DJI MIC 2 : PRESENTATION & TEST vs RODE Wireless Pro !

1. UNBOXING

Que trouve t-on dans cette petite boite?

• la documentation, avec une petite folie de la part de DJI, on y reviendra.
• Un premier sachet de sel anti-humidité,
• une housse de transport, de la même conception que le DJI Pocket 3 qui nous avait déjà offert d’ailleurs dans cette version combo une prémisse des DJI Mic 2 en embarquant un émetteur.
• Dans cette petite housse, on va y trouver d’un côté, un câble TRS très robuste avec une très belle finition, Jack 3.5 vers jack 3.5; un câble USB vers USB-C pour la recharge et la récupération des fichiers sons.
• Au centre, les deux nouvelles bonnettes anti-vent
• Et un second sachet de « sel pour l’assaisonnement ».
• Le boitier de recharge qui contient et permet lui aussi de transporter en sécurité, les émetteurs, le récepteur et les adaptateurs.

On va basculer dans la seconde des quatre parties de cet article maintenant ce qui va me permettre de commencer en même temps la prise en main de ces dispositifs.

 

2. PRISE EN MAIN DETAILLEE

À ma grande surprise, alors que je vous disais en introduction que la première version avait été un succès et satisfaisait déjà de nombreux utilisateurs, ils ont tout refondu, dans cette nouvelle version DJI Mic 2.

Il n’y a plus rien de similaire, au DJI MIC 1, peut-être une partie du menu!

 

Station de charge

Station de charge des micros DJI Mic 2

La station de charge, elle est en métal, elle parait très solide. C’est important pour ce type de matériel qui est sans cesse transporté. Elle dispose d’un petit loquet de verrouillage très classe, c’est minimaliste, une sérigraphie DJI sur le dessus, les LED pour connaitre son niveau de batterie lorsque vous l’ouvrez, puisqu’il s’agit aussi et surtout, d’une station de recharge. Au dos, elle dispose d’un port USB-C pour la recharger.

Elle permet d’offrir au kit, une autonomie de 18 heures maximum, car même si les dispositifs ne tiennent eux « que » 6 heures ,« tout est relatif », cette autonomie grimpe à 18h avec la station.

Ce n’est pas négligeable en reportage sur le terrain.

 

Temps de charge

Il faut 70 minutes pour recharger un émetteur et 2h40 pour la station.

 

Emetteurs

Emetteurs DJI repensés et épurés

Cette station contient deux émetteurs. Leur forme et leur matière transparente sur le dessus sont tout simplement magnifiques. Ils ont été repensés et épurés, il y a même sur le dessus une petite reprise des micros vintage des années 40, ils sont très beaux. Ils sont disponibles en noir ombré, appelé Shadow Black et blanc nacré, que je n’ai pas encore eu la chance d’avoir puisqu’ils sont vendus séparément.

Emetteur seul DJI Mic 2 blanc nacré chez StudioSPORT

On les connait déjà ces émetteurs Shadow Black, je vous l’ai dit en intro, car il y en a un de livré avec l’Osmo Pocket 3 dans le pack combo. C’est d’ailleurs principalement pour ça que je connais déjà la qualité de leur enregistrement, on y reviendra vite.

 

Transmetteur

Transmetteur petit et léger de 28 grammes

On y trouve aussi le transmetteur, toujours aussi minuscule, il fait 28 grammes. Il est idéal pour ne pas ajouter un poids supplémentaire sur votre Gimbal lors des tournages en Run and Gun ou lorsque vous le disposez via les adaptateurs Lightning et USB-C sous votre smartphone pour les influenceurs ou journalistes.

Attention, je précise que désormais, vous pouvez aussi utiliser les émetteurs de ces DJI MIC 2, sans ces adaptateurs, directement reliés en Bluetooth, lorsque votre smartphone Android ou IOS le permet.

 

Récepteur

Lorsque vous utiliserez le récepteur, vous pourrez contrôler le lancement de l’enregistrement et de ce côté-là, il y a eu une « légère » amélioration.

Vous pouvez retirer facilement la protection des contacteurs par une simple pression. En revanche, c’est toujours aussi effrayant d’insérer et retirer ces adaptateurs car ça force.

C’est un réel défaut, absolument pas surjoué de ma part. Même si vous n’allez pas réaliser souvent cette manipulation, cela fait toujours peur de le casser.

L’autre nouveauté sur ce récepteur, c’est l’attache de griffe qui reste fixe et qui s’installe et se retire beaucoup plus facilement de la caméra que la première version, nous avons été entendu.

Lui aussi n’échappe pas à la cure de jouvence, avec un tout nouveau design, on y trouve :

• le bouton marche/arrêt,
• le port USB pour la recharge ou pour le branchement à un boitier ou tout autre Device et pour la récupération des données.
• les contacteurs pour l’installation des adaptateurs et ceux de la recharge via la station.

De l’autre côté :

• deux ports jack 3.5,
• le port TRS vous permettant d’envoyer votre son à votre caméra, mais aussi de contrôler désormais, la mise sous tension et hors tension, car il gère la synchronisation avec la caméra, c’est plutôt chouette pour économiser de l’autonomie, c’est précieux!
• et le port pour le casque pour monitorer, contrôler, en direct votre retour son.

Ils ont aussi ajouté un code couleur, orange, pour l’identifier facilement.

Récepteur pour contrôler le lancement de l’enregistrement

Une molette fait son apparition, en face avant. Elle complètera le travail de l’écran tactile de 1,1 pouce, légèrement plus grand que la V1. Cette molette au liseré rouge, permet aussi de valider ses actions par une simple pression. Elle est crantée et très agréable à utiliser.

 

Le menu

Un tour rapide dans le menu, sans que ce soit une prise en main, car son utilisation est on ne peut plus simple, nul besoin de tutoriel, c’est très intuitif.

 

On règle l’enregistrement sur Mono, les deux émetteurs enregistreront sur une même voie ou stéréo qu’ils soient séparés en deux pistes distinctes.

Pour plus de confort, vous pouvez depuis le récepteur, déclencher ou interrompre un enregistrement, activer l’enregistrement sur un canal de sécurité à -6 db également, c’est très utile pour éviter de faire des bêtises.

Et nouveauté que j’apprécie vraiment, c’est de pouvoir sélectionner le type de caméra que vous utiliser, sa marque et son modèle, afin qu’il paramètre par défaut un niveau de gain prédéfini.

 

Si vous ne touchez à rien, le niveau du gain sera à zéro par défaut bien sûr. Mais lorsque je paramètre le SONY A7R5 que j’utilise comme boitier, il définit alors le niveau à +9db. Un réglage de base que connaissent tous les vidéastes et qu’il ne faut jamais oublier.

C’est intéressant pour permettre aux débutants ou mêmes journalistes sur le terrain d’avoir moins de choses en tête à gérer.

Dans ce menu on retrouve aussi :

• les habituels réglages de gain,
• le volume du casque,
• l’appairage d’un nouveau dispositif,
• le réglage de la mise en veille automatique…

Lorsque vous êtes en enregistrement, la molette sert également de raccourci rapide pour baisser ou augmenter le niveau global ou le régler individuellement par dispositif lorsque l’un de vos interlocuteurs à un volume de voix différent d’un autre.

 

Les dispositifs

Les émetteurs, de 28 grammes également, un vrai poids plume, disposent :

• d’un port USB-C pour la recharge ou pour récupérer les données,
• d’une LED pour signaler leur état,
• des contacteurs de recharge lorsqu’il se pluggent de façon aimanté dans la station,
• des boutons d’appairage pour rechercher la connexion à votre smartphone par exemple,
• le bouton marche/arrêt,
• et surtout, celui que je conseille à chaque tournage, le bouton enregistrement interne. Ne vous en privez pas par sécurité.

 

Mais attention en interne, il enregistre en 48000 hz en 24 bits « seulement » contre 32 via le récepteur. Aussi, lorsque vous utilisez la connexion Bluethooh avec votre émetteur seulement pour l’utiliser avec votre smartphone, l’enregistrement interne n’est pas disponible. Je préfère être complet.

 

Les LEDS disposent de différents états bien sûr pour vous notifier la mise sous tension du dispositif, l’enregistrement en cours, etc. Et chaque action est aussi accompagnée d’une vibration qui vous évite de contrôler à chaque fois. Tout cela est paramétrable et désactivable même dans le menu pour plus de discrétion si vous le souhaitez.

Évoquons un point capital de ces micros, mais juste avant, une petite parenthèse elle aussi capital pour moi. Vous trouverez dessous les liens vers les DJI MIC 2 et les RODE WIRELESS PRO qu’on va évoquer ensuite pour les comparer. Ces liens mènent vers le site de mon partenaire StudioSport qui soutient la chaine et permet de conserver la neutralité de Monsieur Jesaistout.

Merci pour votre aide, en les utilisant, c’est simple, efficace et ça ne coute pas plus cher.

 

Les DJI MIC 2, comme leurs prédécesseurs, ont un avantage capital lorsqu’on enchaine les interviews, les tournages vlogs en déplacement, en voyage, lorsqu’on est JRI ou vidéaste de mariage, c’est leur côté Plug and play.

 

On ouvre, on sort, on plug, on tourne ! C’est très rapide, très simple à utiliser avec un boitier ou un smartphone, même avec l’Osmo Pocket 3 avec lesquels ils échangent sans récepteurs via le Bluetooth, tout comme avec l’Osmo Action 4, c’est une excellente nouvelle, car en plus de pouvoir les utiliser avec sans récepteur, ils peuvent même les commander à distance pour lancer ou interrompre l’enregistrement vidéo.

Utilisation des DJI Mic 2 avec la DJI Osmo Pocket 3

Ils s’installent en deux secondes par la petite pince intégrée, classique, ou avec l’aimant au travers de vêtement léger. D’ailleurs, un petit détail, comme ceux qui font toute la différence, l’aimant peut également se positionner dessous pour être utilisé plus discrètement en micro de table.

En parlant de discrétion, c’est sur ce point que va commencer la troisième partie, plus orientée test et comparaison avec les micros RODE WIRELESS GO que je vais d’ailleurs retirer pour poursuivre le tournage avec les DJI MIC 2 afin de vous faire votre propre avis.

 

3. COMPARAISON ENTRE DJI MIC 2 ET RODE WIRELESS GO

Des micros sans-fil de ce type, on en utilise depuis des années. Et en tant que vidéaste, ancien JRI, j’ai toujours recherché la discrétion en essayant de les dissimuler. Désormais, la tendance fait la part belle à ces dispositifs et DJI le prouve en en faisant presque un élément de décor.

Si certains usages le plébiscitent, ça ne sera en revanche pas le cas de tous.

Si RODE propose de base dans son pack « PRO » très complet, deux micros Lavalier, les fameux micros-cravates, beaucoup plus discrets, ce n’est en revanche toujours pas le cas de DJI dans ce pack DJI Mic 2.

Mais qu’à cela ne tienne, le constructeur propose désormais de les acquérir à l’unité.

Voici les DJI Lavalier MIC.

DJI Mic 2 VS RODE Wireless GO

Pour comparer ce qui est comparable, notamment au moment de l’addition, on ajoutera donc 2 DJI lavalier Mic à la facture.

 

La qualité sonore

Côté qualité sonore, la nouveauté majeure des DJI MIC 2, ce n’est pas le nouveau design, mais une information importante pour les puristes et que l’on attendait sincèrement, le 32 bits en virgule flottante.

Pour rappel, ça signifie clairement qu’il s’agit de son en haute définition, le microphone va enregistrer beaucoup plus d’informations que précédemment laissant la possibilité en postproduction d’agir plus en profondeur pour améliorer le rendu en réduisant efficacement certaines fréquences par exemple ou en permettant plus de largesse sur les gains, sans distorsion ni perte, pour reproduire le plus fidèlement possible le son capté, des cris stridents aux chuchotements.

La différence est colossale avec un fichier de 16 ou 24 bits à virgule fixe, seul inconvénient d’ailleurs de l’enregistrement interne qui se limite à 24 bits.

 

Le 32 bits est beaucoup plus sécurisant et évite les situations inconfortables en offrant beaucoup plus de possibilités en postproduction sur le gain, que vous y compreniez quelque chose ou non à la postproduction audio. 

Pensez à l’activer en cliquant sur l’icône correspondant dans le menu une fois les émetteurs allumés. Tous les réglages que vous appliquez restent enregistrés démarrage après démarrage, rassurez-vous.

Comme vous avez pu le constater par vous-même lors de l’enregistrement de cette vidéo, il parait très difficile de les départager sur la qualité sonore, tous les deux en 32 bits, et je ne m’y risquerais pas. Ils ont tous les deux le gros point fort de faire toute la clarté sur la voix. Le travail est remarquable pour atténuer les bruits ambiants. Avec une réduction du bruit intelligente, couplée si je puis dire au 32 bits, DJI fait un vrai bon en avant.

La restitution est cependant très différente. On sent que DJI instrumentalise un peu plus le résultat numériquement en accentuant, peut-être parfois trop, les aigus, la clarté alors que RODE tant simplement à offrir un rendu réel.

 

Et c’est encore plus flagrant lorsque l’on active la nouvelle fonction Réduction de bruit générée par l’IA sur les DJI, d’une simple pression sur le bouton Power des émetteurs, qui fait passer la led latérale en jaune/vert clair, signe d’activation.

C’est très efficace, ça isole vraiment le son de votre voix, à vous de juger selon l’environnement si c’est nécessaire ou non de l’activer, mais il faudra retenir que ça ne doit pas être systématique. Ça transforme légèrement votre voix en un son robotique.

Pour ces deux-là en tout cas, avec ce type de produit on est au sommet de la pyramide et il est grotesque de tenter de les comparer pour l’heure, sur ce créneau, avec des modèles inférieurs, tant par la facilité d’utilisation que par la qualité.

 

C’est de mieux en mieux et c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il ne doit pas vous échapper, l’un comme l’autre, que c’est avant tout pour l’enregistrement de voix qu’ils sont dédiés. Ça n’empêche pas de faire autre chose, mais ce ne sont ni des micros canons, ni des micros d’ambiance, encore moins d’ASMR.

Ils sont omnidirectionnels, ils captent donc l’intégralité des sons avant de faire le tri au traitement. Et donc à contrario, vous ne pourrez pas agir sur ce point, faut pas pousser quand même!

Pour les musiciens, les ingénieurs sons et les passionnés de captations sonores, vous comprendrez évidemment ce que je veux dire.

Pour les plus novices, par pitié, je ne le répèterais jamais assez, arrêtez d’utiliser les bonnettes anti-vents en intérieur, c’est totalement inefficace, vous risquez simplement d’ajouter des bruits de frottements indésirables ou au mieux vous ridiculiser.

 

Même si je comprend qu’elles vous plaisent, car elles sont douces et s’adaptent parfaitement avec l’ergo qui prend la place de la prise micro Lavalier et qu’elles semblent vraiment de qualité.

D’ailleurs, pour les avoir testées en extérieur, même s’il y a peu de vent lors du test vidéo, je vous l’avoue ce qui est bien rare ici à Perpignan, je peux vous dire qu’elles répondent parfaitement à leur objectif et que la suppression du bruit intelligent, nouveauté de ces DJI MIC 2, est à l’œuvre pour restituer un son idéal.

Côtés specs toujours, les RODE WIRELESS PRO disposent d’un enregistrement interne de 32 Go, contre 8Go chez DJI. Avec 32Go, vous enregistrerez ENVIRON 40h, contre 14h sur 8 Go. Ces données sont fournies par les constructeurs.

Ne confondez pas le temps d’enregistrement avec l’autonomie exprimée également en heure :

• 6h chez DJI, 7h chez RODE;
• 18h avec la station contre 21h pour celle du Wireless Pro.

Ces stations de charge, outre le transport en sécurité, elles ont aussi leur rôle à jouer. Puisque chez DJI on la placera dans la petite sacoche avec sa dragonne alors que chez Rode, il y en a une pour les dispositifs et une pour le transport des accessoires.

Outre l’autonomie plus importante, chez RODE, en plus de la recharger, lorsque vous la branchez à votre ordinateur, aussi facilement qu’un disque dur externe, vous aurez accès à tous les dispositifs et aux fichiers qu’ils contiennent. C’est très pratique pour récupérer ses pistes, faire la mise à jour ou les réglages de toutes les fonctionnalités des microphones via l’application Rode Central.

Dommage que DJI ne l’ai pas copié, ça évite de tout sortir avec les files et compagnies.

À contrario, pour équilibrer la balance des arguments, car je veux essayer de ne pas vous influencer pour l’un ou l’autre dans votre choix, c’est trop difficile, on en parlera en conclusion.

 

Vous aurez remarqué que les RODE sont légèrement plus imposants, plus sobres, et que l’accès au menu et aux paramètres est moins intuitif avec les boutons pour se guider.

Ce n’est pas une présentation des RODE WIRELESS PRO, mais plutôt des DJI MIC 2 alors je ne veux pas pousser cette présentation, mais vous donner les principaux points de différenciation. 

 

La portée

Est-il encore nécessaire d’en parler? 260m pour les RODE et 250m, limité à 160m en norme CE pour les DJI. Je dois vous avouer que je ne me suis pas amusé à 200 m de mon boitier pour les comparer, ça suffit amplement à la très grande majorité d’entre nous, en 2.4 Ghz.

 

Un point important que je dois préciser pour les pros, le Timecode n’a toujours pas fait son apparition chez DJI. Il permet de synchroniser facilement les différents micros et caméras d’un tournage. Ce n’est pas primordial pour nombreux d’entre nous, mais pour ceux qui les utilisent, je sais que ce sera décisif dans leur choix et les Rode en disposent.

 

Tarif

Les DJI MIC 2 sont disponibles

• à partir de 219€ en version solo avec un émetteur, un récepteur, les adaptateurs, une bonnette anti-vent et une sacoche de transport.
• En version duo, avec un émetteur de plus et sa bonnette extérieure, la station d’accueil et sa batterie de 15 heures : 349€.

• Il faudra y ajouter 2 DJI Lavalier Mic en plus, à 39€ l’unité, pour les comparer avec les mêmes armes au RODE, soit 427€ pour l’équipement complet contre 499€ pour les WIRELESS PRO du leader dans le domaine.

Une parenthèse d’ailleurs sur les DJI Lavalier Mic pour vous dire que vous pouvez utiliser n’importe quel autre modèle surtout que DJI, qui les propose pour plus de discrétion à quand même laissé sa sérigraphie en bonne place sur la pince, ce n’est pas très futé à mon sens.

Et autre détail important les concernant, même s’ils se pluggent très bien et solidement, ils ne disposent pas, contrairement aux RODE, de verrouillage. Mais la petite pince derrière est dotée d’un passe câble pour plus de sécurité.

Pour 39€, il n’y a même pas de bonnette anti-vent, uniquement celle de base. Il faudra en ajouter à votre panier.

 

Alors, RODE WIRELESS GO ou DJI MIC 2?  C’est vraiment difficile, ça se sera à vous d’en juger.

 

Je ne crois pas avoir oublié de différences dans la présentation de leurs specs et la qualité audio, si c’est le cas, je vous invite à contribuer en commentaire à cet article ou à m’écrire sur mon compte Instagram.

Juste avant la conclusion j’allais oublier de vous parler de mon fil rouge, petit clin d’œil sympa de DJI avec ce produit. Personnellement, c’est la première fois que je vois ça, peut-être que je n’y avais jamais fait attention. Les DJI Mic 2 sont livrés avec une série de stickers, de skins pour les personnaliser, les décorer, voilà, je trouve ça sympa.

 

4. MON AVIS sur les micros DJI Mic 2

En conclusion, en me focalisant maintenant que sur les DJI MIC 2, objet de cette présentation quand même, très clairement, autant que le permet la clarté du son de ces MIC 2, cette nouveauté n’est pas faite pour les possesseurs du DJI MIC de première génération.

Même si le design, l’esthétique a été revu et épuré avec succès pour notre plus grand plaisir et qu’ils sont vraiment très réussis, ils ne justifient pas un remplacement.

Si l’ajout du 32 bits et la réduction de bruit intelligent sont très importants pour vous, essayez d’améliorer votre prise de son, par un positionnement plus juste et un meilleur réglage de gain en monitorant votre prise, peut être que cela suffira à améliorer nettement le résultat. Sans ça j’ai peur qu’il en soit de même avec le nouveau modèle.

En revanche, ces DJI Mic 2 pour un premier équipement ou une montée en qualité, resteront un choix sans risque, pour quiconque souhaite s’équiper avec ce type de matériel et on ne cessera de répéter à quel point la qualité sonore à une grande importance dans vos réalisations. Ce n’est pas sur ce poste de dépense qu’il faut tronquer au grand dam de trop nombreux d’entres nous qui nous focalisons sur la caméra et ses optiques.

Il y a quand même un truc qui me manque sur ces modèles, pourtant déjà essayés par RODE, avec la fonction MeMic, c’est la présence d’un microphone sur le récepteur et qui permet lors de l’enregistrement de plans de coupe, ou lors de direct, d’enregistrer votre voix sans avoir a ajouter un dispositif émetteur.

Peut-être une future amélioration?