Découverte de la nouvelle DJI Osmo Action 4
L’heure est grave, j’ai une énième caméra d’action à vous présenter : La DJI Osmo Action 4.
Et l’on ne va pas se mentir, lorsqu’il s’agit d’une DJI et qu’elle ne porte pas le nom de GOPRO, et son armada d’influenceurs, peu importe la comparaison, même si c’est de meilleure qualité, on part toujours avec un apriori négatif.
Bienvenue sur la chaine YouTube et le site internet Monsieur Jesaistout, je suis Alexis. C’est moi qui vais vous présenter ce match, évident, évidemment même, entre la GoPro 11 et l’Action 4, et ça ne va pas se passer comme d’habitude, on ne va pas prendre de gant pour faire éclater la vérité!
Je sais, on risque de vous dire, que c’est mieux que celles d’avant, simplement parce qu’on nous les a offertes pour les tester. D’accord, ça arrive chez les plus faibles… Mais ne croyez pas que ce test est joué d’avance, je serais le plus impartial possible pour le bien de la chaîne et de mes abonnés, d’ailleurs rejoignez-les, ce sont les meilleurs du web.
Est-ce la belle surprise de cette rentrée, la DJI OSMO ACTION 4, face à la GOPRO HERO 11? C’est parti !
Au milieu de l’été, confortablement installé dans le transat, qu’est-ce qu’on apprend? DJI interrompt nos vacances, je n’ai pas pris une seule journée, pour vous présenter celle qui se vante d’être au-dessus du lot, au-dessus de la GoPro Hero 11 : LA nouvelle OSMO Action 4!
Alors, je ne vais pas vous mentir, je ne suis pas un grand sportif, je ne suis pas fan de motocross, pratiquant de VTT ou de Kayak en eaux vives. Mes nombreuses caméras d’action, je les utilise pour filmer mes balades, pour des plans additionnels dans mes réalisations clients dans des lieux exigus ou des conditions difficiles, humides, et pour vlogger, de plus en plus, comme vous le voyez sur mon compte Instagram.
Qu’est-ce qu’on attend de notre caméra d’action?
Une caméra d’action il faut que ça s’allume rapidement, que ça se connecte facilement au téléphone pour modifier les paramètres ou la contrôler, qu’il y ait une bonne autonomie, que ça ne soit pas trop lourd pour être embarqué au besoin sur un drone, et que la qualité de l’image soit irréprochable, pas trop déformée, que les couleurs pas trop saturées, mal traitées. En plus, il faut que ça soit robuste et que ça ne coute pas très cher…
On sait très bien que la GoPro Hero 11, répond à ces critères, ou presque, et même si l’OSMO ACTION 3 est loin d’être ridicule, il en manque un peu pour vraiment ne plus hésiter entre les deux.
Avec l’OSMO ACTION 4, est-ce qu’on fait un step face à la concurrence ou aux modèles précédents?! On va mettre les pieds dans le plat!
Dans cet article issu de la vidéo Youtube Monsieur Jesaistout, vous découvrirez :
- La comparaison des packs
- Leur design
- La prise en main
- Les caractéristiques de la GOPRO HERO 11 et la caméra DJI OSMO ACTION 4
- Les tests photos et vidéos
- Le débrief
- La colorisation
- L’autonomie
- Les différences
- Leur tarif
- Les accessoires
- Analyse et conclusion de ces deux caméras d’action
1. CONTENU DES PACKS CAMERAS D’ACTION
Dans le pack «aventure » de la DJI, que j’ai déjà déballé pour les besoins du test, vous le comprendrez, on trouve :
La DJI OSMO ACTION 4, comprenant :
- 3 batteries avec leur chargeur multiple,
- 1 attache standard, adhésive légèrement courbée pour mettre sur un casque par exemple ou un garde-boue,
- 2 vis standards pour la locker,
- 1 petite perche extensible jusqu’à 1.5m. On y fixe en général la cage qui va permettre de mieux protéger la caméra.
- 2 adaptateurs rapides,
- 1 petit câble USB-C vers USB-C pour la recharge et la récupération des données si vous ne souhaitez pas passer par la carte microSD,
- 1 protège objectif en caoutchouc
- les documents.
La GoPro Hero 11 Black, et son superbe packaging.
Le pack standard qui contient la GoPro, 11e du nom :
- 1 batterie Enduro,
- 1 vis de fixation,
- 1 attache rapide,
- 1 fixation casque,
- 1 câble USB-c VERS usb-C,
- le tout soigneusement transporté et protégé dans une très belle housse noire.
J’apprécie le soin apporté par les fabricants pour offrir un pack complet où il n’y aura pas grand chose à ajouter à part la carte micro-SD, jusqu’à 512Go pour DJI, 1To pour GoPro!
Le pack Osmo Action 4 que j’ai reçu, est légèrement plus complet que celui de la Hero 11, on verra que c’est aussi une question d’argent, ça se vaut…
2. DESIGN DES CAMERAS D’ACTION DJI OSMO ACTION 4 ET GOPRO HERO 11
Le Design de ces deux caméras, on le connaît bien, je vais commencer par la petite nouvelle :
L’Action 4, c’est trait pour trait la version précédente, Action 3 pour ceux qui la connaissait, ça en dit long sur les prétentions de DJI d’annoncer une nouvelle caméra d’action, comme une mise à jour, ça veut dire que les évolutions vont se trouver forcément.
On y retrouve donc, le bouton Quick Shot, mise en marche rapide, mise en veille rapide et basculement des modes en un clic.
Juste dessous, une trappe qui cache le port usb-C pour la recharger en direct, vider son contenu sur un ordinateur, mais aussi directement sur un smartphone Android avec le câble USB-C vers USB-C, ou y brancher un micro externe comme le DJI MIC, par exemple.
De l’autre côté, l’emplacement de la batterie et de la carte microSD, derrière la trappe étanche qui se retire si nécessaire, comme l’autre.
Sur le dessus, le bouton d’obturateur et de déclenchement. Un appui long permet d’activer SnapShot, une fonction qui permet de lancer ou d’interrompre sans délai l’enregistrement. Vous pouvez via le menu, assigner différemment d’ailleurs ce bouton. Pour décider quelle action il réalisera lorsque la caméra sera éteinte et que vous appuyez dessus.
Et enfin le bouton QuickShot, qui permet lui de basculer en un clic entre les différents modes ou de revenir à la vue caméra lorsqu’elle est en veille et un appui long pour l’allumer ou l’éteindre bien sûr.
On conserve les deux écrans tactiles, superbes, on y reviendra, de 2,25 pouces à l’arrière et 1,4 pouce à l’avant à côté du capteur, je vous le présenterais dans le détail, et la gravure ACTION 4 avec la petite LED toujours au cœur du O.
En dessous, un changement de texture au centre, mais toujours ce système d’attache rapide aimanté. Ce système on l’apprécie, car il a un gros avantage sur celui de GoPro, avec la cage fournie avec, c’est de pouvoir à tout instant en une fraction de seconde passer du mode paysage au mode portrait qui est clairement en vogue.
Je ne comprends pas que GoPro persiste sur ce système intégré plutôt qu’ajouter un autre système rapide pour la prise de vue verticale.
Seul microchangement détecté, les petits trous justement des micros sur le dessus. Il semblerait qu’il y ait un changement de modèle.
Cette fabrication, on l’a sait robuste, étanche jusqu’à 18m sans caisson. C’est plus important que GoPro qui se limite à 10m, et jusqu’à 60m avec un caisson pour les deux.
On sait que l’Action 4 sera à privilégier pour des conditions météorologiques difficiles, par grand froid ou grosse chaleur. Elle a une plage d’utilisation plus importante de -20 à +40°C là où la GoPro s’étend de -10 à 35°. Pour le ski il n’y a pas photo, c’est clair, ce sera l’ACTION 4…
Du côté de chez GoPro, la aussi pas de surprise, notamment parce qu’il y a plusieurs mois que vous la connaissez, la HERO 11, semblable en tout point à la HERO 10, la HERO 9, et avant aussi.
Un design épuré, une matière agréable, coloris noir mat, le bouton d’obturateur de déclenchement au-dessus. Le petit poinçon micro à côté. Dessous, directement intégré au châssis, le système d’attache standard initié par GoPro, désormais démocratisé à tous les constructeurs d’Action Cam.
À droite, la trappe qui se retire également, qui protège de la poussière et de l’eau, elle cache la batterie. Même si celle-ci est différente, la caméra reste compatible avec le modèle de batteries précédentes, l’emplacement pour la carte micro-SD et le port USB-C, sont du même côté.
Une seule trappe chez GoPro ce qui limite le risque d’infiltration, c’est judicieux.Puisque à l’opposé, uniquement le bouton Marche/Arrêt.
Ce bouton, lui aussi dispose de différents états :
- une pression rapide pour ressortir de veille,
- une fois que c’est fait, une pression rapide pour passer de modes en mode
- et enfin, une pression plus longue pour l’éteindre et l’allumer, c’est très intuitif tout ça.
Par contre GoPro, j’espère que vous allez revoir votre système d’ouverture? Il y en a marre de se casser les ongles là-dessus!
Les deux écrans sont présents aussi, sensiblement de mêmes tailles, ce qui facilite l’utilisation : 2,27 pouces à l’arrière, et 1,4 pouces à l’avant, bien qu’ils ne soient pas tactiles, là encore lorsqu’on se filme en selfie en VTT, en moto et que la caméra est fixée, il faudra sortir le smartphone ou la démonter pour modifier un réglage.
Ces deux actions cam disposent d’un traitement hydrophobe sur la lentille pour ne pas qu’elles gardent des traces ou des gouttes à la sortie de l’eau.
Pour clore cette présentation design, deux informations importantes entre ces caméras : leur gabarit.
L’Osmo Action 4 est plus petite et moins lourde, 145 grammes contre 154 pour la GoPro, c’est une information loin d’être anodine surtout pour ceux qui l’utiliseront sur leur drone FPV, chaque gramme compte.
Mais sur ce point précis, chez GoPro, on peut compter sur la GoPro Hero11 Black Mini, un modèle réduit, sans écran en façade, mais qui ne pèse que 133 grammes et l’obligation chez DJI d’ajouter la cage.
3. LA PRISE EN MAIN
J’ai commencé à vous en parler avec l’accessibilité et les fonctions des boutons.
Coté écran maintenant, pour l’Action 4, ça fait des années qu’il a fait ses preuves, qu’ils ont fait leurs preuves, les deux sont tactiles. Ils font l’unanimité par leur fluidité, leur clarté et la navigabilité très intuitive dans les différents menu.
Le temps de prise en main est nul, il n’y en a pas, on ne cherche pas, ça tombe sous le sens. C’est simple, tu l’as bascule, elle passe en portrait, c’est très efficace.
Trois choses essentielles à retenir pour le maitriser :
- un balayage horizontal depuis le centre ou les extrémités de l’écran pour changer le mode de prises de vues : photo, vidéo, ralenti ou timelapse, les sous-menu s’adaptent en conséquence et il suffit d’un balayage vertical vers le haut, depuis le bord de l’écran pour les faire apparaître.
- Il en sera de même depuis le haut pour le menu principal ou l’on retrouve les réglages de maintien de l’horizon, la luminosité, les réglages, le bouton QuickShot…
- Et enfin, le zoom, en bas à droite, on laisse le doigt dessus jusqu’à l’apparition de la molette virtuelle. Je trouve peu d’intérêt de vous parler ou de vous montrer ce zoom x4 en numérique tellement c’est médiocre et donc gadget et anecdotique selon moi.
Ce qui est incroyable, c’est que c’est identique sur l’écran frontal. C’est très pratique pour les usages en VTT et en moto ou une fois encore elle sera à privilégier. En tant que motard, j’en suis certain, c’est celle-ci qu’il vous faut.
Côté menu cependant, la GoPro Hero 11, est loin d’être à la traine. Bien que moins intuitif selon moi, son menu reste très agréable, on cherche « un peu parfois, ça a tendance à m’agacer », mais je voudrais rester objectif et je pense que cela dépend simplement de nos habitudes.
Si vous avez été élevé à la GoPro depuis le berceau, vous le préférerez. On y trouve aussi le changement de mode depuis le centre de l’écran par balayage horizontal.
Depuis le bas de l’écran, ce sera la prévisualisation des séquences ou photos déjà réalisées, et depuis le haut, ce sera le menu principal, aussi par icônes.
En bas à gauche, le choix de l’angle de vue qui, inexorablement modifie la distorsion des images, surtout chez GoPro en HyperView équivalent à 12mm, on le verra.
En bas à droite, la qualité et la cadence. En effet, plus vous choisirez d’augmenter la cadence, le nombre d’images par minutes, logiquement GoPro vous propose de diminuer la résolution, je trouve ça très pratique et très rapide d’accès.
Pour les pros, je vous conseille de déverrouiller le mode Pro justement, pour avoir accès ici à tous les réglages manuels, on les évoquera plus loins dans cet article.
En toute objectivité quand même, le tactile de la GoPro est moins performant, moins fluide, il faudra parfois insister!
Pour clore cette prise en main, les deux disposent du contrôle vocal de la caméra, pour les commandes de base, très appréciable en deux roues, au ski, en jet, dès lors qu’on a les mains prises.
Avantage sur ce point aux commandes réactives, plus nombreuses et en Français de la GoPro.
Pour DJI, c’est pauvre, ce sera en Anglais ou en Mandarin et limité à 4 commandes.
4. CARACTERISTIQUES
- Les specs vidéo d’abord!
Pour la GOPro Hero 11, elle filme en 5,3K à 60 images par seconde, 120 en 4K et jusqu’à 240 en 2,7K en 10 bits. C’est incroyable sur ce format de caméra et ça va permettre de récupérer un maximum d’informations dans les images sans grande compression, surtout aux codecs H265 à 120 Mbits par seconde.
Le capteur fait 1/1,9 pouces, une taille unique à GoPro, en dehors de tout standard qui l’oblige a croper dans l’image pour offrir le 16/9 avec un FOV de 155°.
L’enregistrement, se fera en MP4 pour les deux.
Pour l’Action 4, elle filme en 4K à 120 images par seconde et 120 en 2,7K, et jusqu’à 240 en Full HD ralenti x8.
Son FOV, l’angle de vue est de 155° à une ouverture fixe bien sûr de f2.8°, aux codecs H265 à 130 Mbps, également en 10 bits.
Elle dispose désormais d’un capteur plus grand de 1/1,3 pouces là ou l’Action 3 en avait un de 1/1,7 pouces. La taille des pixels jadis de 1,6 microns, passe à 2,4 sur le modèle 4.
Cela va améliorer encore les images en base luminosité.
La GoPro a donc une résolution plus importante, jusqu’en 5,3K, mais un capteur plus petit. Difficile encore à ce stade d’y trouver un réel avantage d’un côté comme de l’autre.
- Les spécifications photo maintenant.
Pour l’Action 4, 10 Millions de pixels toujours en JPEG et en BRUT, sympa pour la post-production contre 27 Millions pour la GoPro Hero 11. On sait que ce n’est pas toujours le nombre de pixels qui compte, là aussi, on le verra en comparant.
Justement l’heure de la comparaison des images a sonné.
Cette comparaison, on l’a fera en mode automatique, mais bien sûr, tous les réglages sont possibles en mode manuel sur les deux : obturation, ISO, balances des blancs, colorisation, etc.
5. LE TEST
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Tests photo
La première comparaison, on va la faire avec cette image, assez classique, ne vous laissez pas toucher par l’émotion de la scène, concentrez-vous sur les détails. Les deux caméras ont très bien traité cette situation, l’image est légèrement plus contrastée chez GoPro, c’est assumé, les deux sont très bonnes.
Autre image, encore loin de moi l’idée de vous émouvoir avec cette tête de vainqueur de Monopoly, on se rend compte sur ce selfi, que GoPro traite beaucoup mieux l’image en contre jour, sa plage dynamique est bien respectée, plutôt sombre, mais loin d’être cramée en arrière plan comme sur l’Action 4.
Personnellement, je n’arrive pas à me faire au format initial en 4/3 du capteur de la GoPro sans avoir à cropper pour retrouver le format standard en 16:9. L’occasion de vous rappeler que pour GoPro, une caméra d’action c’est avant tout pour filmer et non photographier, ça va se confirmer dans la suite de ce test.
À la tombée de la nuit, les photos sont quasiment identiques, légèrement plus détaillée pour l’Action 4, cependant, la plage dynamique de la GoPro et son avantage en nombre de pixels semble se confirmer. L’image est plus contrastée sur la GoPro 11, difficile de les départager.
À la nuit tombée, on va vite s’apercevoir, dès lors que les conditions de luminosité sont difficiles, que DJI va semer GoPro sur la dernière ligne droite, les images de la GoPro sont bruitées, très médiocres alors que celles de l’action 4, reste bien contrastées, définies, bien que loin encore de la qualité d’un boitier, comparons ce qui est comparable…
On retient le gros bon en avant de cette Action 4 en qualité photo sur cette première partie, exceptée sur le plan selfie en contre jour…
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Tests vidéo
Côté vidéo maintenant, loin de moins l’idée d’enfourcher un vélo, on reste pour ces plans entre Barcares dans les Pyrénées-Orientales et Port Leucate dans l’Aude, l’occasion durant ce trajet de vérifier la qualité de la stabilisation.
Et bien, je n’ai pas envie de critiquer pour critiquer ces deux actions cam, l’une des plus grosse amélioration de ces dernières versions c’est là, c’est la stabilisation époustouflante. Ça fait largement le boulot tout en nous laissant vivre l’action, je met ça entre guillemets, mais une image complètement lisse ne saurait pas nous plonger dans la scène. GoPro et DJI ont fait là un superbe boulot, bravo, il n’y a pas grand chose à faire en post prod, je vous rappelle que vous pouvez aussi au besoin la désactiver.
Tout comme la qualité vidéo qu’on constate là aussi quasiment identique dans ces conditions, toujours un peu plus saturé par choix, je me répète, chez GoPro, mais on ne voit aucune différence à la résolution en 5,3k de GoPro. Vous devez me croire sur parole car la vidéo que vous visionnez est de toute façon compressée sur YouTube en 4K. Ça laisse quand même un avantage à la Hero 11 pour recadrer si nécéssaire.
Pour tirer le meilleur parti de l’Osmo Action 4 sur ce plan, si les réglages sont toujours en automatiques, le profil colorimétrique est en DLog, pour me laisser appliquer quelques retouches en post-production. Alors que la GoPro sort directement du prêt à partager. C’est très beau, saturé, contrasté.
Il y a moins d’informations sous les bateaux dans les noirs sur la 11. Elles font toutes les deux du bon travail, mais avantage au capteur de l’Action 4 sur cette scène, comme pour celle à venir de nuit. On retrouve le même défaut chez GoPro dès lors que les conditions deviennent difficiles.
Et ben oui Alexis, ça se confirme en post-production lors du montage, c’est bien meilleur avec DJI, tout comme pour la prise de son, que sur la GoPro, c’est sans comparaison possible.
Ça ne fera que se confirmer au tournage de l’Hyperlapse, si les images de l’Osmo Action 4 sont exploitables, c’est très bruité, pastellisé et gras sur la GoPro Hero 11.
Ces tests se sont réalisés non sans difficulté dans la gestion des caméras.
Une mise en garde générale, ce type de caméra, miniature, ça chauffe. Ça chauffe énormément, et surtout lorsque vous lui en demandez beaucoup avec les modes ralenti, en slow motion ou en Full résolution.
DJI indique d’ailleurs clairement dans son menu, au moment de la sélection de la cadence, la durée approximative d’utilisation.
Dans mon exemple, 9 minutes en 4K 16:9 à 120 images par seconde, si la température extérieure est de 25°, je le précise.
Pour Vlogger, il est important de préciser que l’Osmo Action à une mise au point à 40cm, alors que c’est beaucoup moins pour la GoPro qui n’a aucune difficulté pour faire sa netteté.
Notez que le système à 3 micros DJI a évolué. Il sélectionne désormais de façon automatique, sans vous laisser la main, le micro à utiliser que vous soyez devant, derrière, au dessus ou en dessous de la cam et ce, en mono ou en stéréo.
GoPro propose à se sujet un kit média très sympa et DJI son DJI Mic, que j’adore, je viens de vous le présenter sur la chaine. Je l’utilise vous l’avez remarqué depuis plusieurs mois. Mais avantage à GoPro et son système intégré, il permet aussi de diffuser en direct sur un autre écran via le port micro-HDMI.
Avantage ou inconvénient en revanche, son micro est omnidirectionnel, face à la caméra, plus pratique mais uniquement pour vlogger en mode selfie.
En revanche, lui le DJI Mic lui peut être utilisé en interview avec deux interlocuteurs à la fois.
6. LE DEBRIEF
L’angle de vue, DJI, a encore amélioré la qualité sur la périphérie de l’image et diminué encore la distorsion ce qui est un vrai problème chez GoPro.
Perso, je ne suis pas fan du tout de ces images déformées alors que d’autres les sollicites.
7. LA COLORISATION
On a les couleurs « Normal » et les couleurs « D-Log M » chez DJI, comme sur le DJI AIR 3. Le DLog-M c’est pas nouveau chez DJI, mais on le voit prendre la place du DCinelike, si je ne m’abuse.
Ce mode est plus contrasté que le DLog, mais permet quand même une certaine largesse d’étalonnage. C’est confortable sans être chiant au tournage avec des images trop plates, toujours difficile à exposer lorsqu’on ne peut pas lui appliquer un calque au tournage.
Pas de mode HDR, DJI le justifie par la plage dynamique très élevée de sa caméra et donc, sans intérêt d’après eux.
Chez GoPro, on a le profil Plat, appelé neutre, le GoPro Color, images éclatantes. Il porte bien son nom, avec une saturation très prononcée façon GoPro et le profil Naturel, plutôt classique, saturé quand même et activé par défaut.
Ce qui est appréciable chez GOPRO, c’est le ProTune qui vous permet d’affiner à votre guise chaque réglage en manuel. Encore une fois, tout est possible, plus ou moins aisément sur ces deux caméras.
8. L’AUTONOMIE
Il y a une vraie différence entre les deux sur ce point, plus de 30% d’autonomie en plus chez DJI, même lorsque les deux sont en 4K.
Jusqu’à 2h40, allez, 2h30 on va dire, bien sur ça dépend des modes pour la DJI OSMO Action 4, contre seulement 1h10 pour la Hero 11 ! Et surtout un temps de recharge défiant toute concurrence pour l’Action 4.
Que ce soit depuis la caméra en elle même, elle permet de charger la batterie à 80% en 18 minutes seulement et avec le chargeur multiple, les 3 en 56 minutes. De quoi retrouver 2 heures d’autonomie par batterie, là où il faudra jusqu’à 2 heures sur chargeur ou 4 heures depuis la prise USB d’un ordinateur pour la GoPro.
C’est une vraie claque que prend GoPro sur l’autonomie et le temps de charge, comme avec le modèle précédent.
Je vous rappelle que l’autonomie dépend en grande partie du travail évidemment que l’on donne à faire à la caméra.
Avec ces caméras, vous pouvez activer des fonctions d’enregistrement prématurées. Je pense que maintenant tout le monde connait, c’est un mode qui permet de filmer en permanence, en boucle même, et revenir jusqu’à 30 secondes en arrière lors du déclenchement.
J’en parle maintenant, car attention, si c’est très pratique, c’est aussi très énergivore.
À l’inverse, vous pouvez définir une durée d’enregistrement à ne pas dépasser, de quelques secondes à plusieurs minutes, et l’enregistrement s’interrompt une fois atteint.
Dans le même style, il y a aussi la capture planifiée pour débuter sur réveil la captation chez GoPro. Les Hyperlapses et TimeLapses qui s’adaptent au sujet traité, à la durée souhaitée.
Sur l’Action 4, il y a l’InvisiStick avec l’application uniquement. C’est une bonne fonction passée un peu inaperçue suite à une mise à jour sur l’Action 3. J’ai failli l’oublier en toute sincérité parce que cette fonction de stick invisible, ce n’est pas nouveau, on l’a connait chez Insta360.
La nouveauté c’est la cadence avec laquelle on peut l’utiliser depuis l’action 3 et 4 donc, avec les images ralenties.
9. LES DIFFERENCES
Le timecode entre différentes ActionCam sur l’Action 4 est toujours là et appréciable, je pense au YouTubeurs ou réalisateurs des reportages et des présentation auto, moto…c’est très appréciable!
La diffusion en direct en 1080P à 25 images par seconde via DJI Mimo sur Facebook et YouTube.
La fonction WebCam est disponible sur les deux caméras, j’en suis très friand, car j’utilise un écran déporté et ces parfois désagréable pour mon interlocuteur de ne pas être en face, j’ajoute donc la GoPro 10, puis maintenant la 11.
J’ai remarqué que c’était beaucoup plus simple avec la DJI, directement reconnue via le port USB-C après l’acceptation de quelques autorisations, et pas besoin de logiciel tiers comme sur GoPro. Mais les deux peuvent donc faire très bien l’affaire.
GoPro reste en deçà pour ces petits bugs, un peu pénibles, et je me répète, la qualité du tactile de son écran qui réduit l’intuitivité, je ne parle même pas de l’absence de tactile devant, c’est un vrai handicap.
10. LE TARIF
L’achat, il dépendra aussi du prix, car oui, ça se paye tout ça.
La GoPro HERO 11, de base est à 449,99€, hors promo et abonnement à leurs services en ligne.
La DJI Osmo ACTION 4 avec son pack Combo de base est à 429€. Je ne vous cache pas qu’elle a fait un vrai step de tarif en même temps que ses performances.
11. LES ACCESSOIRES
Côté accessoires, ils sont nombreux à être compatibles pour les deux marques, je l’évoquais tout à l’heure suite à la démocratisation de l’attache GoPro.
GoPro a un avantage certain dans le nombre d’accessoires et dans leur présentation aussi sur le site, il faut l’avouer, on ne sait plus ou donner de la tête. Il y a tout ce qu’il faut pour s’adapter à toutes les activités.
Du côté de DJI, ça progresse. Je vous conseille dans tous les cas de partir sur des accessoires standards, cela évitera de vous casser la tête pour vos prochains achats.
12. ANALYSE ET CONCLUSION
C’est l’heure du bilan, j’ai l’impression d’avoir passé une partie de ma journée avec vous, tellement j’ai détaillé ces deux caméras là, j’espère que ça vous a plus.
Beaucoup d’entres-nous restons figés sur nos expériences passées, comme si GoPro était encore bien supérieur et le méritait. Ce n’est plus le cas!
La GoPro Hero 11 reste remarquable et satisfera à coup sur ces utilisateurs. Mais ces deux-là se différencient encore par leur science des couleurs, le choix des constructeurs dans la colorisation, la distorsion assumée par GoPro, la qualité en basse luminosité, la gestion de l’exposition, le détail, l’autonomie de la DJI Osmo Action 4. Aujourd’hui elle est LA meilleure caméra d’action du marché c’est un fait !
Et je suis prêt à parier que les amateurs, passionnés ou professionnels, d’images aériennes préfèreront l’ACTION 4 pour matcher autant que possible leurs images avec celles des drones.
Et pour vous, pour ceux qui ont la chance de posséder les deux, vous en pensez quoi? Laquelle préférez-vous? Peut-être les deux, pourquoi choisir?
Dites-le moi en commentaire, j’espère que cet article vous à plus.
