DJI MINI 4 PRO : Présentation et test !

Tout d’abord, il est bon de rappeler que ce drone, le MINI 4 Pro, s’adresse aux photographes et/ou vidéastes qui veulent réaliser des images aériennes tout en voyageant léger, aux débutants qui veulent s’essayer aux pilotages avec un budget plutôt accessible pour un drone sécurisé, aux pros pour des images complémentaires, souvent en intérieur, comme moi et aux créateurs qui veulent profiter d’un max de fonctionnalités.

C’est toujours un événement la sortie d’un mini, mais le mérite t’il vraiment?

Humblement DJI à teasé, avant cette sortie, « Mini to the Max », ce qui sous-entend, un maximum de performances et de fonctionnalités là-dedans. Mais est-ce qu’on a raboté discrètement les fonctionnalités ou même la taille du capteur? On ne va pas attendre plus longtemps pour le savoir, ya les batteries à charger, unboxing !

 

1. UNBOXING

Pas de surprise dans ce pack FLY MORE COMBO on retrouve la DJI RC 2, la petite nouvelle annoncée il y a quelques mois avec le AIR 3.

Le drone, MINI 4 Pro, la mention Pro rappelant :

• la présence de capteurs d’obstacles comme sur le modèle précédent,
• 3 batteries avec le chargeur multiple,
• 3 paires d’hélices de rechange avec le tournevis pour se faire,
• quelques cables,
• la documentation
• et le sac de transport.

Unboxing DJI MINI 4 PRO

Ce pack, je pense toujours que c’est le bon compromis, le pack idéal, je vous indiquerai son tarif, comme celui des autres et son contenu ensuite.

Je vous tease un peu la suite : il y a de nouvelles fonctions encore jamais vu pour des créations en sécurité ont passe à un autre niveau!

 

2. TOUR DU PROPRIETAIRE

Sa taille, elle n’a pas changé. Plié, le drone mesure 14,8 cm de Longeur, 9,4 de largeur et 6,4 cm de hauteur.

Déplié, il mesure 29,8 de Longueur, 37,3cm de largeur et 10,1 de hauteur.

Il est esthétiquement très fidèle à la gamme des MINI. Il a cependant quelques nouveautés, d’abord, facilement visibles, très arrondi, très sympa, la présence des capteurs sur le dessus.

Et dessous, une première sur les MINI, la présence d’un éclairage auxiliaire qui facilitera les atterrissages en sécurité avec une meilleure lecture du sol dans les conditions de basses luminosités.

2 petites remarques : Dommage, encore et toujours la fixation par vis des hélices, poids oblige et la présence du capteur très proche du sol lorsqu’il se pose. Heureusement, une nouvelle protection de nacelle, très efficace pour le transport et également un autre qui l’entoure. Elle pourrait être bien utile!

Une première information importante que je m’empresse de vous donner, nouvelle réglementation européenne oblige pour nous en France à compter du 1er janvier, le Mini 4 Pro est d’ores et déjà classé C0, puisqu’il conserve son poids caractéristiques à la gamme Mini, de 249 grammes, inférieur à la barre des 250 grammes, qui vous permettra de l’utiliser après un simple enregistrement en ligne en tant qu’exploitant sur le site de la DGAC Alphatango, si ce n’est déjà fait, et la réalisation d’une courte formation gratuite en ligne pour un usage loisir.

Formation gratuite en ligne pour un usage loisir

On trouve dans une grande majorité des pays dans le monde, cette facilité d’utilisation en Asie et en Amérique notamment ce qui en fait un allié idéal pour les voyageurs. La compacité et la qualité des images qu’on connaît à DJI, on va très vite voir à quel point. 

DJI MINI 4 PRO : 249 grammes

 

3. CARACTERISTIQUES TECHNIQUES

Qu’a-til dans le ventre, ou plutôt dans le capteur?

Le DJI MINI 4 PRO dispose :

• d’un capteur de 1/1,3 pouce, comme le MINI 3 Pro et ceux du Air 3 qui eux sont donc de nouvelle génération,
• d’une focale de 24 mm, équivalent à un FOV de 82,1°, à une ouverture fixe de f1.7. avec un capteur qui fait 48 Millions de pixels.

Capteur 1/1,3 pouce du DJI MINI 4 PRO

En vidéo, il proposera, une 4K 25, 50 et même 100 images par seconde, pour le slowmotion, avec une grosse évolution que vous découvrirez dans les fonctionnalités. Et même jusqu’à 200 images par seconde en full HD en activant bien le mode ralenti.

Image réalisée avec le drone DJI MINI 4 PRO

Le tout est enregistré au format MP4, aux codecs H264 ou H265, avec un bitrate de 150 Mbps avec différents modes de couleurs possibles :

• normal, en 8 bits, le HLG, (qui est le mode HDR, on va y revenir)
• le D-Log M en10 bits, le fameux profil plat proposé par DJI.

Cela permet tranquillement aux débutants et aux professionnels bien sûr, de mettre un doigt dans l’étalonnage et s’intéresser de plus près à la qualité et au rendu. Encore faudra t’il tourner en mode manuel et savoir manier l’utilisation des filtres pour boucler la boucle, si je puis dire.

La présence, toujours appréciable pour un partage plus rapide sur les réseaux pour les créateurs, du mode vidéo HDR, jusqu’à 60 images par seconde. Aidé par le traitement en double ISO Natif il a été amélioré dans les conditions de faibles luminosité depuis le Mini 3 Pro.

Entrée de la Marina à Barcares avec le DJI MINI 4 PRO

On voit ici à l’entrée de la marina de Coudalère à Barcares, que c’est vraiment très qualitatif pour ce type de drone.

À la tombée de la nuit vous pourrez switcher sur le mode NUIT en vidéo et en photo le SmartPhoto qui sont également présents et améliorent les prises de vues dans ces conditions.

Pour la photo, vous aurez le choix entre 48 et 12 millions de pixels pour une scène plus naturelle, plus lisse, parfois plus agréable pour les paysages, mais aussi moins contrastée. C’est une question de goût, cela marche très bien avec certaines scènes en agglomération je trouve, beaucoup moins sur les paysages qui je me répète paraissent moins naturels, ce n’est que mon avis.

 

Une résolution max de 8064 x 6048 pixels en JPEG et en DNG, le format BRUT, de quoi les retoucher comme il se doit. Ce n’est pas le cas sur les images que vous voyez en sur la vidéo, j’ai préféré laisser brut comme beaucoup d’entre-vous qui ne retouchent. 

Si on s’en tient à ses premières specs, il ressemble presque trait pour trait à une version miniature du Air 3 pour le coup. Franchement, j’ignore si c’est encore le même capteur, mais ça y ressemble beaucoup.

 

Petite parenthèse

Avant d’aller plus loin, je dois vous dire deux choses qui me concerne. La première : MERCI.

Doucement mais surement, la chaine YouTube Monsieur Jesaistour grossit, vous êtes 23000 aujourd’hui, pas besoin pour moi d’acheter des abonnés, je sais que vous êtes fidèles et que nos échanges sont sincères, je les apprécie.

La deuxième chose, avant de poursuivre, c’est de vous dire que si de belles aventures comme celle-ci, honnête, peuvent se poursuivre c’est grâce à vous, à vos likes et aux abonnés, rejoignez-nous si ce n’est pas encore fait, abonnez vous à notre Newsletter, c’est important si vous voulez continuer à consulter du contenu varié, détaillé et précis sur les drones, et si vous voulez que j’y contribue.

Cet article n’est pas sponsorisé! Ce produit je l’ai payé, même si j’ai eu la chance de le recevoir avant sa sortie, et si je l’ai fait c’est pour me permettre maintenant, de vous dire cela pour la première fois depuis des années que je créé sur la chaine, j’ai pas l’habitude de sortir du cadre, j’espère que ça portera ces fruits, abonnez-vous c’est important ! Allez on poursuit…

 

4. DETECTION D’OBSTACLES

La grosse nouveauté, qui est une première pour la série des MINI, c’est qu’il est doté d’une bulle de protection virtuelle omnidirectionnelle qui le protégera des obstacles à 360° désormais; en tout cas qui devrait vous avertir de leur présence, et donc limitera les risques d’incidents et rassurera les pilotes en herbe, c’est une bonne nouvelle!

Bulle de protection omnidirectionnelle pour éviter les obstacles

Et puisqu’une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, il fallait bien des nouveautés marquantes à ce quatrième opus, ce MINI 4 Pro prend en charge l’Active Track à 360° sécurisant également le vol latéral, ça commence à être vraiment intéressant et surtout rassurant.

C’était un vrai handicap à leur utilisation pour les modèles précédents.

C’est LA grosse promesse de ce nouveau drone, l’amélioration de l’Active Track, comprenez le suivi automatique, qui propose 3 modes :

• Spotlight,
• Point of Interest
• et Active Track 360°.

 

Spotlight, c’est le suivi du sujet, une fois locker sur la cible.

Point of Interest, pour point d’intérêt c’est le 360° autour de la cible, d’une personne, d’un édifice, d’un sommet 

Active Track 360°, c’est les deux : la rotation autour du sujet en déplacement.

Utilisation de la fonction Active Track 360°

Bien que maitrisés, j’ai pris plus de risques que d’habitude durant ces tests pour essayer cette protection omnidirectionnelle. Elle bloque très vite dès qu’on approche un obstacle, c’est très rassurant. On peut bien sûr la désactiver. Dommage qu’on ne puisse pas contrôler chaque capteur, j’en demande un peu trop là, mais je pense que ce sera les prochaines évolutions.

 

Cette détection d’obstacle en mouvement, il l’a conservera même lorsque vous planifiez les waypoints pour un itinéraire de vol défini à l’avance en contournant les obstacles. 

Il l’a conserve aussi désormais lors des Mastershots et même lors du RTH, le Return To Home en cas d’anomalie, de perte de signal, de batterie faible : le RTH avancé.

 

Il est bon de rappeler que cette détection omnidirectionnelle est réalisé par des capteurs optiques. Selon les informations que m’a fourni DJI sur ce point, je souhaitais depuis plusieurs vidéos m’y interresser de façon précise, ils fonctionnent de 50cm à 12, 15 et 18 mètres selon les capteurs, jusqu’à 200 mètres pour la détection frontale. 

Ils analysent environ 12 mètres par seconde, ce qui vous donne une idée de la vitesse de calcul, d’un si petit objet finalement, je trouve ça passionnant.

Ces capteurs, optiques donc, seront inefficaces en conditions de faible luminosité ou lorsque le contraste entre les matières n’est pas prononcé, les fines branches d’arbres par exemple, les fils électriques. Ne jouez pas trop avec le feu quand même, personnellement ça a très bien fonctionné, mais cela ne reste qu’une assistance, c’est pas infaillible non plus.

 

5. L’AUTONOMIE

Elle reste inchangée par rapport au Mini 3 Pro, je vous le précise tout de suite, pas de nouvelle promesse pour DJI, on conserve l’annonce à 34 minutes d’autonomie pour 30 minutes effective. Je continue, persiste et signe pour dire que c’est suffisant, même si l’on en veut toujours plus, c’est très bien pour la qualité et le poids de ce drone.

 

6. LES BATTERIES

Ce sont les mêmes que celles du Mini 3 et Mini 3 Pro, elles sont compatibles, c’est une bonne nouvelle, pour nous et pour la planète. De toute façon, je pense qu’il n’y a pas d’intérêt à switcher d’un modèle à l’autre je vous le dit tout de suite et sans suspense.

Depuis le Mini 1 ou 2, OUI, sans hésiter, c’est bien différent, mais pas avec la génération précédente des modèles 3. Ce n’est d’ailleurs pas le souhait de DJI je pense sur la sortie de ce modèle, mais uniquement mettre à jour leurs best-sellers avec les dernières innovations.

 

7. LA TRANSMISSION ET LA RADIOCMMANDE

La portée, la transmission annoncée à 20 km en Europe, bien en deçà de la réalité mais largement suffisante. Ce qu’on apprécie c’est surtout de savoir le retour vidéo amélioré grâce à la nouvelle radiommande RC 2.

Radiocommande DJI RC 2

La DJI RC 2 que je commence d’ailleurs vraiment à connaître et à aimer. Je reviens des Etats-Unis, vous le savez pour ceux qui me suivent sur mon compte Instagram, de l’un des plus gros salons drone au monde, vous découvrirez très vite les reportages que je vous y ai préparé.

Et bien, elle ne m’a jamais fait défaut là-bas avec le Air 3, ou même en France avec ces tests du Mini 4 Pro.

Les technologies ont sérieusement du être revues depuis le modèle initial DJI RC et le processeur, qui n’est plus le même, beaucoup plus puissant. On verra avec la description des packs que le MINI 4 Pro peut également être utilisé avec un autre modèle également, la RC-N2 pour ceux qui préfèrent utiliser leur téléphone.

La DJ RC 2 je vous l’ai déjà présenté avec le Air 3, à part un processeur plus puissant, l’ajout des antennes, l’amélioration de son système de transmission, avec l’O4, et ces 4 antennes intégrées, qui réduit voir même fait disparaitre les coupures vidéo, dans le rayon de 10 km pour lequel elle est donnée pour son bon fonctionnement en Europe!

DJI précise quand même, et je vous le dis toujours pour éviter les effets d’annonce, que cette portée peut chuter à quelques centaines de mètres, dans les lieux perturbés ou en milieux urbains, d’un kilomètre et demi à 4 kilomètres.

Son poids, légère, 420 grammes. Elle dispose d’un bel écran tactile, multipoints, de 5,5 pouces de 700 nits, très agréable, très fluide à utiliser, diffusant un retour en FullHD, 1080P, à 60 images par secondes de très bonne qualité, c’est très agréable à utiliser.

La gestion de l’aéronef se fera via l’application pré-installée DJI FLY, vous n’aurez pas d’autre choix et tant mieux, car son utilisation est depuis plusieurs mois beaucoup plus simple et en français. Vous n’aurez pas de difficulté à vous y retrouver ou obtenir de l’aide tellement nous sommes nombreux désormais à l’utiliser.

Utilisation de DJI Fly

Outre cette gestion tactile, les boutons sont toujours là pour le choix des modes de vol, plus ou moins rapide, le déclenchement photo /vidéo, la gestion du tilt, les boutons C1 et C2 personnalisables au dos, etc.

Gestion du mode de vol avec la DJI RC 2

Son autonomie est bonne, 3 heures pour 1 heure 30 de charge. Ce n’est pas non plus fait pour un usage intensif. Elle dispose d’un port microSD et même d’un espace de stockage interne de 32 Go pour y enregistrer le retour vidéo ou vos images uploadées directement du drone.

Même si évidement, les images enregistrées sur la carte microSD insérée au dos du Mini 4 Pro seront de bien meilleure qualité et à privilégier.

 

8. COMPORTEMENT EN VOL

Concernant son comportement en vol, il est donné pour une résistance au vent de 38,52km/h. On a parfois des pertes d’altitudes sur les Mini 3, que je n’ai pas encore constaté lors de ces tests.

Stable ou non lorsqu’on l’observe, ce qui est bluffant, c’est la qualité de la stabilisation et ce peu importe les perturbations. DJI fait un travail remarquable sur ce sujet, j’ai trouvé visuellement, même si c’est dur de juger en quelques jours, il me faudra plus de temps pour le confirmer.

Ses vitesses, jusqu’à 18 km/heure en ascension et en descente, et jusqu’à 57,8 km/heure en mode sport pour sa vitesse d’évolution.

Son amplitude de fonctionnement, entre -10 et 40°. Ne vous plantez pas quand même, il n’est pas étanche, n’attendez pas que les hélices givrent à l’approche de l’hiver.

Il dispose d’un petit stockage interne de 2Go, c’est mignon, bien que presque inutile, ça va peut-être suffire pour quelques photos et trois plans, en cas d’oubli de votre carte microSD.

 

9. LES FONCTIONNALITÉS

Concernant les fonctionnalités de base qu’il embarque toutes :

• hyperlapse,
• fixe,
• en cercle,
• en mouvement,
• avec des waypoint,
• les panoramas,
• sphère,
• 360 degrés,
• le grand angle,
• le vertical,
• les master shots,
• les Quicksots, avec toutes les figures … il ne manque rien.

 

Le mode vertical réel est un plus de ce drone, contrairement au Air 3, son capteur bascule littéralement pour réaliser ses plans, il s’évite ainsi de cropper dans son image ce qui réduit la résolution et donc la qualité. C’est une particularité qu’il est le seul à conserver, avec ces aïeux, c’est judicieux !

 

10. TESTS

Vous avez déjà vu quelques unes des images, et vous attendiez peut-être avec impatience avant les plus et les moins.

Il y a beau avoir pleins de fonctions, on a toujours tendance à peu les utiliser et revenir à l’essentiel, une utilisation photo et vidéo, on veut savoir, notamment de part sa miniaturisation, s’il a les mêmes résultats que son grand frère le Air 3, avec lequel j’imagine il sera vite comparé.

Je ne suis pas déçu du tout de ces premières sorties avec le MINI 4 Pro, même si l’utilisation en automatique, sans filtre, me dérange toujours un peu pour tirer le meilleure partie des images et éviter de trop monter le shutter speed qui ajoute lui aussi trop de détails, de netteté et retire le naturel.

C’est très bon, en photo comme en vidéo, et ce peu importe les modes utilisés. Je regrette que les Mastershots et Quickshots ne soient toujours utilisables qu’avec une cadence de 30 ou 60 images par seconde, ce qui les rend difficile à faire matcher avec les autres en 25.

Il se débrouille plutôt bien, même face au soleil, c’est très qualitatif pour cette taille.

 

Il faudra switcher comme je l’ai fait de 12 à 48 millions de pixels en photo selon les scènes pour comparer et conserver la meilleure.

 

11. LES TARIFS

• Les différents packs proposés lors de ce lancement, le pack habituel en Fly More Combo, je viens de vous le présenter, avec le hub de chargement en séquence, une batterie à la fois pouvant être utilisé en power Bank, en batterie de secours, la sacoche, 3 batteries et la DJI RC 2 avec l’écran donc : 1129€, c’est le plus cher.

Tarif du pack DJI MINI 4 PRO Fly More Combo

• • Le même, toujours avec le DJI RC2, mais sans la sacoche et les deux batteries supplémentaires : 999€.

• Avec la RC-N2, donc la radiommande, identique dans ces fonctionnalités, mais sur laquelle vous devez ajouter votre smartphone en retour vidéo et altimétrie 799€. Je sais que certains d’entre-vous trouvent cela plus confortable.

 

Vous retrouverez tous les packs sur le site de StudioSPORT. Je vous met le lien direct dessous l’article si vous voulez y jeter un coup d’oeil, mais attendez quand même avant, les plus et les moins de ce Mini 4 pro pour savoir s’il mérite de vous convaincre.

 

12. CONCLUSION

Les points forts :

Je veux saluer DJI qui comme Apple, à leur rythme, font un pas vers l’écologie. C’est le cas avec ce nouveau modèle qui utilise les mêmes batteries que la génération précédente. Cela évitera à certains passionnés, déjà équipés, ou ceux qui ont planté leur Mini 3 et qui attendaient la sortie du nouveau, et bien de les réutiliser.

Autre point fort, pour moi c’est LE SUJET de cette nouveauté, la détection omnidirectionnelle, sphérique, et pas seulement, car ils sont aussi utilisables durant les usages autonomes ,les mastershots, les waypoint, l’active track, c’est une belle avancée, très intéressante pour les débutants.

Et puis tous ces modes de couleurs, jusqu’au mode nuit, je me répète, mais je trouve que ça pousse les débutants ou amateur-experts à s’intéresser encore, de plus près au montage et particulièrement à l’étalonnage, c’est cool.

Toujours le mode vertical sans crop, avec le basculement du capteur, c’est vraiment bien, on s’y est habitué, en HDR en plus si on veut.

Et enfin, pour les créateurs, le transfert en wifi sur son smartphone en quelques clics des photos et rushs vidéos avec QuickTransfer, pourquoi pas pour réaliser un montage automatique sur LightCut l’appli dédiée de DJI avant de partager.

 

Globalement je dirais qu’il est, une nouvelle fois, très bon. Il va cartonner et remplacer par ses mises à jour, les anciens modèles qui ne l’étaient pas moins à leur sortie. Merci DJI pour cette mise à jour qui apporte un plus, une valeur sur à ces futurs propriétaire foncez !

 

Les points négatifs :

J’ai du mal à en trouver, je ne vais pas les inventer, le prix peut-être. On commence à s’habituer pour un pack Fly More comme celui-ci à un ticket d’entrée autour de 1100€, c’est pas anodin pour beaucoup.

Les hélices qui nécessitent toujours le tournevis, qu’on oublie, pour être remplacées lorsqu’on touche une pierre à l’atterrissage.

Le form-factor, la couleur, qu’on aurait aimé voir changé… si vous voulez! Mais peu, très peu dans la qualité d’image, photo et vidéo, pour ce format.

Dites-moi vous, sincèrement en commentaires après cette présentation détaillée qui j’espère vous a plus, ce que vous auriez mis et ce que vous avez aimé.