Bienvenue à toutes et à tous sur le site de Monsieur Jesaistout, je suis Alexis, télépilote et instructeur drone chez Axiale, je vais vous comparer ces quatre drones.
J’ai choisi ces quatre-là, parce qu’ils sont au cœur d’un choix drastique que beaucoup d’entres-vous se pose, quel drone pour débuter? Pour progresser en sécurité et avec votre budget!
Cet article sera complété de plans, de tableaux, de caractéristiques, une analyse précise bien sûr et une conclusion finale qui s’impose.
Dans cet article issu de la vidéo YouTube Monsieur Jesaistout, je vais vous comparer ces 4 drones :
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- leurs poids et homologation.
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- leur autonomie.
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- leurs caractéristiques, tailles et formats d’enregistrement, le plus gros points bien sûr qui les différencies; avec les fonctionnalités, très importantes aussi.
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- l’évitement d’obstacle.
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- leur comportement en vol.
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- la transmission
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- le pilotage
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- l’application et ses fonctionnalités
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- le mode vertical
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- la qualité de leurs réalisations photo et vidéo
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- conclusion
1. Poids et homologation
Les DJI MINI 3 font moins de 250 grammes, respectivement 248 et 249 pour le Pro, ils offrent donc la possibilité d’être utilisés dans une grande majorité de pays dans le monde sans grande contrainte. C’est une limite souvent significative aux États-Unis et en Asie notamment, mais également et surtout chez nous.
En France, vous aurez à vous enregistrer sur le site d’Alphatango en tant qu’exploitant, notamment parce qu’ils disposent, comme les autres, d’un capteur d’image. Vous réaliserez une très courte et simple épreuve de questions/réponses loisirs, pour vous aiguiller notamment sur les lieux qui vous sont autorisés ou non, et c’est tout !
Leur encombrement est vraiment un plus. Ils sont très compacts repliés, très facile à transporter malgré la qualité de leur image, on le verra, c’est leur gros point fort.
Comparés au AIR 3, dont la taille à même été réduite depuis le Air 2S, c’est nettement inférieur.
Le DJI AIR 3 fait 720 grammes et le Mavic 3 Classic, 895 grammes. Il est lui plus imposant, on entre dans les choses sérieuses! Le capteur 4/3 est beaucoup plus gros, c’est un autre niveau difficilement miniaturisable.
Pour ces deux derniers, c’est également le drone en lui-même qu’il faudra enregistrer sur Alphantango, en plus de vous enregistrer en tant qu’exploitant, et réaliser le QCM que j’expliquais tout à l’heure.
Les deux disposent du signalement électronique. De toute façon, aucun de ces drones sortis récemment, dits nouvelle génération, ne va poser problème avec la nouvelle réglementation européenne à partir du 1er janvier 2024. Ils sont tous classés ou en cours : C0 pour les MINI 3, C1 pour le Air 3 et le Mavic 3, aucun inconvénient donc sur ce premier point.
2. Autonomie
Si on parlait de leur temps de vol, leur autonomie avant de venir en détail sur les capteurs, leur qualité d’images :
- Le Mavic 3 Classic est annoncé pour une durée de vol de 46 minutes, 40 en stationnaire.
- Le Air 3 pour une durée de 46 minutes également et 42 en stationnaire, légèrement supérieur
- Le Mini 3 Pro 34 min, 30 en stationnaire.
- Le Mini 3 : 38 min et 33 en stationnaire.
Il ne s’agit là, que des valeurs annoncées par DJI, même si dans les faits c’est légèrement inférieur, car cela dépend de nombreux paramètres : le vent, l’altitude, la température, l’utilisation des capteurs d’obstacles, de l’enregistrement, etc. Mais on s’en approche.
Je vous conseille toujours l’achat des packs FLY More combo, 3 batteries conviendront à la plupart d’entres-nous et en plus vous aurez la sacoche pour les transporter en toute sécurité.
3. Caractéristiques
Le MINI 3 dispose d’un capteur de 1/1,3 pouces de 48Mp, avec un FOV de 82,1° équivalent comme tous à 24mm avec une ouverture fixe de 1,7°.
Le MINI 3 PRO dispose aussi d’un capteur de 1/1,3 pouces également de 48 Mp, même focale et ouverture.
Le AIR 3 dispose lui, de deux capteurs de 1/1,3 pouces chacun de 48MP, le principal est d’ailleurs de nouvelle génération, équivalent aussi à 24mm avec un FOV de 82° et une ouverture de f1.7 et le second, un FOV plus réduit, puisqu’il s’agit d’une télécaméra, un zoom 3X, de 35° équivalent à 70mm qui ouvre à f.2.8.
Le MAVIC 3 Classic dispose d’un unique capteur 4/3 Hasselblad de 20 MP, avec une focale équivalente aussi à 24mm qui ouvre de F2.8 à F11. Une ouverture variable très appréciée des photographes et des vidéastes qui le diffèrent nettement de ses concurrents du jour.
Qui plus est en vidéo, il est capable de livrer du 5,1K en 50 images/seconde et jusqu’à 120 en 4K, alors que le AIR 3 s’arrêtera à la 4K à 100 images par seconde, la présence du HDR à 60 quand même, les MINI 3 en 4K à 30 images par seconde, jusqu’à 60 avec le pro.
4. Conseils
Côté photo
AIR 3 : 48 Millions de pixels, même en DUAL
Mavic 3 Classic : uniquement 20 MP ce qui me permet de faire une parenthèse importante pour les débutants,
La cadence, le nombre d’image par minute, est rarement utilisée au-delà de 25 pour nous en France, pour reproduire ce que voit notre cerveau, excepté si vous voulez faire des ralentis.
En revanche, une résolution de 5,1K est intéressante pour recadrer en post-production, peu importe si vous diffusez ensuite en 4K.
Et puis il y a le taux de compression aussi : une 4K en MP4, H264 sera bien différente sur un capteur identique qu’une 4K enregistrée en .MOV aux codecs H265. Ça va aussi dépendre du bitrate, le taux de cette compression.
Il faut également prendre en compte les différents profils colorimétriques disponibles :
- normal,
- le HLG qui est le HDR,
- le D-Cinelike,
- le D-LOG
- ou le DLOG-M, le petit dernier. Il permet en post production d’améliorer vos images à l’étalonnage avec l’ajout de luts colorimétriques par exemple, je vous laisse comparer.
Je sais que c’est complexe, mais les vidéos YouTube, sont là aussi pour vous aider. J’en ai fait quelques-unes sur le sujet, n’hésitez pas à vous abonner, ça aide la chaine et ça vous permettra d’aller y jeter un coup d’oeil et progresser.
On reviendra sur la comparaison des résultats en photo et vidéo un peu plus tard!
5. L’EVITEMENT D’OBSTACLES : système APAS
Le fameux système APAS qui rassure bien des pilotes, plus que de les empêcher de se cracher. Ben c’est assez simple sur ce point.
Le MINI 3 en est dépourvu, budget oblige, tout juste les capteurs infrarouges à l’approche du sol pour éviter un impact trop important.
Le MINI 3 PRO dispose du système APAS 4.0 avec des détecteurs en avant, en arrière et en bas.
Le AIR 3 et le MAVIC 3 disposent eux de l’APAS 5.0 omnidirectionnel à 360° offrant une protection complète. De plus, le système 5.0 permet le RTH avancé, donc un retour au point de décollage avec l’activation des capteurs d’évitement d’obstacles enclenché. C’est encore une fonctionnalité et une sécurité supplémentaires. C’est un poids important dans la balance pour faire votre choix et c’est tout cela qui fait justifier en fonction de votre expérience et du risque que vous voulez faire prendre à votre investissement.
Sinon, je vous conseille d’opter pour l’assurance DJI Care, qui vous permettra de le remplacer jusqu’à 2 ans et 3 exemplaires, peu importe la raison du crash, à vous de voir…
Leur comportement en vol ce n’est clairement pas ce qui va les différencier. Ce n’est pas un critère de sélection valable.
Oui, lors des sessions de formation, on a plus de difficulté avec les Mini 3 qu’avec les Mavic ou Air pour piloter, et évidemment ils sont moins stables.
Mais ces défauts n’apparaissent que par vents forts, pas à moins de 40 kilomètres par heure, dans des situations où rares sont ceux d’entre-nous qui vont voler, en tout cas, rarement pour des missions aériennes, inspection ou audiovisuel, encore moins pour du loisirs.
Si vraiment c’est votre cas, il faudra se diriger sur ce point sur le M3 ou Air 3, dont le comportement, même par des vents de 50 kilomètres par heure est quasi-irréprochable.
Pour être précis, le M3 Classic et le AIR 3 sont tous les deux donnés pour une résistance de 43,2 kilomètres par heure, les deux MINI3, 38,52 kilomètres par heure. J’ai évidement converti les mètres par seconde en kilomètres heure pour avoir ces chiffres précis.
À 40 Kilomètres par heure avec quelques rafales, aucun de ceux là ne bronchera et votre image sera à peine altérée. Ces drones vont dans ces conditions, souvent bien au delà de ce que vous pouvez imaginer.
6. TRANSMISSION
Une parenthèse transmission, je dois vous en parler.
O3+ sur tous, sauf le AIR 3 avec le O4, Ocusync 4.0., et un nouveau record annoncé à 32 kilomètres de distance, ce qui permet bien sûr une très bonne réception du retour vidéo.
On ne va pas se mentir, dans la réalité, ce n’est pas du tout çà! Cela dépend de plusieurs paramètres : l’environnement, urbain, extra-urbain, les reliefs, les interférences qui vous entoure.
Globalement ce qu’il faut retenir c’est que c’est très bon, sauf la DJI RC, sans antenne qui souffre un peu si vous allez faire le dingue en déplacement à l’étranger, là ou ce n’est permis évidement ou avec des reliefs. Et ce n’est donc pas anodin de la voir ressortir en V2 avec des antennes.
Mais ne stressez pas trop quand même, c’est, je me répète, très très bon. On n’est plus en 2015, votre retour sera presque toujours parfait. Certains de mes stagiaires du centre se reconnaitront… mais dans l’ensemble pas de grosse différence.
Pilotage
Il en va de même pour le pilotage, pas de différence majeure, si ce n’est le confort offert par la radiocommande que vous allez acquérir avec.
Il y a deux écoles, ceux qui préfèrent les radiocommandes avec écran intégré et ceux qui préfère sans. J’ai choisi depuis longtemps, même avec un bon smartphone, désormais pour moi c’est toujours avec écran!
Celles sans les écrans intégrés :
La RC-N1 et la RC-N2 (absente dans la vidéo), esthétiquement identiques, sorties avec le AIR 3. Je ne sais d’ailleurs pas pour l’heure si elle sera rétro-compatible avec ces autres drones. On y reviendra, mais elles offrent une meilleure réception du retour.
La RC-N, c’est une très bonne radio, sa prise en main est idéale, le poids est bien réparti. Son autonomie est de 3 heures et elle se recharge en 1h30.
Seule difficulté que je lui trouve, c’est la pince, qui fait office d’antenne en même temps. Elle sert souvent au niveau des boutons. Je n’en suis pas fan, mais chacun ses goûts et son budget aussi. La RC-N1, comme la RC-N2 seront très bien pour débuter.
Comme pour celles avec écran, toutes les fonctions sont présentes, il n’y en a pas en moins :
- le choix du mode de vols qui modifient le comportement et la vitesse d‘évolution du drone.
- les boutons de déclenchement photo et vidéo.
- la molette pour incliner la nacelle, le zoom de l’autre côté en fonction des modèles s’il en dispose.
- Les boutons de basculement de la nacelle, le tilt à 90°, ou sur les mini le basculement du capteur en position verticale.
- Le très apprécié bouton pause, pour interrompre un vol intelligent
- Ou même le RTH, Return To Home pour faire revenir le drone en cas de panique…
Alors que sur la DJI RC vous disposez en plus d’une molette supplémentaire, pour utiliser le zoom lorsque celui-ci est disponible en fonction des modèles. Les deux boutons de raccourcis C1 et C2. L’un pour faire basculer la nacelle à la verticale et l’autre pour faire basculer le capteur pour utiliser le mode portrait. Vous avez également un bouton de déclenchement supplémentaire. Un dédié à la photo, l’autre à la vidéo.
Dans cette gamme, elles se comptent désormais au nombre de 3 ces radios avec écran, avec l’arrivée de la DJI RC2, grande soeur de la DJI RC, les antennes en plus et la DJI RC PRO.
La RC Pro pour commencer, comme son nom l’indique, elle est au sommet de la pyramide. Plus robuste, des joysticks plus précis, moins de plastique, un écran plus lumineux de 1000 nits, comparé aux 700 nits des deux autres, ce sera plus confortable, nettement plus lumineux en plein soleil et sa sortie HDMI également pour diffuser sur un écran externe.
Bon, ça fait un bon step, non négligeable comparé à la RC-N1, c’est une évidence, mais au vue de la différence de prix, c’est discutable avec les deux autres équipées aussi de leur écran : la DJI RC et RC2.
La nouvelle DJI RC 2, dispose désormais d’antennes, ce qui corrige, l’un des points faibles souvent évoqué de la RC, la liaison…
Une transmission des images souffrants parfois de latence, de saccades que corrige désormais la V2, je vous le disais lors de la parenthèse transmission. Encore une fois, on aura rien de plus, si ce n’est le confort et quelques raccourcis personnalisables comme le bouton 5D, mais vos images ne seront pas plus belles.
La différence n’est pas non plus transcendante. Elles ne disposent pas de sortie HDMI, mais pour toutes, le port USB-C pour la recharge et la connexion avec un DJI Mic et un emplacement micro-SD pour enregistrer les images de votre retour vidéo, même si vous avez aussi 32Go de mémoire interne pour ça quand même.
Pas de stockage interne des drones, pour les MINI alors que le Mavic 3 Classic et le AIR 3 disposent eux de 8Go. C’est du dépannage, il faut privilégier bien sûr l’enregistrement sur la microSD insérée dans le drone. (Consultez le lien de celles que j’utilise et que je conseille).
7. L’APPLICATION ET FONCTIONNALITES
Côté application, c’est simple, tous ces drones utilises DJI Fly qui devient la norme.
L’application a énormément progressé et corrigé ses erreurs. Vous la trouverez aussi bien sur IOS que sur Android d’ailleurs utilisé sur les radiocomandes avec écrans. Vous devez parfois aller la télécharger sur le site de DJI et non depuis les stores officiels, je le précise…
DJI Fly est très facile à prendre en main. En fonction du drone utilisé, elle va afficher plus ou moins d’options, comme la détection d’obstacles, absente sur le MINI 3, le réglage de l’ouverture uniquement présent sur le Mavic 3 Classic, comme le choix du format en MOV ou MP4, etc.
Ce n’est pas l’objet de cet article, en revanche, ça ne m’empêche pas de vous dire que c’est depuis cette application que vous allez « lancer » les différentes fonctionnalités et les modes de vols, et ils sont très nombreux. Ils vous permettent d’améliorer ou d’implémenter considérablement la qualité de vos réalisations, photos ou vidéos.
- La fonction Mastershots, la plus utile si vous débutez en drone. Elle réalise une série de plans en automatique avant de les assembler seule et vous proposer un montage.
- Les Quickshots, des figures autonomes, que vous ajoutez ensuite à vos montages, spirale, dronie, cercle, fusée, boomerang…
- La fonction Active track 5.0 ou Follow-me, très appréciée. Elle permet le suivi de sujet, individu ou véhicule en mouvement, qui peut être couplé au système APAS de détection d’obstacles, attention, absente sur le Mini 3!
- Les fonctions de vols intelligents, les POI, Point Of Interest, pour réaliser un cercle autour d’une cible lockée, tout en pouvant modifier la hauteur et la distance, à ne pas confondre avec le Quickshot cercle.
- Les WayPoint, où l’on défini à partir de point un parcours avec le drone avant sa réalisation.
- L’hyperlaps, excellente transition entre les fonctionnalités photo et celles vidéo, puisque qu’elle permet de prendre une série de photos en mouvement pour les assembler ensuite dans une vidéo, le fameux timelapse en mouvement. Timelapse fixe qui est là aussi bien sûr.
- Les fonctions PANORAMA, du grand-angle à la sphère 360°
- La fonction AEB, pour faire du bracketing est là et créez vos photos HDR.
Ces fonctions, je le disais améliorent vraiment, nettement vos réalisations, prenez le temps de les regarder, de les maitriser.
8. LE MODE PORTRAIT
On ne peut pas passer à côté de l’évocation du mode portrait si cher désormais aux créateurs de contenu.
Les MINI 3 et le AIR3 en disposent en un clic, c’est important de le rappeler.
Même si le Mavic 3, même capteur à l’horizontal, une fois recadré restera de meilleur qualité, ne l’oublions pas quand même, la fonctionnalité est là, native, sur les autres drones et c’est un plus pour partager rapidement.
Différence tout de même sur le AIR 3, la nacelle ne bascule pas, mais il s’agit d’un recadrage uniquement, d’où la résolution à 2,7K.
9. Comparatif qualité photo vidéo drones DJI 3
Tout à fait logiquement, elle est limitée sur les MINI 3, bien que très correcte pour leur taille et leur prix. C’est dans les basses lumières pour les paysages en contre-jour, les levers et couchers de soleil qu’ils auront le plus de difficultés.
En photo, c’est compressé, mais pas mauvais attention! C’est compressé et donc ça laisse peu de place aux retouches mais quand même, on voit le lissage, la présence du traitement intelligent.
C’est en vidéo que je le trouve le plus léger. Ça bruite toujours assez rapidement, ça se dégrade et lorsque l’on compare tout de suite aux autres, la différence est flagrante. Mais ce n’est pas le même encombrement et le même prix je me répète.
Le DJI AIR 3 et son capteur nouvelle génération est bien au dessus, même dans des conditions de basses luminosités, il est très polyvalent. Presque trop détaillé en photo à 48 millions de pixels, ça fait un peu faux, trop de traitement automatique, n’hésitez pas à doubler avec le réglage proposé à 12 MP et comparer.
En revanche, c’est très positif avec le mode nuit en coucher de soleil, j’aime beaucoup ce drone! C’est mon nouveau chouchou et il va être mon nouveau compagnon de voyage, je vous l’avoue.
Le DJI MAVIC 3 Classic est nettement supérieur aux autres, tant par son prix que la qualité de ses images. Le capteur Hasselblad de 4/3 met tout le monde d’accord, que ce soit en photo ou en vidéo, même avec le mode automatique que je fuis pourtant très souvent.
10. Conclusion
Il ne s’agit là que de MON analyse, j’espère qu’il contribuera et vous aidera dans votre choix:
- DJI Mini 3
Le MINI 3 est un très bon drone pour débuter lorsque l’on a un budget limité. Il reste bien en deçà des autres sur la qualité d’images, la compression importante et l’absence de détecteur d’obstacles.
- DJI Mini 3 Pro
Le MINI 3 Pro a permis de faire un step sur l’entrée de gamme et sécuriser la pratique pour les débutant mais son capteur restera très léger en basse luminosité. L’excuse « c’est juste pour diffuser sur internet ou les réseaux » ne sera pas recevable tant la qualité de nos écrans s’améliore. Mais j’adore vraiment ce drone si vous considérez sa taille et son prix, il est excellent pour débuter le drone autour de 1000€ en pack combo avec la DJI RC.
- DJI Air 3
L’arrivée du AIR 3 est un sacré truc. Il permet lorsque l’on a, ou qu’on se donne le budget, somme toute important, mais moins que le Mavic 3, et surtout moins encombrant, de faire à peu prêt tout!
On est clairement au dessus des MINI 3 en terme de qualité d’image, mais comparons ce qui est comparable, c’est plus de la moitié du prix, presque le double.
Il est plus récent en plus, et ça se voit. Il n’y aura pas de comparaison possible sur les résultats devant l’ordinateur, encore une fois, notamment en faible luminosité.
- DJI MAVIC 3
LeMAVIC 3, on sait maintenant, on ne cesse de radoter, que la marque fait des bons produits. Le MAVIC 3 reste la référence, peu importe sa version je dirais, en photo, notamment pour la taille de son capteur, 4/3, bien plus grand, comme la taille de ses pixels donc et qui plus est, HASSELBLAD.
Alors, quoi vous dire après cette comparaison détaillée, à part vous retrouver seul face à votre portefeuille? Mais je pense que c’est bien résumé.
DJI segmente clairement sa gamme, ce n’est plus un secret pour personne et c’est bien normal je dirais, c’est une entreprise pas une association 1901.
En tout cas, on peut prendre du plaisir et faire de très beaux partages à moindre coût, pouvoir voler de façon accessible et c’est très sincèrement, je vous le dis, ce qu’il faut retenir.
J’espère que cet article vous aura permit d’y voir plus clair, je vous invite à rejoindre la communauté Monsieur Jesaistout sur la chaine et le site.