On a quand même une fâcheuse tendance à ne pas se faire de cadeau entre nous dans ce domaine de l’audiovisuel. C’est parce que nous sommes des passionnés et que nous n’avons pas tous le même niveau, la même exigence. Je vais essayer de contenter le plus grand nombre d’entre vous et ne rien oublier. On démarre avec le design, la présentation de ce boitier.
Présentation du S5
Il mesure 9,7 cm de hauteur, 8,2 cm de largeur et 13,3 cm de longueur avec un poids plume dans cette gamme, de 729 grammes, avec sa batterie.
Si l’objet de cet article n’est pas de le comparer avec le GH5 ou le S1H, on constate d’ores et déjà qu’une belle promesse est tenue avec un boitier à la taille et au poids idéal, inférieur à ces deux-là, c’est remarquable pour ses performances.
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Coté esthétique
Il reprend les traits de la série des autres pleins formats, les S1 et non de la série GH, consacrée aux plus petits capteurs, 4/3, et c’est tout à fait logique.
La marque japonaise a d’ailleurs confirmé, lors de l’annonce de ce DC-S5, sa référence précise, qu’il existerait bien un Panasonic Lumix GH6. Je suis prêt à parier sur du 6K pour recadrer et stabiliser comme un fou et une sensibilité très élevée, on devrait vite le savoir!
Cette série S est vraiment tirée au couteau, les traits sont dessinés à la serpe, malgré sa taille réduite, ce choix lui donne un côté très robuste, la prise en main et les matières utilisées sont très agréables.
Seul bémol pour moi sur ce point de l’esthétique, les deux molettes de réglage ont une finition qui parait un peu « cheap ». On dirait que ça vient d’un fabriquant de jouet, visuellement, ça ne fait pas très qualitatif.
Tour du Panasonic S5 maintenant !
Pas de gros changement majeur comparé aux habitudes de Panasonic.
Sur le dessus à gauche la molette du mode d’entrainement, normal, mode rafale 1 et 2 que vous paramétrez dans le menu avec les photos jusqu’à 7 images par seconde en haute vitesse, l’intervallomètre et le retardateur.
Au centre, la griffe classique et à droite la molette de sélection des prises de vues avec l’accès direct au mode Slowmotion et accéléré, noté et signé Q&S et aux différents modes configurables à souhaits pour vos petits réglages perso. On en a désormais pris l’habitude, C1, C2 et C3.
Le bouton de déclenchement, les molettes de réglages, l’accès au trois réglages essentiels pour une exposition parfaite, la balances des blancs, avec bien sûr, je vous le dit tout de suite, des modes prédéfinis, c’est une évidence.
La sensibilité, les ISO avec le fameux mode « dual ISO » tiré du capteur du S1H qui est censé réduire le bruit en vidéo, et le bouton du réglage de compensation ou correction de l’exposition; en mode exposition manuelle, le réglage du shutter speed.
Le discret bouton de déclenchement au centre de la molette supérieur et le petit bouton anodisé rouge, apparu avec le GH5S, toujours un coup de coeur pour moi, pour lancer l’enregistrement.
Leur principale différence en vidéo est bien sûr le déclenchement à mi-course pour faire appel à l’autofocus.
Si vous demandez à quoi correspond le petit marquage à droite du bouton rouge d’enregistrement, c’est le repère de référence de la distance d’enregistrement, très utile pour ceux qui réalisent par exemple des visites virtuelles et dont l’axe central est le point de rotation, ça permet de le définir précisément.
Et de l’autre côté du bouton anodisé rouge, une petite LED bleue qui clignote lorsque le boitier est appairé ou qu’il tente de le faire en wifi ou en Bluetooth car il dispose des deux pour utiliser votre boitier en commande à distance depuis l’application Lumix Sync ou même communiquer avec un autre S5.
À droite, une unique trappe avec l’emplacement de deux carte SD. Seule celle du haut enregistre avec la norme UHS-II ce qui permet de très belles performances, notamment en rafale.
Pour info, vous pourrez continuer à enregistrer dessus malgré l’utilisation de l’Atomos Ninja 5, idéal pour une copie de secours.
À gauche, la trappe supérieure vous donnera accès à deux prises mini-jacks 3.5, l’une pour l’entrée micro-externe, l’autre pour le monitoring, la sortie casque.
Dessous, une déception et une satisfaction. La déception c’est pour le retour de la prise mini-HDMI surement un compromis nécessaire à la taille de ce boitier, et juste en dessous, une satisfaction, un port USB-C qui vous donnera la possibilité d’accéder à vos photos depuis votre équipement informatique, de contrôler à distance votre boitier ou d’imprimer une photo si votre boitier est allumé.
Mais surtout, s’il est éteint, de pouvoir recharger sa batterie, que ce soit depuis votre ordinateur si l’alimentation de votre port USB est suffisamment importante ou depuis n’importe quel chargeur.
Sur le dessous du boitier, l’emplacement de la batterie justement, c’est un nouveau modèle, et oui, dommage pour certains, c’est comme les optiques, il va falloir les changer pour beaucoup d’entres-nous, on y reviendra. Une batterie donc de 2200 mAh. De quoi réaliser 470 photos environ au viseur.
Son nom, la DMW-BLK22E elle est livrée avec un chargeur, son câble USBC vers USB et le bloc alimentation. On remarque le cache plastique amovible lorsque vous utiliserez une batterie alimentée électriquement. Nul besoin de changer la trappe, juste à côté, un autre cache plastique amovible pour la transmission des informations lorsque vous utilisez les commandes de votre grip annoncé d’ailleurs en même temps que le boitier, idéal pour les photographes en mode portrait. Et le pas de vis standard.
Sur le devant, deux sérigraphies identiques à ces grands frères, les S1 tout comme la monture bien sûr, la monture des optiques L, nommée série S chez Panasonic, et qui dispose déjà de près d’une cinquantaine de références. Panasonic vient même d’annoncer la sortie de 5 nouvelles optiques, bref ça se démocratise.
Attention, s’il est possible d’utiliser des objectifs destinés aux boitiers plein format sur un boitier micro 4/3, via un convertisseur, l’inverse n’est pas possible.
Nombre d’entre nous devrons donc renouveler notre parc d’optiques pour ça et c’est surement l’une des raisons d’exister pour le futur des GH.
Le dos maintenant, là aussi, pas ou peu de changement d’habitude. Si vous venez d’un GH, vous ne serez absolument pas dépaysé. La prise en main sera rapide, en même temps, même si vous arrivez d’un autre constructeur, vous serez les bienvenus, car les menus et la prise en main des boitiers Panasonic sont de toute façon réputés intuitifs, sous réserve que vous ayez déjà bien sûr une base minimum en photo et vidéo, car il s’agit bien là d’un boitier professionnel. Vous vous y ferez très rapidement.
Il ne s’agit pas de l’
oeillon du S1H, celui-ci n’est pas démontable, même s’il dispose d’une molette de réglage pour la netteté du viseur désormais classique sur tous les DSLR.
La touche lecture pour revoir vos prises de vues, la touche LVF pour switcher du viseur à l’écran si vous ne l’avez pas configuré en automatique dès que votre visage se rapproche du détecteur.
Le mode de mise au point, et on va reparler d’autofocus dans les tests de ses performances. Je sais que vous l’attendez, vous sélectionnez donc mise au point verrouillée, en mouvement ou manuelle, la touche d’activation de l’autofocus.
Le joystick FN, il est entièrement personnalisable et très agréable à utiliser, vous définissez l’action qu’il induit, en haut, en bas, à droite, à gauche, en appuyant, ça vous donne 5 accès possibilités.
Juste en dessous, la touche Q qui est un raccourci vers les fonctions les plus couramment utilisées comme le choix du profil, de la balance des blancs, des ISO, etc. Elle fait apparaitre un petit menu dans lequel il est très facile de naviguer. C’est l’un des boutons qui pourraient le plus vous servir.
La touche pour accéder au menu et y valider vos choix au coeur de la roue pour y naviguer. La touche de retour en arrière pour quitter le menu ou confirmer la suppression d’une prise de vue, également personnalisable si vous voulez y définir une autre action et enfin la touche DISP diminutif de display pour afficher à l’écran toutes les informations des réglages du boitier, idéal de nuit par exemple ou pour un check avant de lancer le tournage.
Pour finir, on retrouve l’écran du GH5 de 3 pouces, sur rotule, entièrement pivotable donc et toujours tactile, un tactile d’une très grande qualité, comme sa luminosité et c’est ce qu’on aime!
On ne rentrera pas dans chacune des spécificités et des réglages du menu, ils sont très nombreux, toujours présentés de la même manière, très bien classés.
Sincèrement, on ne cherche vraiment pas longtemps, et c’est encore plus vrai bien sûr lorsque l’on a l’habitude des boitiers de la marque.
Sa construction est en magnésium et ses conditions d’utilisations, dit tropicalisées, anti-poussières et anti-éclaboussure, seront de -10 à 40° Celsius.
Petite parenthèse, j’ai utilisé de façon intensive ce S5 pour les tests et durant une cession d’une heure en plein soleil à 30°, j’ai trouvé à la fin qu’il était très chaud, je ne dis pas que c’est un défaut ou une généralité, ni même que c’était insupportable au point de ne plus pouvoir le manipuler, mais je me permets cette remarque et vous partage cette première expérience.
Voilà, le tour du propriétaire est effectué, place maintenant à ce qu’il nous cache.
Les caractéristiques techniques du Panasonic S5
LE CAPTEUR
Son capteur plein format, CMOS, fait 24,2 millions de pixels. Il est capable de filmer en 4K UHD à 60 et 50 images par seconde en 4:2:0 10 bits et en 30 et 25 images par seconde jusqu’en 4:2:2 10 bits en interne.
Avec l’utilisation d’un Atomos Ninja 5, ces performances passeront pour le 60 images par secondes, en 4:2:2 10 bits et même dans un avenir proche, après une future mise à jour promise par Panasonic en 5,9K, à 30 images par seconde en RAW, et la C4K mais aussi l’enregistrement en RAW du 4K à 60 et 50 images par seconde et l’anamorphique 3,5K à 50 images par seconde.
J’en connais certains qui vont être jaloux.
Je ne vous énumère pas toutes les résolutions, les cadences selon les modes et le bitrate, il y en a 57 possibilités!
Panasonic ne cesse jamais de faire évoluer ces boitiers avec régulièrement des mises à jour firmware et c’est à la mode de continuer à en donner après la sortie des produits, d’autant que la plupart du temps la technologie embarquée le permet largement comme nous l’ont démontré les modèles précédents.
Le slowmotion
Le slowmotion n’est pas le point fort ou n’est plus le point fort avec 180 images par seconde en fullHD, on aurait pu s’attendre à mieux.
La vidéo HDR avec le mode HLG qui offre une meilleure dynamique pour faire ressortir les contrastes et la saturation.
Le tout est compressé en H264 et H265 avec un bitrate à 200 Mb/s aux formats MOV ou MP4.
Bien sûr, pour exploiter pleinement ces grosses performances en captation d’images, pour le traitement de vos couleurs, le mode V-Log est intégré tout comme l’Anamorphique en 4K, nul besoin de repasser à la caisse. En revanche, si la taille du boitier s’est vu diminuer par rapport aux modèles qui l’entourent, pas la taille de ses fichiers et leur durée de traitement avec de telles performances.
Lorsque l’on consulte ce genre de caractéristiques, on sait de quoi on parle, mais il est quand même bon de le préciser de nouveau.
Le dernier MacBookPro Apple de 16 pouces, avec une configuration complète, m’a servi de chauffage d’appoint durant les premiers montages tests et ça risque bien de continuer. Choisissez toujours les réglages adaptés à votre budget pour optimiser votre workflow.
Côté photo, son capteur de 24,2 millions de pixels, je me répète, est aussi capable en assemblant 8 photos, de produire de façon automatique, une image de 96 millions de pixels comme c’est déjà le cas du S1. Et pour rappel, avant que l’on voit ce que cela donne sur les images, la sensibilité est au rendez-vous avec une plage allant de 50 à 204800 avec l’ISO étendue en bénéficiant de la technologie Dual ISO.
Le capteur est stabilisé sur 5 axes. Ils viendront s’ajouter à la stabilisation 2 axes des objectifs de la série L, on en reparlera durant les tests.
Tests terrain du PANASONIC LUMIX S5
Je vais partager avec vous quelques-unes des images qui m’autorisent à vous donner mon avis, celles qui sont à l’origine de mon jugement, de mon appréciation avant mon analyse.
Tous ces tests ont été réalisés avec l’objectif du pack.
Même si je dispose déjà du 70-200 2.8 de chez Panasonic, je crois que tout le monde n’a pas la chance d’avoir un objectif à plus de 2000€ et à travers ça je voulais souligner l’intelligence de Panasonic qui joint à son nouveau fer de lance un objectif 20-60, le minimum, mais c’est utile et surtout pour une différence de prix de 300€ comparée au boitier nu. Il n’y a aucune raison de s’en passer, même pour du dépannage, à ce prix là, je ne comprend même pas qu’ils aient fait des boitiers nus !
Même sur le Bon Coin vous trouvez tout de suite un acheteur, faut l’envoyer en Côte d’Ivoire à vos frais, mais si vraiment vous n’en voulez pas, à ce prix, ça rendra service à d’autres.
AUTOFOCUS
On démarre avec l’autofocus, parce que c’est un point que vous attendez tous, et c’est également mon cas. Panasonic a marqué les esprits avec un autofocus vraiment défaillant à la sortie du GH5 qui lui a valu d’être marqué au fer rouge pendant que Sony, son concurrent, excellait dans le domaine.
Au début de ces tests, j’ai eu une fâcheuse tendance à oublier la partie photo sur de nombreux spots par manque d’habitude, alors honneur à la photo pour commencer…
C’est sur une scène un peu délicate sur laquelle je me suis essayé avec l’autofocus, un entrainement de tennis, sur des cours extérieurs à l’heure des Golden Hours, en pleine tombée du jour avec une lumière rasante, légèrement face au soleil.
Après quelques ratés, même avec la présence parfois de 2 joueurs, il assure, JE N ‘AI RIEN À LUI REPROCHER sur cette utilisation, si ce n’est de m’avoir transformé en fainéant, c’est une scène que l’on fait habituellement en manuel dans ces conditions.
Coté vidéo
Je ne vais pas vous mentir et vous allez le voir sur les images, les choses ne se sont pas transcendées, à plusieurs reprises, j’ai perdu le point bien au delà du raisonnable. S’il est tout à fait capable de suivre un visage de dos, un visage d’animal également comme cela a été présenté et annoncé, même après avoir réalisé quelques réglages en utilisant au maximum ces possibilités, c’est utilisable !
MAIS il faut bien avoir testé la scène avant de la réaliser sur un tournage de fiction par exemple, pour savoir si ça passe. En mode run and gun en revanche, pour un JRI, vous avez mon avis dans la remarque précédente.
Il sera excellent sur des interviews, des scènes simples que son intelligences artificielle va comprendre. En revanche, sur des scène complexes où les sujets se croisent, ou les déplacements sont trop rapides, il s’y perd.
Franchement, il ne faut pas être trop sévère sur ce point et poursuivre le lynchage Panasonic.
Si on compare bien les situations présentées par ses concurrents, sur de nombreux points, ils se valent. Je voudrais vous dire ce que j’ai fait une fois que je me suis aperçu que ça ne me conviendrais pas dans certaines situations, que l’autofocus ne serait pas idéal.
On a tellement attiré l’attention dessus qu’on prend ça pour une fonction indispensable alors qu’elle n’est qu’un soutient dans certains cas et qui fait souvent très bien le job.
Pour les autres cas, j’ai fait comme d’habitude et comme je fais depuis près de 10 ans, je ne l’ai pas utilisé et j’ai tout fait en manuel, on est jamais mieux servi que par soi même.
LA SENSIBILITÉ
Un point sur lequel cet adage ne fonctionnera pas, car je ne me balade pas avec le soleil dans ma poche.
La technologie Double Iso Natif est censée limiter la génération de bruit en basse luminosité. La sensibilité s’étend sur une plage allant de 50 à 51200 ISO et même 204800 ISO étendue. Sans aller jusqu’à cette extrème, on perdrait toute qualité dans l’image, que ce soit en photo ou en vidéo à la tombée du jour.
Je me suis essayé à une photo jusqu’à 8000 ISO alors que j’ai poursuivi un autre soir le tournage sur le cour de tennis dans des conditions de basse luminosité, et bien je suis bluffé.
Pourtant utilisateur du GH5S, qui était considéré il y a encore peu comme très performant sur ce point, ça ne bruite pas du tout. Voilà une avancée qui clouera le bec à ceux qui disent que l’évolution matériel n’est que consommation. Et bien non, on constate avec ce S5 que ça nous rend bien des services et contribue à la beauté de nos réalisations.
Pour rappel, c’est un point qu’il hérite de son grand frère le S1H et c’est une fonction pour le moins très utile et appréciée. J’ai hâte qu’on poursuive encore plus loin.
LA STABILISATION
Moi qui n’ai jamais eu la chance de l’utiliser chez Panasonic pour mes prestations clients, en dehors de mes brefs utilisations du S1H et quelques tests, que ce soit sur le GH5 ou les S1 je n’en avait écho que par le retour des utilisateurs dans nos échanges. Et je dois avouer que je m’attendais à quelque chose de beaucoup plus puissant.
D’accord, c’est déjà énorme à main levée et ça conviendra à beaucoup d’entre-nous, mais il faudra tout de suite abandonner l’idée (pour ma part) de l’utiliser sans stabilisateur dès que l’on fait quelque chose d’un peu mouvementé comme du sport évidement, mais même de l’événementiel. Et pour ça, je suis très heureux de continuer à utiliser, pour l’heure, mon Ronin SC.
Comme je vous le disais tout à l’heure, il ne faut pas se priver de l’objectif du pack proposé par Panasonic avec son S5, le 20-60. A eux deux, le tarif s’élève à 1090€ et peuvent donc sereinement être utilisés sur le Ronin SC, un bon compromis en attendant d’évoluer vers un objectif plus qualitatif mais avec un poids qui en laissera la possibilité ou switcher vers le nouveau Ronin dont la sortie est imminente.
Avis sur le PANASONIC S5
En conclusion, le Panasonic Lumix S5 est conforme à ce que l’on attendait de lui, à ce tarif il serait impoli de demander plus. Ayons plutôt une pensée pour les utilisateurs du S1 qui pourraient presque en vouloir à Panasonic, ce qui ne sera pas le cas des propriétaires du S1H tant les différences restent importantes.
Je ne me mets pas à la place de tous les utilisateurs de GH4 et GH5 dont beaucoup doivent être indécis, car je l’ai été, une fraction de seconde, et j’ai fait mon choix, quitte à devoir switcher tous mes objectifs, pour un tarif de 1999€, le prix du GH5 à sa sortie.
Franchement, il est exceptionnel de polyvalence, tant par la qualité des photos qu’il produit, notamment grâce à ses possibilités techniques et pas uniquement grâce à la taille de son capteur de 24,2 Millions de pixels; mais également sa qualité vidéo, on en doutait moins, c’est vrai, mais c’est bien au-dessus de mes besoins quotidiens je dirais, c’est un vrai plaisir et des possibilités que j’ai hâte de mettre au service de mes clients.
MERCI PANASONIC, je l’attendais, vraiment.
C’est une belle performance pour répondre aux critiques mais aussi aux avancées technologiques de ses concurrents, notamment Sony qui continu de très bien faire les choses. Mais franchement, changer pour changer en se retrouvant perdu dans un nouveau menu et des nouveaux objectifs sous prétexte que l’autofocus dont on se sert uniquement le 29 février est meilleur…
Franchement non, on est bien chez Pana et moi j’y reste!
Je vais poursuivre mes tests, mes comparaisons, ce n’était qu’une découverte, une première rencontre amoureuse.
Merci à toutes et à tous de l’avoir suivi en intégralité. Je suis conscient de votre exigence et vous avez bien raison. Si vous avez encore des questions, des hésitations, un avis à nous partager sur votre expérience ou votre projet, n’hésitez pas en commentaires.