Découverte du dernier de la gamme Enterprise : DJI M30T

Dans cet article, issu de la vidéo de notre chaine Monsieur Jesaistout, je vais vous présenter le DJI M30T. Je réalise des prises de vue aérienne depuis juin 2007. En hélicoptère, puis rapidement par drone depuis 2012 et j’ai eu la chance de tester de très nombreuses machines et matériels liés à cette activité, soit des acquisitions soit en test comme c’est régulièrement le cas sur cette chaine.

J’ai vu le métier de pilote de drone évoluer, s’installer même. Après une première vague de pilotes professionnels, le drone est rapidement devenu un outil qui s’utilise aujourd’hui pour de très nombreuses applications. Le nombre d’opérateurs dont c’était le métier principal comme moi a baissé, puis c’est reparti en hausse. Certaines industries nécessitent des pilotes expérimentés pour opérer sur des machines plus complexes, si ce n’est dans le pilotage, dans l’utilisation des capteurs en tout cas. Je pense à ArcelorMittal, le géant de l’industrie métallique ou même TOTAL pour l’inspection de ses plateformes.

Depuis plusieurs semaines maintenant, vous l’avez vu sur les réseaux sociaux, je l’ai largement partagé sur mon Instagram, j’ai la chance d’utiliser le DJI M30T, le dernier-né de la gamme Enterprise du fabricant chinois, leader sur le marché des drones civils et professionnels.

Après avoir découvert cette machine, vous comprendrez d’ailleurs aisément pourquoi, c’est une machine de guerre, et le qualificatif est plutôt approprié, car elle s’adresse principalement aux services de la sécurité civile : les pompiers, en premier lieu, la Police, la Gendarmerie et leurs forces d’intervention BRI, GIGN et tous ceux qui chercheront, où qui sont déjà spécialisés dans l’inspection, les visées FH, et la thermographie.

Le DJI M30T va vous faire gagner un temps fou grâce à sa souplesse d’utilisation inégalée et un haut niveau de technicité bien caractérisé d’ailleurs par son allure, il a de la gueule. Cette vidéo ne sera pas qu’une rapide présentation, mais un test également, j’ai eu la chance d’avoir le temps de dompter la bête, je l’ai depuis le début de l’été, j’ai déjà réalisé quelques vols avec pour des démonstrations aux institutions et je l’ai utilisé aussi avec les stagiaires au centre.

Présentation complète du DJI M30T, détaillée et préparée aux petits oignons, je pense qu’elle va vous plaire!

 

Premier fly

Pour commencer, pour ceux qui l’ignorent, ce M30T existe également en version plus light, identique en tout point, mais sans la caméra thermique, le M30, d’où la perte de son T -> M30/M30T.

Ça vous fait une présentation également du M30, il faudra juste retirer mes propos sur la présentation des fonctions liées à la caméra thermique.

Lorsque qu’on acquiert un Matrice 30 ou 30T, il est livré avec deux Flighs, deux cases très professionnelles, le matériel est transporté en sécurité, c’est rassurant.

Le premier, je commence par la fin pour garder le suspense, est le fly de chargement des batteries, le BS30 Battery station. Elle n’a pas vocation à les transporter, ne vous méprenez pas, juste les charger.

DJI déconseille le transport roule stockage même des batteries dans ce fly pour ne pas endommager les PIN de connexion. 

Le BS30 Battery station

Ce fly n’est pas équipé de roulettes dessous pour le transport, utilisez le fly principal. On le verra, il permet quand même de transporter 6 batteries, dont 2 dans le drone. 

Cette station de charge n’a pas de batterie intégrée, je le précise, elle permet simplement de recharger 8 TB30, les batteries des M30 et M30T donc, et 2 WB37 qui sont les batteries additionnelles de la DJI RC Plus. La radiocommande qui permet de le contrôler, que je vous présenterais.

On retrouve aussi ces batteries sur de nombreux produits DJI : le Smartcontroller Enterprise, les écrans Crystalsky, la station de base D-RTK2 par exemple…

Pour conclure, la station permet également de faire entrer les batteries en mode stockage à long terme, en actionnant le mode Storage. Le mode normal pour recharger votre batterie à 100% en 50 minutes et le mode charge rapide, en cas d’intervention qui va permettre de passer de 20 à 90% de charge en 30 minutes seulement.

Vous aurez toutes les explications à l’intérieur, c’est une vraie station de charge intelligente, à ne pas sous-estimer, en plus son format est bien pratique. 

 

LES BATTERIES

La petite, la WB37, couplée à celle contenue dans la radiocommande de la DJI RC Plus, vous permettra de passer de 3 heures d’autonomie fournies par les deux batteries internes à 6 heures.

C’est bien sûr une information importante pour les missions de recherche d’individu ou les inspections de fermes de panneaux photovoltaïques. 

Le temps de charge est de 71 minutes, son prix pour info : 57€50 HT.

Les TB30 procurent une autonomie maximum de 41 minutes pour 400 cycles de charge.

Attention, comme le M300RTK, il en faut deux pour décoller c’est pas 41 minutes X 2 en temps de vol.

Le système de doubles batteries permet une redondance en cas d’anomalie et de pouvoir les changer à chaud, une à une pour éviter d’éteindre le drone en cas de batterie faible et ainsi pouvoir agir, intervenir plus rapidement. 

Cette redondance avec la double batterie est également effective pour de nombreux composants des M30 et M30T, ce qui justifie en partie sa corpulence.

C’est une machine pour les missions de sécurité, et j’ajouterais en sécurité surtout!

Leur tarif unitaire 289€ ht. Information importante : ce sont des batteries intelligentes qui au-delà de 10° régulent elles-mêmes leur température, elles se réchauffent, pour se préparer au décollage. 

 

Deuxième fly

Allez, le second fly maintenant, l’antre de la bête, elle aussi est assez compacte.

On glisse à l’intérieur, le M30T, il y a 4 emplacements de batteries en plus de celle que l’on peut laisser plugger dessus je vous le disais. Attention, pas pour une longue durée!

Un emplacement four-tout, quelques documentations, le chargeur de la radiocommande en USB-C pour ses deux batteries internes, c’est sommaire, mais suffisant et la Dji RC PLUS, à sa pour être Plus elle est plus. 

 

DJI RC PLUS

Depuis son arrivée, c’est vraiment ma préférée, celle qui ne pilote aujourd’hui que les DJI M30 et M30T et qui pilotera, très bientôt, peut-être déjà à l’heure ou vous lirez cet article, le M300RTK. Elle est presque parfaite.

Elle est équipée d’un écran de 7 pouces LCD de 1200 nits, c’est énorme, le plus que proposait DJI jusqu’alors était les 1000 de la Smart controller et de la RC PRO. Cela vous offrira bien sûr une image contrastée, parfaitement lisible par tout temps, même en plein soleil. Sa résolution est de 1920 x 1200 pixels, une transmission améliorée en 1080P. 

En plus elle bénéficie de la norme IP54, elle peut donc résister aux projections d’eau, autrement dit être utilisée sous la pluie et oui, et de -20 à 50° C sous des températures extrêmes.

Elle dispose de 8 boutons personnalisables, 6 judicieusement placés autour de l’écran, un bouton 5D, 6 positions à côté et un au-dessus de la poignée gauche activable rapidement avec votre index.

Elle utilise le système de transmission OcuSync 3 Enterprise, un nouveau protocole, à 4 antennes réservées comme son nom l’indique à la gamme Enterprise, couplée si nécessaire à un module cellulaire DJI, plugable sous la radio, pour une prise en charge complémentaire via le réseau 4G.

Pour information il n’est pour l’heure pas utilisable en France. Autant vous dire que vous n’aurez pas de problème de retour vidéo jusqu’à 15 kilomètres, limité à 8 en Europe. Largement plus que ce qui est autorisé à utiliser en France. 

Alors, il faut savoir, même si on ne peut pas encore l’utiliser chez nous ça aussi, que le drone peut-être piloté avec plusieurs radios, plusieurs pilotes répartis sur un territoire et qui via le bouton dédié de la radio se transfert les commandes du drone. Idéal pour couvrir une plus large surface de recherche par exemple.

 

AUTONOMIE DE LA RADIOCOMMANDE

6 heures, je vous en ai déjà parlé, à partir des 3 batteries, dont 2 internes, comme le drone, elle peut donc être utilisée en continu. Avec deux manifestations sportives majeures qui arrivent en France, les Jeux olympiques 2024 et la coupe du monde de Rugby, on peut tout à fait imaginer que l’utilisation des M30 et M30T soient en vol quasi permanent dans les airs pour la sécurité de ce type d’événements.

Elle est très agréable à utiliser, sa prise en main est parfaite, bien qu’assez lourde, 1420 grammes. Il faut prévoir un harnais, sur une longue durée ça peut-être un inconvénient. Pareil lorsqu’on la tient à une main pour bidouiller dans les menus.

Elle utilise l’application DJI PILOT 2 installée sur une couche Android ce qui devrait permettre l’installation d’applications tierces dans le futur.

Elle dispose de 3 modes de vol, le mode N, Normal, le mode S, Sport plus vif, plus rapide, moins fluide et le mode F pour l’ATTI, le mode sans GPS. 

Pour faciliter son déploiement dans des situations et opérations parfois stressantes, DJI Pilot 2 propose une check-list intégrée pour accompagner l’opérateur terrain et améliorer la sécurité. On gagne en temps, en sérénité et en sécurité.

Je vous la présenterai cette radio, tout comme DJI PILOT 2, dans le détail, dans un article dédié, c’est pour cela que je ne vous présente pas les différentes connectiques disponibles, emplacement micro SD, HDMI…

 

Le M30T

Déjà, il en impose, même si on a l’habitude des drones plus gros, par rapport à son aspect MAVIC, il impressionne même sur la table. Ses nombreux capteurs lui donnent une ressemblance avec un insecte bien connu, l’araignée. 

Je vous présente rapidement, son aspect physique et on évoque ensuite les nombreuses possibilités techniques de tous ses capteurs. 

FORM FACTOR

Le verrouillage des bras est automatique dès son déploiement. Ils sont équipés de deux boutons-poussoirs pour les déverrouiller. Il suffit de clipper les batteries parallèlement pour les enclencher et désengager pour les retirer.

Déplié, il mesure 47cm de largeur sur 58,5 de longueur et 21,5 cm de hauteur. Ça fait 66,8mm d’empattement diagonal, ça reste un beau bébé.

Au travail, il peut être utilisé avec des vents de 15 m/s, 54km/heure, un peu moins au décollage 43, à une altitude maximale de 7000 mètres. 41 minutes de vol, je vous le disais, à une vitesse d’évolution maximale de 25 m/s soit 90 km/h.

Attention, cette autonomie descendra à 36 minutes en vol stationnaire. 

Comme sa radiocommande, il peut voler sous une météo défavorable, sous la pluie, puisqu’il est IP55 entre -20 et 50 degrés lui aussi.

Lors de ces vols, il partage en temps réel sa position à partir de son récepteur ADS-B pour indiquer sa présence aux autres appareils, avec pilote, volant à proximité. Aidé par ses deux LEDS stroboscopiques dessus et dessous désactivables.

Il pèse avec ses deux batteries, 3kg 770 grammes mais il est donné pour un poids max de 3k998 pour éviter le palier des 4kg et ses restrictions, ce qui lui permet d’embarquer un accessoire. En l’occurrence, il est possible d’y plugger un haut-parleur avec LED qui colle parfaitement à ses missions.

Parenthèse réglementaire pour les utilisateurs français. Pour une utilisation en agglomération S3 ou hors vue S2, deux kits d’homologation sont sur le marché, l’un proposé par Flying Eye, un peu plus de 2100€ HT, et l’autre par Dronavia, il y a deux modèles, un a 2160€ et l’autre à un peu plus de 2300€ HT. C’est ce second qui a été choisi pour celui-ci. 

Les Matrice 30 sont déjà utilisables en S1.

Côté capteurs périphériques, pour sa sécurité et ceux qui l’approchent, il n’est pas en reste. 

Les six côtés sont protégés : devant, derrière, droite et gauche, dessus et dessous. 

Grâce aux nombreux capteurs optiques et TOF, les fameux capteurs 3D qui scannent la scène et qui sont capables de mesurer à la vitesse de la lumière. Cela crée vraiment un cocon autour de la machine, d’une précision de 10 cm à 38m, selon les capteurs utilisés, il pourra détecter les obstacles et vous pourrez choisir dans le détail le comportement et la distance à adopter.

Soyez prudent bien sûr et ne jouez pas avec ça. Pour les lieux exigus et la réalisation de certaines missions, ils seront bien sûr désactivables.

Il faut savoir que comme le M300RTK, le M30T sont livrés avec 1 an de DJI Care, l’assurance en cas de défaillance ou chute et en plus un retour pris en charge la première année en atelier pour la maintenance, et une garantie de 24 mois.

On trouve également deux capteurs RTK pour le calcul de son positionnement centimétrique. Idéal lorsque vous serez amené à opérer dans des lieux qui pourraient être fortement perturbés par les interférences. Ils améliorent dans tous les cas considérablement votre géolocalisation.

Deux capteurs placés au-dessous des bras articulés

Attention il n’a pas vocation a réaliser des missions de photogrammétrie, ce n’est pas son rôle, il ne dispose pas de capteur adapté, équipé d’un obturateur mécanique entre autres. Pour utiliser le positionnement RTK, je vous rappelle qu’il est soit nécessaire d’utiliser une station de base au sol comme la DRTK-2, soit de disposer d’un abonnement à un service RTK.

Pour ce test, j’ai utilisé ma DRTK-2.

On trouve également trois trapes amovibles, l’une sur le côté pour l’emplacement d’une carte MicroSD, et deux autres connecteurs sur le dessus pour plugger un accessoire comme je l’ai évoqué tout à l’heure, haut-parleurs et LED.

Même s’il y en a deux dessous, essentiellement pour sécuriser les atterrissages de nuits.

 

CAPTEURS

La partie capteur, la nacelle, non modulable (même si elle rappelle la H20T du M300RTK évidemment). Il y en a 4 :

  • La caméra grand-angle

Idéale pour se situer, c’est un capteur CMOS d’1/2 pouce, elle fait 12 Millions de pixels en 4K à 30 images par seconde. C’est un équivalent, 24 mm à f2.8.

Caméra grand-angle

  • Sa caméra zoom

L’inspection par excellence, jusqu’à 200x, oui, vous avez bien lu! C’est assez exceptionnel, tout comme les résultats de son utilisation, je suis vraiment bluffé par sa qualité. 

Alors de 5 à 16 fois ce sera de l’optique. Les lentilles, à l’intérieur qui bossent et ensuite, un zoom numérique, mais n’ayez pas d’à priori, ça reste bluffant pour une telle distance. Là aussi, un capteur 1/2 pouce de 48M de pixels, une distance focale de 113 et jusqu’à 405mm, le zoom fois 200, je vous le disais, de f2.8 à 4.2.

  • Le module LASER

Il permet de déterminer de façon précise les coordonnées GPS d’une cible et sa distance de 3 à 1200m. Il sera un allié de point pour les équipes d’intervention au sol, je pense aux forces spéciales, mais aussi aux pompiers sur une reprise de feu, la localisation d’une victime, etc.

Localisation d’une victime avec le télémètre laser

Vous pourrez attribuer instantanément un PIN POINT pour fixer la position et la partager.

Le télémètre LASER sera également capable de mesurer une distance entre deux points ou une surface pour déterminer rapidement la surface en m2 d’une zone de recherche ou d’un sinistre par exemple.

  • Le capteur thermique.

Il dispose d’un angle de vision de 61°, pour une distance focale équivalente à un 40mm à la résolution de 640 x 512 pixels à 30 images/s. Il embarque une précision de + ou – 2 degrés ou 2%.

Le capteur thermique, radiométrique, procure des informations quant à la température des objets dans une scène observée. Ce capteur thermique est pour rappel la particularité du M30T contrairement au M30 son petit frère qui en est dépourvu.

Il est non refroidi, ça ne nous offrira pas une définition exceptionnelle, en générant un peu de bruit, mais cela suffira pour une grande majorité des utilisations. Comme la détection de points chauds, de points froids, de failles sur des panneaux photovoltaïques, de déperdition de chaleur sur un diagnostic immobilier ou une différenciation pour la recherche d’individu. Vous pourrez scinder l’écran en deux pour avoir une vision dans le spectre visible et une autre en spectre invisible.

Utilisation des capteurs thermiques du DJI M30T

Toutes les utilisations de l’infrarouge sont facilitées par une large palette de présets d’utilisation. Vous pourrez sélectionner la température à relever pour mettre en exergue des signatures thermiques spécifiques.

  • Capteur FPV

La caméra FPV avec un FOV, l’angle de vue de 161°, en 1920 x1080 à 30 images par seconde, pour une vue en immersion, uniquement destinée aux pilotes lors de ses déplacements couplés à un ensemble d’informations altimétriques. 

Dont l’assiette, c’est toujours impressionnant, je suis sûr que ça vous évoquera un film sorti récemment. 

Grâce à elle, le drone est optimisé pour voler dans des conditions de faible luminosité, c’est rassurant.

 

L’utilité de toute cette panoplie de capteurs

La caméra FPV permet donc uniquement de s’orienter, de piloter.

Le laser, de calculer la distance qui vous sépare d’une cible, ses coordonnées de localisation et d’en préciser son altitude MSL, Main Sea Level, le niveau moyen de la mer. Il est indispensable pour le calcul des distances et des surfaces que l’on pourra verrouiller avec des points depuis l’écran tactile. 

Vous pourrez d’ailleurs basculer entre ces points, en restant en vol stationnaire, en utilisant les raccourcis de la radiocommande pour garder l’oeil sur des points précis, définis depuis la carte ou le retour vidéo. 

Par exemple, deux ou trois entrées d’un stade, deux pylônes électriques, une entrée ou une sortie d’entrepôt.

Le grand-angle qui permet notamment de réaliser très facilement des orthophotographies, une mosaïque de photos qui vous propose un seul livrable ensuite, à la résolution exceptionnelle, idéal pour une inspection de toitures, de façades, un pylône ou une éolienne et obtenir une grande précision pour la réalisation de rapport détaillé.

Le zoom, capable de lire une plaque à 600m ou de surveiller l’entrée ou la sortie d’individu plus de 1000m. Il à l’oeil sur tout et très loin. Il sera utile pour vérifier le serrage, le contrôle de structures métalliques, pylône ou édifice, l’état de corrosion d’un tablier de pont… 

L’ajustement du zoom se fait depuis les molettes de la radiocommande ou directement sur l’écran tactile, notamment pour l’ajustement de la visée du zoom.

Le tracking, le suivi de personne loggée, vous le connaissez avec la fonction active track des Mavic est présente et bien utile. À sa seule différence qu’elle est réalisée en vol stationnaire et utilise le zoom pour le suivi.

Les fonctionnalités, je dirais basiques de captation photo et vidéo ainsi que panorama, sont bien là. En 30 images par seconde, en 4K, même si ce n’est pas fait pour une utilisation audiovisuelle. Il a même la fonction smart, qui à partir d’une intelligence artificielle, un algorithme, améliorera le rendu de votre image en basse luminosité.

 

DJI FLIGHTHUB 2

Les DJI M30 sont utilisables avec un nouveau service : DJI FlightHub 2, un service cloud, pour le moment gratuit, mais cela ne va pas durer.

Il partage en direct, votre prestation via le cloud, je m’explique :

Il va permettre en temps réel aux opérateurs connectés, situés au poste de commandement par exemple, de connaître le positionnement du ou des drones, d’en recevoir la retransmission vidéo en temps réel, de transmettre si nécessaire les coordonnées GPS d’une cible aux équipes au sol ou de faire un point sur une situation relevée en visuel ou en capteurs thermiques pour les équipes de lutte contre les incendies par exemple, de quadriller un site pour répartir par zone, les missions de recherche, et même modéliser une carte de référence en 2.5D, la 2,5D ce n’est pas vraiment une 3D, mais plus qu’une 2D pour les non-initiés.

Pour les missions d’inspection, vous pouvez planifier votre vol à l’avance également avec DJI FlightHub 2, avec toutes ses caractéristiques de gestion : waypoint, trajectoires, angle de la nacelle, cadrages des prises de vues, etc.  

Tout ça s’améliore de jour en jour.

Lorsqu’on partage comme cela des informations sur des opérations sensibles, sur des sites industriels ou des missions étatiques, une information est très importante.

Pour répondre aux exigences de confidentialité, DJI a amélioré la protection des données face aux critiques. Elles sont supprimables en 1 clic et toutes les transmissions sont chiffrées. Vous pouvez même décider de travailler totalement en vase clos.

Pour être vraiment complet avant de parler tarif, vous l’avez peut-être vu, les M30 sont utilisables avec un dock, je devrais bientôt vous le présenter. Ce seront des drones spécifiques, bien que visuellement identiques. Ils seront entièrement autonomes pour la surveillance de site sur plusieurs km2, j’ose dire… Je ferme la parenthèse.

 

TARIFS

    • Le M30T coûte 10745€ HT, sans batterie, mais avec son fly et la station de charge. Les batteries je vous ai déjà donné le prix 289€ HT l’unité.

  • Le M30 sans la caméra thermique 7687€ HT.

Mon analyse

Pour résumer, c’est la première fois qu’on retrouve autant de technicités dans un drone aussi compact et aussi rapide d’utilisation. Il répond parfaitement aux besoins de sa cible.

Plus aucun doute sur le drone à acquérir lorsque vous faites de l’inspection ou de la sécurité, quelles qu’elles soient. 

C’est différent du M300RTK, qui est une plateforme multi-outil, que j’ai également, mais avec beaucoup plus de contraintes pour la mise en oeuvre et moins de discrétion c’est évident.

Concernant la réalisation de cette présentation, j’ai pu échanger avec les équipes partenaires DJI Enterprise, sur ses missions de sécurité et ses capacités accrues, il y a un spécialiste en France, si cette vidéo n’a pas répondu à toutes vos questions!

Du plaisir j’en ai pris également avec cette machine depuis que je l’ai, j’espère que vous aussi à me suivre et cela va continuer. 

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