Présentation complète, test et mon avis sur ce drone idéal pour les vidéastes, photographes et créateurs qui voyagent ou se passionnent pour la photo et la vidéo par drone.
Bon, on ne va pas se mentir, on tient ici avec ce DJI AIR 3S, l’une des sorties de l’année.
On attendait tous avec impatience le successeur du DJI AIR 3, critiqué par les propriétaires du AIR 2S qui ont focalisé sur la taille du capteur.
DJI était alors passé d’un capteur de 1 pouce sur le AIR 2S, à un de 1/1,3 pouce, plus petit, sur le Air 3, accompagné en revanche d’un second capteur de même taille, une télécaméra, qui faisait son apparition, et que j’ai personnellement adoré, qu’ils ont repris sur ce AIR 3S.
DJI a surement entendu les critiques du modèle précédent et équipé le 3S d’un capteur principal de 1 pouce, tout en conservant le 1/1,3 pouce de la télécaméra, mais surtout, avec une attention toute particulière accordée à la plage dynamique qui s’étend sur 14 stops, contre 12 sur le Air 3. De quoi filmer désormais avec des conditions de luminosité inférieure et avec un plus grand capteur.
Est-ce que cela va mettre tout le monde d’accord? On va tenter d’y répondre!
Vous allez avoir le droit à l’un des test les plus détaillé jamais réalisé sur le blog. C’est une véritable belle mise à jour et je ne voulais passer à côté de rien.
Je précise que ce drone m’a été envoyé il y a plusieurs semaines par DJI, alors oui, je ne vais en dire que du bien! Non, plus sérieusement, que l’on ai touché de l’argent ou non, ce n’est pas un problème pour être honnête. Lorsqu’on t’envoie un produit à presque 1500 euros pour en parler, oui, cela reste une collaboration, c’est du sponsoring, mais libre à chacun de conserver ou non, son éthique et je ne compte pas changer la mienne pour ça, même si je suis désolé, il n’y a pas grand chose de négatif à dire sur celui-ci!
Dans cet article issu de la vidéo YouTube Monsieur Jesaistout, nous allons tout passer en revue :
- la présentation détaillée
- les capteurs
- les spécificités
- tests vidéo
- tests photo
- les différents modes
- son comportement en vol
- l’autonomie
- les radiocommandes
- la réglementation
- ses tarifs
- mon avis
1. PRESENTATION DU DJI AIR 3S
1.1 La nacelle
Le DJI AIR 3S est d’une très belle finition. La première chose que l’on remarque c’est la proéminence de cette nouvelle nacelle, qui est légèrement différente du AIR 3, plus grosse.
1.2 Nouveau capteur
Si globalement cela reste le même châssis, on remarque une légère modification de la face avant, avec l’arrivée d’un nouveau capteur, une première chez DJI sur les drones de la gamme consumer : un LIDAR.
Ce capteur LIDAR va vous permettre de détecter de façon beaucoup plus sécurisé, la présence d’obstacle sur l’avant. Là où un capteur optique et ToF comme il y en a sur les côtés et dessous interprètent les images, le LIDAR lui, envoie un signal qui par écho en le réceptionnant à son retour va donner une distance précise à l’obstacle et rien ne lui échappe.
1.3 Poids et dimensions
Il pèse 724 grammes, en gros, 21cm de long, sur 10 de large et 9 cm de hauteur plié.
Déplié, il mesure presque 27 cm sur 32 et 10 cm de hauteur, c’est légèrement plus que le Air 3, quasiment identique.
1.4 Stockage
Autre nouveauté, Le DJI AIR 3S dispose d’un stockage interne de 42 Go, contre 8 Go sur le Air 3, en plus de son stockage externe sur carte microSD jusqu’à 1To.
Cela commence a être confortable pour les têtes en l’air qui oublient leur carte. Vous y aurez accès via le port USB-C sous la petite trape, au dessus de l’emplacement microSD.
1.5 Atterrissage
Dessous, on conserve les deux capteurs optiques, les deux capteurs de positionnement et la LED pour faciliter les atterrissages nocturnes.
Les hélices quant à elles n’ont pas changé, elles sont similaires au AIR 3.
2. LES CAPTEURS
Le DJI AIR 3S a deux caméras, deux capteurs séparés :
- un grand angle, équivalent à 24mm en plein format. C’est un CMOS de 1 pouce de 50 millions de pixels, son ouverture est fixe à f1.8. Il sera très lumineux.
- une télécaméra, équivalent à 70mm, c’est un capteur de 1/1,3 pouce de 48 millions de pixels avec une ouverture fixe également, celle-ci à f2.8.
3. LES SPECIFICITES
3.1 Coté photographie
Le capteur principal, le 24mm, produira une image de 8192 par 6144 pixels et le 70mm, une image de 8064 sur 6048, les deux aux formats JPEG et DNG, que ce soit en 12 ou en 50 millions de pixels pour le 24mm, ou en 12 ou 48 pour le 70mm.
Il dispose d’un mode rafale. Vous pouvez réaliser jusqu’à 7 photos en 12 millions de pixels et 5 en 50 ou 48 millions.
3.1 Coté vidéo
La télécaméra, comme la caméra grand angle propose du 4K jusqu’à une cadence de 120 images par seconde et du fullHD jusqu’à 240 images par seconde, là ou jusqu’alors nous étions à 100 en 4K et 200 en FullHD.
On a toujours de la prise de vue verticale, une fois recadrée automatiquement, en 2,7K et en FullHD jusqu’à 60 images par seconde, quelque soit le capteur.
3.1 Coté compression
Le format d’enregistrement unique est le MP4 aux codecs H264 et H265, le HEVC avec un bitrate de 130 mégabits par seconde.
Ce sera du 4:2:0 8 bits en normal et 10 bits en HLG et D-LOg M.
Ne vous attendez pas à une grande qualité, c’est essentiellement destiné à l’observation, mais pas à des réalisations audiovisuelles.
Pour la plage d’utilisation de la nacelle du Air 3S, on ne change rien comparé au modèle précédent, de 60° à -90° sur l’axe du tilt. Dommage que DJI ne propose pas une nacelle qui tilt à 90° de haut en bas, peut être un jour.
4. TESTS VIDEO
Quelque soit le mode, le DJI AIR 3S en condition de luminosité normale ne souffre d’aucun défaut, c’est très bon et même professionnellement, la vidéo est parfaitement exploitable pour les voyageurs, les vidéastes et photographes qui partageront sur YouTube ou d’autres réseaux sociaux, voir même plus, sans parler de grosses productions.
4.1 Le mode HLG
Il est est incroyable, un vrai gros boost. En 10 bits, l’image apparait beaucoup plus dynamique, sans aucune post-production, de façon naturelle. Il n’y a plus qu’à filmer et à partager aussitôt.
4.2 Le mode normal
Pour le mode normal, ou en D-LOG M qu’il faudra obligatoirement étalonner pour ajuster et appliquer un lut, si vous le souhaiter, c’est très bon. Jugez par vous même.
4.3 En basse luminosité
Là où vraiment on peut commencer à parler de véritable Game Changer, c’est dans les conditions de basses luminosités et là, comme vous pouvez le constater, je l’ai volontairement poussé très loin, à la limite de la nuit aéronautique pour voir de quoi il était capable.
Sans excès de traitement, c’est très qualitatif, le bruit numérique à été adouci, sans créer selon moi le côté pastel très dégradé. C’est plutôt bien fait, il reste du détail pour de si petits capteurs, c’est une belle progression. Cela ouvre de nouvelles possibilités pour immortaliser sereinement à partir de la gamme des DJI Air des couchers et des levers de soleil.
Je vous le disais en introduction, il a gagné 2 STOPS de plus, soit 14 STOPS. C’est dans ces situations que les drones MINI, AIR et Mavic de DJI avaient besoin de progresser. C’est une plage dynamique plus étendue accompagnée d’un traitement réussi.
5. TESTS PHOTO
Je suis vraiment bluffé par la qualité de ces deux capteurs.
Je vous montre quelques exemples retouchés et non retouchés pour vous faire votre propre avis pendant que je vous donne un premier avis sur la qualité photographique du Air 3S.
On constate, c’est certain, une réelle amélioration de la dynamique. Il suffit d’observer les endroits sombres, on conserve du détail que ce soit sur le capteur d’un pouce à 24 mm ou le 1/1.3 pouce du 70mm, ils sont pourtant différents mais l’amélioration est visible sur les deux.
La stabilisation également du drone est tout simplement dingue et évidement elle vient contribuer à cette amélioration, même dans des conditions très difficiles.
Lors de ces tests, il y avait beaucoup de vent, et même la télécaméra s’en est sortie. On conserve un résultat tout à fait convenable pour un si petit drone, avec un budget autour de 1100€, on le verra.
Pour le grand angle, dans ces conditions, c’est presque irréprochable. DJI a fait un travail remarquable sur ses drones, vraiment mais j’aime particulièrement le 70mm pour le côté créatif.
Il permet de jouer beaucoup plus sur les profondeurs et les différents plans. C’est de très bonne qualité et cela conviendra parfaitement à beaucoup de photographes pour faire de la communication, pour créer afin d’illustrer les réseaux sociaux dans des bonnes conditions de luminosité.
Sur le 70mm ce n’est pas très beau, en plus, à ISO 400, ce qui est beaucoup trop pour ce type de capteur, j’ai du réduire à une vitesse d’obturation de 1/50e, ça ajoute du flou de bougé.
Le 24mm, grand angle, s’en sort beaucoup mieux évidement.
Vous pouvez améliorer la qualité de vos images dans ces conditions, en réduisant de 50 ou 48 à 12 Millions de pixels vos photos. Il s’en sort beaucoup mieux. C’est très correct même si on n’en fera pas encore des tirages.
Voilà, c’est mon analyse.
6. LES DIFFERENTS MODES
Les fonctionnalités sont nombreuses et très complètes.
J’ai évoqué déjà en introduction la nouvelle fonction SMART RTH pour le retour au point de décollage sans positionnement satellite, dans des environnements à faible luminosité, c’est très rassurant, tout comme la détection omnidirectionnelle du système optique binoculaire et des capteurs infrarouges, en plus du LIDAR, que je vous ai déjà décris, à l’avant.
Cela offre une bulle de protection rassurante.
6.1 Les modes de prises de vue
En photo, on a toujours le mode prise de vue unique évidemment, le mode AEB pour réaliser une série de photos à expositions différentes et ainsi créer par assemblage en post-production, vos photos en HDR, en 3 ou 5 prises.
Le mode rafale, également en 3 ou 5 prises pour ne pas rater le moment fatidique que vous tentez d’immortaliser et la photo à intervalle de 5 secondes à 1minute entre les prises pour réaliser des timelapses.
En vidéo, le mode normal ou ralenti, jusqu’à 240 images par seconde en 1080P, le FullHD, peu importe le profil colorimétrique sélectionné, mais pas de prise de vue vertical sur ce mode, contrairement au mode normal en 2,7K.
Le mode Mastershots, pour composer automatiquement un petit clip à partager. Le tout est réalisé automatiquement durant 2 à 3 minutes, puis assemblé par l’AI pour vous proposer un petit clip prêt à partager sur lequel vous pouvez même très rapidement ajouter une photo.
Les Quickshots, sur la même base, qui vous permettent une fois sélectionnés de réaliser des vols aux trajectoires prédéfinies.
Les hyperlapses, générés en mode libre, cercle, course lock ou, de point en point que vous aurez défini avec les WayPoints préalablement.
Le mode panorama, qui évolue puisqu’il vous laisse libre de définir la zone souhaitée.
6.2 Le tracking
Le focus tracking est l’un des modes le plus sollicité par les passionnés. Sur le AIR 3S, il est vraiment très complet. Il vous permettra une fois sélectionné, de suivre un édifice, une personne, un véhicule, un bateau, bref, à peu près tout.
Soit vous sélectionnez une cible depuis votre écran avec un cliquer/glisser, soit vous appuyez sur l’icône « + » que vous propose DJI Fly si vous avez activé le Scan du sujet dans le menu.
Après cela, à vous de choisir, soit de tourner autour, le POI (Point of Interest, point d’intérêt), d’un côté ou d’un autre, même si vous vous déplacez et même si vous continuez de faire progresser votre drone en hauteur ou à distance, il continue à suivre la cible.
Vous pouvez également lui demander de rester immobile pendant vos déplacements, avec le Spotlight.
Ou enfin, vous pouvez même lui demander de vous suivre en se déplaçant, le plus utilisé je pense, l’Active Track. Dans ce dernier cas, vous sélectionnerez la position du drone par rapport à la cible qu’il suit en mouvement : Est-ce en parallèle, à droite ou à gauche, plutôt derrière, plutôt devant, etc.
DJI ne cesse d’améliorer cette fonctionnalité. Le vol est stable et encore plus sécurisé avec le LIDAR et la détection d’obstacles omnidirectionnelle qui reste active. Vous avez dans tous les cas, la radiocommande à la main, pour stopper via le bouton « Pause », qui est le même que le bouton « RTH » pour interrompre à tout moment le suivi. C’est limité à 50 mètres autour de vous, réglementation oblige, mais c’est suffisant pour ce type de fonctionnalité qui va surtout être utilisée pour se filmer seul.
Ce qui est intéressant également avec l’Active Track, c’est que tous les modes colorimétriques et les résolutions sont disponibles : le HLG, le D-Log M, le ralenti, etc…
6.3 Les Waypoints
Avec cette fonctionnalités Waypoints, vous allez pouvoir définir des points de passage du drone pour le laisser réaliser seule le parcours et attribuer à chacun de ses points, ou entre chacun de ses points, des actions :
- prises de vue photo,
- enregistrement vidéo,
- vitesse de déplacement,
- inclinaison de la nacelle,
- orientation du drone, etc.
Soit vous le programmez en réalisant une première fois le parcours à votre rythme, vous ajusterez dans un second temps la vitesse de déplacement globale, ou entre chaque point.
Soit vous le faites directement sur la carte, si votre radiocommande est reliée par wifi au réseau.
Ce sera peut-être un peu moins précis en revanche.
Ne vous étonnez pas, certains modes comme les Panoramiques, les Quickshots, le Suivi, ne sont disponibles qu’une fois le drone décollé.
6.4 La compatibilité avec les fonctions FPV
Une parenthèse et pas des moindre, le DJI AIR 3S est compatible avec le système FPV de DJI, composé de la Motion RC, des Goggles 2 ou des Goggles Intégra, jusque là, rien de nouveau.
Vous pourrez profiter de 75,6 kilomètres par heure de vitesse de pointe, comme le Air 3, et jusqu’à 97,2 kilomètres heure annoncé par DJI avec le vent dans le dos. Comprenez par là, qu’il ne sera pas bridé.
Cette polyvalence va plaire à beaucoup d’entre vous pour switcher d’un paisible vol pour immortaliser de beaux paysages, à un vol à sensation en immersion.
7. COMPORTEMENT EN VOL
Il est annoncé pour résister à des vents de 43,2 km/h. Je peux attester qu’il est capable de bien plus.
Cependant, après cette limite, il ne sera pas capable de rentrer seul à son point de décollage et c’est à vos risques et périls.
Je vous ai fait quelques enregistrements du drone au premier plan avec les images du résultat au 24mm puis au 70mm pour vous rendre également compte de la qualité de sa stabilisation. C’est bluffant, avec des vents à plus de 50 kilomètres/heure, le drone ne bouge pas et même avec la télécaméra, l’image est quasiment irréprochable. Voilà qui en satisfera plus d’un, moi le premier dans cette région très venteuse.
8. AUTONOMIE
Annoncé à 45 minutes en vol, 41 en vol stationnaire, c’est très confortable.
Durant mes tests, j’ai toujours largement eu le temps de faire scène par scène, ce que je souhaitais, toujours plus de 30 minutes avant de rentrer, même par temps fort, c’est suffisant. Même si cela pourrait encore progresser, ce n’est plus selon moi un axe capital d’amélioration.
Bien sur, cela dépendra aussi de la température extérieure. Il est donné pour une plage d’utilisation de -10 à 40 degrés.
Les batteries, se sont des nouvelles, mais on peut utiliser celle du Air 3 dans le Air 3S.
9. LES RADIOCOMMANDES
Libre à vous de la choisir en fonction des 3 packs proposés avec ce Air 3S, qu’on détaillera ensuite avec leur prix, la radiocommande que vous souhaitez utiliser entre la DJI RC-N3 et la DJI RC2.
Soit vous décidez de venir y mettre votre smartphone avec l’application DJI Fly, toujours, avec la DJI NC-N3.
Soit vous préférez utiliser la radiocommande DJI RC2 qui dispose d’un écran intégré en full HD de 5,5 pouces, d’une luminosité de 700 nits avec DJI Fly aussi.
Elles sont déjà connue pour piloter les Air 3, Mini 4 Pro et le récent Neo.
La transmission O4 est donnée jusqu’à 20 kilomètres. On sera plus près des 4 à 5 kilomètres dans la réalité, bien au delà de la distance autorisée.
Le retour vidéo en FullHD à 30 images par seconde sur votre radiocommande, sera quoi qu’il en soit très agréable, fluide et confortable pour piloter en sérénité.
10. REGLEMENTATION
Il fait moins de 900 grammes, il est classé C1. Vous pourrez donc l’utiliser en France, après l’avoir enregistré sur le site Alphatango et y passer dans le même temps, si ce n’est pas déjà fait, la petite formation et le QCM de la catégorie ouverte A1/A3, c’est facile et gratuit.
11. TARIFS
Il est proposé en 3 différents packs au lancement :
- le drone seul accompagné de sa DJI RCN-3 où vous devrez positionner votre smartphone à 1099€.
- Le DJI AIR 3S en pack Fly More combo avec le hub de chargement multiple, 3 batteries, des hélices de rechange et surtout les filtres que j’ai utilisé, déjà disponibles, avec la DJI RCN-3 à 1399€.
- Si vous le prenez avec la DJI RC2, comme je viens de vous le présenter, en Fly More Combo toujours, il vous en coutera 1599 €.
Pour rappel, le hub de chargement peut s’utiliser seul en batterie externe. Il a la capacité de recharger en une heure, simultanément les 3 batteries avec un chargeur 100W et il a même la capacité de transférer la charge restante des 3 batteries, sur la plus pleine, pour gagner une durée de vol supplémentaire. Vous avez un petit bouton sur le côté qu’il faut maintenir pour ça.
Les filtres
Un mot rapide sur les filtres, pour ceux qui choisiront le pack Fly More Combo.
Je trouve ça très bien que DJI les aient intégrs. Ils sont indispensables dans de nombreuses situations vidéos, pour diminuer la vitesse d’obturation et obtenir une image à l’effet cinématique.
Il y a le ND8, le ND32 et le ND128. Ils ne sont pas CPL et pas non plus adaptés à la pose longue, mais idéals pour la très grande majorité des créateurs.
12. MON AVIS
Pour conclure, mon avis avec l’éternelle question, est-ce qu’il faut changer, est-ce qu’il faut craquer?
J’aurais beau dire à chaque review qu’il ne faut changer votre matériel que si celui-ci ne vous convient pas. Certains comme moi sont devenus, bien malgré nous, addicts ou tout simplement passionnés.
Ce Air 3S, est-ce qu’il est mieux?
Résolument oui, c’est indéniable, on est ici dans un vrai step de matériel et de performances.
Le tarif reste abordable, le même qu’au lancement du Air 3 pour le premier pack et 50€ de plus pour les packs suivants. Mais là, on n’est plus dans un drone entrée de gamme, aux résultats contrastés au lever et au coucher du soleil. On a beaucoup plus de possibilités de l’utiliser, il sera très polyvalent et son encombrement est encore raisonnable pour ceux qui voyagent.
Avec un capteur de 1 pouce amélioré et le 70mm pour le compléter, que ce soit en photo ou en vidéo, en mode paysage comme portrait, on a tout ce qu’il faut.
En plus, la détection d’obstacles périphérique améliorée est très rassurante.
On est naturellement, encore monté d’un cran chez DJI avec ce AIR 3S, on a peu de chose à lui reprocher dans cette gamme, il vient clairement combler les défauts de son prédécesseur.
Ça devient très difficile de choisir entre les différents modèles du marché pour les photographes et vidéastes, amateurs comme professionnels, hésiteront entre un Mini 4 Pro, plus compact, mais beaucoup moins performants en qualité d’image.