Pourquoi devoir passer par le mode manuel de son drone?
Pour commencer, vous vous demandez peut-être pourquoi les capteurs d’aujourd’hui, aussi sophistiqués soient-ils, ne sont pas capables de réaliser eux-mêmes ces choix et offrir une image optimale.
En réalité, si, ils le pourraient. Mais jamais il ne remplaceront l’humain et sa créativité, son style, sa patte comme on dit!
On est tous différent – heureusement d’ailleurs, sinon on s’habillerait comme des Schtroumphs, bien que ça pourrait rendre service à certains!, on va comprendre où sont les possibilités et quels sont les réglages bridés et inévitables avant de pouvoir se lâcher.
Outre les choix de cadrage, de montage, la musique, la narration… Les choix visuels de notre image c’est la raison même de notre activité: transmettre de l’émotion, de la beauté par nos choix: « L’oeil »
Il y a cependant dans ce monde merveilleux des artistes des règles à respecter, des règles qui, comme on dit « ont fait leurs preuves » et il y a une raison, je vous l’explique.
Depuis toujours, le cinéma a pris l’habitude de filmer en 24 images par seconde. Si à l’origine, ce choix était de 16 images par seconde, à l’époque du cinema muet, il a fallu trouver une cadence (le nombre d’images que l’on filme et qui défilent de façon si rapide devant notre oeil sans que l’on ne puisse la distinguer).
Cette « cadence » de 24 images par seconde est la plus proche de ce que reproduit notre cerveau dans notre vie quotidienne.
On appelle cela l’effet PHI : la sensation visuelle de mouvement provoquée par l’apparition d’images perçues successivement susceptibles d’être raccordées logiquement et de façon automatique par un déplacement ou une transformation.
Le cerveau comble l’absence de transition avec l’image qui lui semble la plus vraisemblable. C’est la même chose lorsque vous pensez que les Schtroumphs prennent vie dans un épisode. C’est une succession de dessins rapides, il y en a 24 en une seule seconde!
Depuis l’arrivée du numérique, en Europe notamment le standard 24 ips (Image Par Seconde) a migré progressivement à 25 ips pour reproduire cet effet. Le fameux « effet cinéma », ce qui cependant n’offre quasiment pas ou peu de différence.
On verra que si ce choix de cadence apporte énormément et qu’il est même primordial pour reproduire l’effet cinéma. Il ne doit pas être le seul a être appliqué.
On en parlera dans le détail avec des exemples, sur le terrain dans un prochain article: la colorisation via le profil colorimétrique D-Cinelike et des astuces pour y contribuer.
Pourquoi mon drone propose 60 et même 240 ips?
Pouvoir filmer jusqu’à 240 ips sur certains drones, en 1080P (mais quand même!) permet de laisser la place à votre créativité. Pour pouvoir réaliser des slowmotions, de superbes ralentis, c’est idéal. Et puis n’oubliez pas, même si cela représente la majorité d’entre nous, que tous les utilisateurs de drones ne travaillent pas dans l’audiovisuel.
Pour une retransmission d’images aériennes destinée au sport automobile ou le suivi d’une démolition en live par exemple sur un chantier, on optera pour 50 ou 60 ips pour conserver volontairement les détails, l’effet de netteté!
Pour clore cette première partie, une information ou un rappel pour d’autres : Il est hors de question dans vos réalisations de mélanger deux cadences. Vos slowmotions, ou accélérés, seront donc tout à fait logiquement toujours un multiple de la cadence choisie de votre tournage ou un pourcentage de ralenti choisi en conséquence pour conserver un confort visuel et une homogénéité.
Les choix incorruptibles de la vitesse d’obturation et de l’ouverture!
On débute une marche vers l’exposition parfaite…
▶︎ Cadence
Comme on l’a vu juste avant, une création audiovisuelle débute par le choix de sa cadence. Vous devrez donc, en premier lieu évidemment, la définir, puis sa qualité. Je vous conseille toujours d’appliquer le réglage maximum de votre capteur : s’il peut en 4K, ne vous en privez pas, en qualité d’images « qui peut le plus, peut le moins ».
En revanche, ce n’est pas valable pour la cadence, vous l’avez compris, pour l’effet cinéma et une belle image, ce sera 24 ou 25. Vingt-cinq reste le standard en Europe.
▶︎ Shutter Speed
On va maintenant se diriger vers le second choix : le shutter speed, l’obturateur, la vitesse d’obturation. Il s’agit de la quantité de lumière que vous allez laisser entrer dans votre capteur en influant sur sa durée d’ouverture.
Cette vitesse est de l’ordre du centième de seconde : 1/50e, 1/100e…ça va très vite!
Sauf que si on laisse ouvert trop longtemps et qu’on bouge, surtout sur un drone, on va créer un flou.
Et si l’on va trop vite, on se croira en boite, avec l’effet stroboscope : des images trop découpées, définies, trop nettes pour paraître réalistes.
Lorsque je vous parlais en introduction et présentation des parties de cet article « de choix incorruptibles qui ont fait leurs preuves », après celui de la cadence, en voici un second : une règle simple qui contribuera à se rapprocher de cette image parfaite, que je vous ai promis d’obtenir facilement.
La vitesse d’obturateur, couramment appelé par son anglicisme shutter speed dans le domaine, devra être un multiple de 2 de votre nombre d’images par seconde.
Facile, j’ai choisi ma cadence à 25 ips pour reproduire l’effet cinéma, je place mon shunter speed à 1/50e pour la vitesse d’ouverture de mon obturateur. Ce juste équilibre permettra de doser l’entrée de lumière de façon optimale, pour reproduire l’effet souhaité. Mais ce n’est que le début…
Cependant, pour ce qui est des données non variables, incorruptibles c’est fini!
Vous comprendrez donc facilement pourquoi elles sont à régler dans cet ordre. Je dirais même qu’on ne les touche jamais sur son drone une fois réglées.
Sauf pour traiter une situation, autre qu’une prise de vue cinématographique ,ou réaliser un ralenti : on choisira par exemple une cadence à 50 ips seconde – 2 fois la vitesse initiale du projet – on placera alors le shunter speed à 1/100e, le double de cette nouvelle cadence définie.
Nous n’aurons plus qu’à ralentir la vitesse de lecture de notre plan 2 fois moins rapidement que le reste du projet au montage pour conserver notre homogénéité.
Si ces réglages seront donc faciles à réaliser, car réguliers – et souvent les mêmes comme je le disais – avant de voir et comprendre l’intérêt des filtres et leur choix dans la dernière partie, place à la méthode.
Être rapide et efficace lors des tournages!
Il n’y a évidemment pas que l’obturateur pour faire entrer la lumière. Vous pouvez également jouer avec l’ouverture. Nous allons donc voir avant à quoi elle correspond et ce qu’elle apporte.
▶︎ L’ouverture
L’ouverture du diaphragme, du capteur, peut-être mécanique, comme sur le DJI Phantom 4, ou numérique, comme sur le Mavic 2 Pro par exemple.
Concernant sa mesure, la distance focale objet, la lettre « f ». Plus son chiffre est petit et plus le diaphragme est ouvert, c’est l’inverse de la logique.
F2.8 sur une majorité de nos drones exprime donc un objectif très lumineux. Plus il est lumineux, donc ouvert, plus il laissera entrer de la lumière, c’est le but premier d’un objectif, collecter ce qu’il voit. Plus le chiffre est petit et plus c’est un avantage, car la lumière est la clé de la réussite d’une image. Plus on en reçoit et plus ce sera facile de la maitriser…
Souvent, il y a un seul chiffre sur nos drones : f2.8. Je le disais tout à l’heure, ce qui sous-entend, dans la grande majorité des cas, que l’ouverture est fixe. Elle ne peut être modifiée, ou numériquement non mécaniquement. J’ai déjà pris deux exemples tout à l’heure.
Il y a parfois deux chiffres sur les capteurs ou les objectifs, car c’est valable sur tous vos objectifs photo et vidéo également bien sûr. Cela signifiera donc que l’ouverture est variable s’il y en a deux ou fixe s’il n’y en a qu’un.
Cependant, si elle n’est pas variable et non modifiable numériquement, comme c’est le cas du DJI Mavic Air 2. Avec lequel l’application DJI Fly, ne nous laisse pas influencer sur l’ouverture, vous devrez vous passer de ce réglage.
Mais sur votre drone, que vous puissiez la modifier ou non, à quoi sert l’ouverture?
Entrer de la lumière, d’accord ! …mais aussi jouer sur la profondeur de champ, la zone de netteté. Plus l’ouverture est grande, plus la profondeur de champ est réduite.
En imagerie aérienne, on a pourtant besoin de voir l’ensemble de notre scène nette, dans la majorité des cas (ou peut-être dans de rares cas où l’on souhaitera mettre en avant un édifice, un clocher par exemple).
Je vous conseille donc toujours de tourner à une focale ajustée entre 6 et 7.
Vous pouvez choisir entre 4 et 9 plus largement, 9 vous offrant plus de netteté sur toute la scène alors que 4 pourrait vous offrir rapidement des zones floues que vous ne percevrez qu’en post-production.
Attention toutefois, plus votre ouverture sera petite, à l’approche de f11, par exemple, et plus de petites taches insignifiantes sur votre objectif ou votre filtre deviendront visibles.
Pour résumer, c’est donc entendu que ceux dont l’ouverture est variable, que ce soit mécaniquement ou numériquement, choisiront de ne pas trop la fermer pour conserver le piqué de l’image.
Vous me suivez?
Ça serait trop facile s’il n’y avait que ces paramètres pour régler son exposition et atteindre une image optimale, mais si on va dans l’ordre c’est assez simple, on poursuit?
▶︎ La sensibilité du capteur
Les ISO maintenant, la sensibilité de votre capteur. Plus vous augmenterez les ISO : un chiffre élevé au départ de 100 et jusqu’à 3200 voir 6400, plus il sera sensible et la lumière entrera.
- ISO 100, grand soleil bleu, pas besoin de plus de lumière.
- ISO 200, 2 fois plus de lumière qui entre, belle journée, mais sans que ce soit le top.
- ISO 400, légèrement nuageux.
- ISO 800, là on fait entrer plein de lumière, le capteur est très sensible.
On risque de créer très rapidement sur les petits capteurs de nos drones (très mauvais en la matière) du bruit numérique dans les ombres, du fourmillement dans l’image, et cramer les blancs, dès que l’on touchera à la sensibilité.
La qualité de notre image s’en ressentira rapidement. Faut pas trop jouer avec les ISO, ils n’aiment pas ça…
Réglez-là toujours au plus bas possible!
Avant de clore cette partie, un bref résumé des réglages à faire dans l’ordre.
Un conseil, ajoutez-les à votre check-list pré-vol pour ne rien oublier.
- vous commencez par choisir la cadence (le nombre d’images par minute), à laquelle vous souhaitez réaliser votre film audiovisuel.
- vous réglez ensuite la vitesse d’obturateur, parce que vous n‘avez pas le choix, si vous voulez une belle image cinématographique, il faudra doubler la valeur de votre cadence : 1/50e.
- viendra ensuite l’ouverture, la quantité de lumière (lorsque cela est possible bien sûr). Mais certains d’entres-vous, comme sur le mavic Air 2, n’auront pas le choix. Pour les autres, idéalement, en images aériennes entre 6 et 7.
- jouez maintenant sur la sensibilité, les ISO (au minimum par pitié).
C’est bon, vous avez appliqué ces réglages ?
Quoi! L’image est beaucoup trop claire, surexposée, cramée dans la grande majorité des cas? Qu’à cela ne tienne, la dernière partie!
Pourquoi et quels filtres utiliser pour son drone?
Dans la réalité, que ce soit pour un tournage aérien par drone, ou même terrestre, en extérieur, lorsque l’ensemble des préréglages évoqués a été réalisé correctement et dans le bon ordre, l’image reste largement surexposée, notamment durant les beaux jours où l’on aime voler.
Sauf que si l’on ne peut pas modifier la vitesse d’obturation, celle de l’ouverture, on ne peut pas monter les ISO, par risque de voir apparaître du bruit et toucher à la qualité d’image (ce qui serait stupide puisque cela ajouterait encore plus de lumière)…
Il va donc falloir mettre des lunettes de soleil au drone: des filtres !
Vous comprenez à ce moment-là, que pour des images cinéma sublimées, jamais vous ne pourrez faire sans les filtres.
En audiovisuel, pour la grande majorité des utilisations de drones loisirs, c’est presque une aberration qu’ils ne soient pas livrés avec. Bien que, lorsque l’on connait la qualité de certains fabricants, on est heureux qu’ils cèdent leur place à des marques comme : PGYtech, Freewell ou POLARPRO.
Les filtres ND, Neutre Densité, sont les plus couramment utilisés. Comme leurs noms l’indiquent, ils sont neutres. Ils n’influencent donc pas les couleurs et permettent « juste » de filtrer la quantité de lumière entrante.
Il existe différentes valeurs : plus cette valeur est élevée et plus le filtrage est intense. On débute à ND8, ND16, ND32, ND64, ND128 et même ND256, en aérien. Voir ND1000 utilisé en photographie pour les poses longues, sans éblouir et cramer vos photos.
Il existe des filtres ND variables où il n’y a pas de valeur, et c’est la rotation de la bague qui induira plus ou moins de quantité de lumière, de pouvoir filtrant.
Lorsque votre image reste encore trop exposée après les réglages, vous devrez choisir le filtre le plus adapté à la situation.
Je vais vous donner une astuce pour ne pas avoir à prendre cette décision avec le doigt dans le vent!
Vous pouvez calculer facilement le filtre à utiliser, comment?
Revenez quelques secondes sur le réglage de votre vitesse d’obturation et réglez-là jusqu’à obtenir l’image souhaitée… Vous savez, celle que je vous ai dit de ne jamais toucher, qu’on a réglé à 1/50e (puisque notre cadence est à 25 ips)?
Ne vous inquiétez pas, on va très vite la remettre dans le droit chemin! Elle va juste nous aider un instant pour le choix du filtre.
Super, par exemple, vous êtes satisfait et l’exposition est correcte à 1/1600e! Oui, mais je voulais 1/50e. OK, je retire les deux zéro à 1600, soit 16 et je multiplie par deux et j’obtiens : 32. Je peux sereinement replacer mon shunter speed sur 1/50, je sais qu’un filtre ND32, une fois installé, m’apportera une exposition parfaite !
En fait, c’est comme si j’avais divisé 1600 par 50, la valeur que je souhaite conserver pour connaitre la valeur de mon filtre à utiliser. Je crois que je n’ai plus que les matheux qui me suivent…
Ajoutez ce petit calcul pourtant très simple sur votre checklist prévol pour ne pas l’oublier.
Certains d’entre nous ne disposent pas de tout le panel des filtres disponibles : ND8/16/32/64 (comme on le disais tout à l’heure ou le calcul ne donne pas un chiffre égal à celui d’un filtre)… Approchez-vous de la valeur la plus proche dont vous disposez. Vous n’aurez ensuite plus qu’à jouer sur l’ouverture ou les ISO (très légèrement) pour atteindre l’exposition idéale.
Il ne vous reste plus qu’à installer sur votre machine le filtre sélectionné et replacer votre shutter speed, la vitesse d’obturateur, sur la valeur préalablement renseignée, à savoir deux fois celle de votre cadence.
Pour conclure cette partie filtre, sachez qu’il en existe également des ND/PL, avec une densité neutre comme on vient de les utiliser, mais également polarisants pour réduire les reflets au-dessus de l’eau, de la neige et qui apportent un pep’s, de la saturation aux images, des gradués pour réaliser des effets ou accentuer une seule zone de l’image, des UV également…
On le ferra dans une autre vidéo et article spécifiques de test de filtres.
L’étape ultime, le contrôle
On ne s’enfuit pas comme ça tête baissée. Reste encore à contrôler que tout va bien, il reste une chose très importante.
Les smartphones et tablettes ne sont pas toujours nos meilleurs alliés pour reproduire fidèlement via le retour vidéo l’image captée.
Vous disposez pour cela de deux moyens de contrôle sur votre drone, pour vous assurer que votre exposition est correcte.
Activez l’affichage de l’alerte de surexposition : le zébra. Il vous indiquera les zones surexposées, donc cramées, dans lesquelles vous n’aurez que les seules informations du blanc.
Vous ne devez jamais voir de zébra, ou très peu. Excepté lorsque vous immortalisez un paysage avec le soleil. On peut accepter de face, en son centre, une zone surexposée, compréhensible, mais minime, effectuez vos réglages en conséquence.
Ensuite, vous avez l’histogramme. Il est très simple à lire. À gauche c’est le noir 0% et à droite c’est le blanc 100%. Les valeurs de votre image doivent donc toutes être comprises entre ses valeurs. Sans jamais toucher la partie gauche qui sous-entendrait une sous-exposition, dans les noirs, et à droite, complètement surexposée, les zones blanches et donc aucune information recueillie à ces endroits.
Voilà, votre image est correctement exposée, reste deux réglages importants pour capter de belles images.
▶︎ La balance des blancs
Comme son nom l’indique, la balance des blancs doit permettre à votre capteur d’enregistrer la couleur qui sera son blanc, son point de départ et donc, définira les autres couleurs.
Lorsque je ne prends pas soin de réaliser ma balance des blancs, vous avez pu remarquer dans certaines de mes vidéos que mon boitier, aussi performant soit-il, ne soit pas en mesure de réaliser correctement une balance des blancs automatique.
Ma tête est trop rouge, ou trop bleue.
Il me reste donc deux solutions :
- les réglages prédéfinis pour lui indiquer que mon éclairage est à LED, plutôt froid, ou à incandescence, plus chaud, ou en lumière naturelle, plutôt neutre, selon l’heure de la journée. Vous l’aurez compris, c’est pareil sur nos drones. La balance des blancs est un réglage à ne pas sous-estimer avant chaque tournage.
Certains drones disposent également de ces réglages prédéfinis: ciel bleu, ciel nuageux, lever du jour, coucher du soleil…
Sinon, une ultime solution, la meilleure !
- réaliser sa propre mesure avec une feuille de papier blanc ou une charte dédiée via les paramètres, propres à chacune de vos machines.
Si vous ne disposez pas de cette fonction, vous permettant de le faire par des réglages prédéfinis, ou définir une photo blanche témoin, utilisez dans votre scène un élément blanc comme une façade d’habitation par exemple pour la définir au plus juste manuellement. Vous devez alors faire varier le réglage des kelvins pour une couleur plus ou moins froide ou chaude.
Exception faite d’un tournage avec les profils plats : D-Log ou Cinematike qui vous permettront de modifier la balance des blancs en post-production. Mais la réalisation d’une belle vidéo commence toujours par un bon tournage.
En conclusion, les capteurs restent perfectibles, entre une valeur élevée de Kelvin, plus froide, autour de 6500, aux couleurs chaudes du soleil à l’aube autour de 2500 kelvins. Le blanc pourra apparaître parfois tiré vers le bleu, parfois vers le jaune. Vous devez prendre l’habitude de la régler.
Les réglages de votre caméra ont été traités et appliqués. Votre retranscription sera fidèle aux images naturelles que vous vous apprête à immortalisez.
Au besoin relisez, ou visionnez en vidéo, de nouveau les différentes étapes et comme je n’ai cesser de le dire ajoutez-les à votre check-list prévol. PS : créez là si vous n’en avez pas déjà une.
Lorsque vous êtes à la recherche d’une qualité d’image optimale, n’oubliez pas l’état de votre machine : le nettoyage de votre capteur, vos filtres et également – trop souvent oubliés comme on l’a vu dans un autre article – l’état de vos hélices !
J’espère que ces explications ont été claires et qu’elles vous seront utiles. Si vous le souhaitez, dites-moi en commentaire où vous en êtes!