Bienvenue à toutes et à tous sur le site de Monsieur Jesaistout! Vous êtes au bon endroit si vous êtes passionné de drone, de matériel photo et vidéo.
Cet article est issu de la vidéo YouTube de Monsieur Jesaistout.
Avoir une chaine YouTube c’est parler de ce que l’on aime, c’est échanger sur les sujets d’actualité qui nous concernent. C’est également tester les nouveaux produits et services puis échanger avec la communauté, sur les réseaux, les commentaires. Et c’est aussi répondre aux marques qui nous sollicitent.
Pour une petite chaine comme la mienne, je suis inondé de demandes un peu farfelues, d’entreprises chinoises qui vantent des produits innovants exceptionnellement à des tarifs de fou.
Il faut trier le vrai du faux et ne pas passer à côté d’un bon produit qui ferait le même travail que les marques connues et reconnues.
Entre les prises de courant connectées, les détecteurs de fumée, les lampes torches, et j’en passe… L’une d’elle a retenu mon attention, car elle commence à se faire remarquer et j’ai voulu tester par moi-même. Je dois préciser que cette vidéo est n’est pas rémunérée, et que je n’ai pas reçu de menace pour dire ce qui va suivre.
Je vais vous présenter le moniteur externe ANDYCINE C5. Peut-il remplacer, surement pas, mais rivaliser peut-être, avec l’ATOMOS Ninja 5 qui est mon quotidien?
C’est ce que l’on va voir, c’est parti !
Moniteurs externes
Les moniteurs externes très souvent enregistreurs également, sont très pratiques, bien que pas indispensables, ils ont un tas d’utilités.
Améliorer votre cadrage en premier lieu, veiller à une bonne exposition, appliquer une colorisation immédiate sur vos images tournées en profil plat, D-LOG, V-LOG ou autre pour anticiper le résultat final, etc. Bref, ils sont commodes!
Équipés d’une batterie pour être utilisés en extérieur ou par un cordon d’alimentation, il en existe de très nombreux modèles.
Une marque fait figure de leader sur le marché ATOMOS avec un modèle bien, très bien connu, le Ninja V. Pour autant, il a un coût élevé, très élevé pour beaucoup d’entre nous, plus de 500€, sans compter ses accessoires, qui font rapidement monter l’addition, dès lors qu’on lui ajoute un SSD de stockage, propriété de la marque bien sûr pour rester dans le format compact, en fonction des capacités, on approche très rapidement les 1000€ comme ici.
Et l’on en vient à se demander si c’est vraiment nécessaire pour des profils comme le mien, tournage de films institutionnels, vidéo corporate, reportages…
Autant dire que ça ne devient pas la priorité des vidéastes qui se tournent pour certains, vers des marques moins connues et plus accessibles.
Sans prétention donc, c’est dans cette cour-là qu’on devrait jouer dans les prochaines minutes pour découvrir et partager mon analyse sur cet ANDYCINE.
Je vais vous partager mon avis sur ce matériel, peut-il faire le job simplement pour ceux qui n’ont pas un budget illimité? Ça va vous surprendre !
Et l’on va débuter par son prix, à ne pas perdre de vue pour comparer avec les mêmes armes : 299€ sur Amazon ou sur le site de la marque.
Présentation du pack ANDYCINE C5
D’abord, bien que je l’ai déballé pour les tests, cela fait plusieurs mois que je l’utilise. Je suis très à la bourre sur les tests produit, l’actualité drone étant très chargée, on peut souligner malgré son prix, la housse de transport soignée qui l’accompagne.
Elle est bien finie, renforcée, elle a l’air qualitative et le protège bien durant le transport.
À l’intérieur on y trouvera le moniteur évidemment, une petite house avec le grip de fixation sur la griffe standard des boitiers, elle est orientable et livrée avec une clé Allen pour la verrouiller.
Une batterie NP-F330, c’est un standard utilisé par SONY, j’ai déjà toutes mes torches LED qui fonctionnent avec, très bon point. Elle fait 2200 mAh, ce n’est pas énorme.
Par contre, je trouve ça super de pouvoir la recharger directement avec le câble USB vers USB-C fourni, plus besoin de chargeur et en plus la aussi c’est standard. On court plus après les accessoires spécifiques!
Elle dispose même dessous de petites LED de niveau de charge avec un petit bouton pour savoir où vous en êtes, sans avoir à la plugger au moniteur. Ce n’est pas révolutionnaire, mais bien pratique.
Cette batterie à une durée d’utilisation d’un peu plus d’une heure, je l’ai moi-même contrôlée. Une batterie supplémentaire vous coutera à peine plus de 10€ pour 2900 mha, ne vous en privez pas!
Il en existe de grandes capacités, mais qui alourdissent très vite l’ensemble et vous déséquilibre un peu, j’ai cessé de les utiliser.
Derniers accessoires, un câble mini-HDMI, vers HDMI. Lorsqu’on a un boitier avec ce petit connecteur « de merde » qu’est le mini HDMi, comme sur le Panasonic S5 qui me filme, on pourra l’utiliser.
Il se casse tellement facilement sur les côtés des boitiers, même avec une pince à clapper, que j’en ai déjà plein d’avance. Je n’ai pas eu besoin de le déballer, c’est déjà le cas lorsque j’utilise mon ATOMOS.
Il y a aussi, un petit manuel. Ne vous inquiétez pas, bien sûr que je ne l’ai pas lu. Et un mini-chiffon en microfibre pour enlever les traces. Cela en revanche, c’est toujours indispensable.
Moniteur ANDYCINE C5
Il dispose d’un écran IPS en full HD de 1920 x 1080 de 5,5 pouces, tactile, avec, je vous le dis tout de suite car c’est cette caractéristique qui a attisé ma curiosité, elle dépasse de nombreux autres : 3000 nits de luminosité, c’est énorme !
On peut espérer une parfaite lecture de l’écran, même en plein soleil, on va le voir! En plus, sa luminosité s’adapte à l’environnement si vous le souhaitez pour pas trop attirer l’attention dans les lieux sombres.
Sur les contours, côté connectivité, pas d’oubli, mais pas non plus d’innovation, un port HDMI IN, entrée, qui acceptera du 4K 60 hzt, et un HDMI out, sortie, oui, je suis bilangue.
Une prise casque, jack 3.5, toujours là, on n’est pas chez APPLE, le bouton marche/arrêt, le bouton de navigation dans les menus, qui fait doublon avec l’utilisation du tactile, mais utile en hiver lorsqu’on a des gants je pense.
À droite au milieu des espaces de ventilation, un pas de vis standard 1/4 de pouce, que l’on retrouve sur le dessous. Bien pratique, vous choisissez ainsi l’installation portrait ou vertical, c’est à la mode, et dans le menu vous pourrez bien sûr choisir l’orientation de l’affichage ce qui vous permettra de l’installer comme bon vous semble dans n’importe quel sens.
Avec l’utilisation sur un Ronin, par exemple, c’est idéal pour le tournage de story ou contenu destiné aux réseaux sociaux.
Dessous, un emplacement SD. Attention, inconvénient, ou avantage pour ceux qui ont de gros doigts, elle ne rentre pas intégralement.
Alimentation externe possible avec, là aussi du standard en 12v et même une sortie en 8V pour un accessoire comme une torche LED ou un émetteur sans fil.
Vous pourrez plugger votre émetteur sur la batterie factice, je précise, aucune charge possible. Personnellement, c’est la première fois que je vois ça, je trouve cela original et bien pensé.
À côté, on trouve l’emplacement batterie qui se lock avec un bouton, c’est pour ça que je vous disais qu’elle peut-être utilisée à l’envers.
Sur cette découverte 360, on peut regretter l’absence de deux ports batteries pour laisser tourner le moniteur pendant leur remplacement lors de captations événementielles par exemple. Bon, c’est un détail, mais je le précise. À ce prix là on ne peut pas tout avoir.
Après ce tour du propriétaire, on va parler du MENU, des possibilités, du support que ça apporte.
Fonctionnalités
Mais avant, je voudrais être honnête, très souvent, personnellement, au-delà de la fonction enregistreur que font certains moniteurs « enregistreurs » et que j’utilise beaucoup sur le SSD du Ninja.
Personnellement, mon utilisation s’arrête là.
J’ai toujours réglé mes boitiers depuis le menu de l’appareil différemment et non via un moniteur externe que je n’utilise que pour m’assurer d’un bon cadrage, du vumètre pour le son et éventuellement en fonction de sa qualité, pour mon exposition.
Dans le feu de l’action, pour les prestations qui sont les miennes en évènementiel, institutionnel et corporate, je vous le disais, je règle tout avant le tournage.
Je vais simplement contrôler mon point, que le focus, la netteté soient corrects, la ou je le souhaite et que mon image soit correctement exposée.
Mais avec le ANDYCINE C5, vous pouvez aller beaucoup plus loin.
- Appliquer vos LUTS colorimétriques, vos calques sur votre retour pour avoir un aperçu du résultat final.
- Vous pouvez régler la luminosité, le contraste, la colorisation de votre retour. Et oui, il faut qu’il s’approche le plus de la réalité, même si ce n’est pas une bonne idée de lui faire confiance, c’est trop léger. C’est un retour vidéo, mais pas un écran étalonné non plus.
- Vous pouvez ajouter l’affichage de l’histogramme ou du zébra pour contrôler votre exposition.
- Ajouter différents quadrillages pour l’aide au cadrage. Zoomer si vous le souhaitez.
- Faire basculer l’image, dans un sens ou l’autre, je vous l’ai dit.
- Ajouter un focus peaking pour contrôler votre mise au point, le vumètre pour le son transmis par l’HDMI, puisqu’il n’a pas d’entrée micro attention.
- Et enfin, on peut aller beaucoup plus loin pour les plus férus, l’affichage des vectorscopes, utilisez la pré-visualisation du cadrage anamorphique, appliquer une colorisation personnalisée…
Mon avis
Bilan sur son utilisation, sur quelques prestations, vous l’avez vu, je vous l’ai partagé sur mon Insta depuis plusieurs jours.
- Première chose essentielle : pensez à mettre le firmware à jour, disponible avec une simple recherche web de leur site. C’est très facile avec le port SD qui est fait pour ça. Il est limité à des cartes de 64Go, j’ai essayé plus sans succès. Et ce n’est pas fait pour enregistrer dessus.
- Durant le fonctionnement, il est bruyant, donc attention avec sa proximité avec un micro, mais vraiment pas plus qu’un Atomos. Je dois juste le préciser pour ceux qui l’ignorent, les ventilateurs sont placés sur les côtés.
- Le tactile, il est utilisable, même s’il y a la molette qui a la même utilité, ce n’est pas « folichon », mais cela fonctionne très bien. Les menus manquent de Design même s’ils viennent d’être revus avec le nouveau firmware. En tout cas, ils sont très intuitifs, c’est très facile de trouver ce que l’on cherche.
- Son poids avec la batterie, 360 grammes, c’est très bien, assez léger.
- La luminosité, 3000 nits, c’est puissant, presque éblouissant, c’est son gros point fort. Ça justifie en tenant en prenant en compte son prix que ce test est satisfaisant. Ça fait le job, oui, ça fait le job, c’est très bien, pratique pour un contrôle, un retour cadrage.
Surement moins risqué qu’un Ninja 5 pour emporter sur une prestation ou l’on baroude un peu ou lorsque l’on débute et qu’on n’a pas trop de budget.
On n’aura pas moins de fonctions que d’autres.
Un point de vigilance sera toutefois à noter; je le rappelle, la nécessité, lors de vos premières utilisations, de bien paramétrer, étalonner votre écran avec la couleur de votre boitier.
Au début, il me mettait une peau très rouge, mal colorisée et trop contrastée, un truc vraiment gras. Prenez-le pour ce qu’il est, un retour vidéo lumineux, pratique pour l’extérieur et pas cher, rien de plus. Le reste, la colorisation, on la contrôle sur son boitier!
Et puis par Amazon, vous avez la garantie, 2 ans, qu’il gèrent eux-même, on ne risque pas grand-chose.
J’espère que ce retour, ce partage d’avis, vous a plus, c’est une belle découverte pour 300€. J’ai hâte de vous en faire découvrir d’autres!