7 Plans faciles à réaliser en drone et qui sublimeront vos montages.

Je vais vous détailler, et réaliser 7 plans vidéo de drone pour agrémenter vos vidéos loisirs ou même vos missions professionnelles, vos prestations pour les pilotes professionnels.

Dans cet article issu d’une vidéo de la chaine Monsieur Jesaistout, je partage avec vous une sorte de check-list « plans de vol » que je réalise, plus ou moins,  sur presque toutes mes prestations drone depuis une dizaine d’années maintenant, je vais vous expliquer pourquoi j’ai pris cette habitude, pourquoi je l’a partage avec vous et surtout vous la décrire.

On va réaliser ces plans ensemble, un à un, dans un lieu magnifique, au sommet de Forca Réal et je n’aurais plus qu’à attendre vos partages sur les réseaux pour découvrir votre résultat.

COMMENCEZ PAR LE COMMENCEMENT

Lorsque vous arrivez sur un spot de vol, un lieu choisi lors de vos ballades, vos loisirs ou vos missions, vous n’avez pas toujours le temps. En raison de votre emploi du temps, des contraintes météo, administratives, même parfois, lorsque les routes sont bloquées pour les professionnels, et il nous est tous arrivé de rentrer déçus d’une mission, d’une sortie, en n’ayant pas « rentré » comme on dit tous les plans souhaités.

Non pas que je n’ai pas l’imagination ou la créativité suffisante, bien au contraire, mais pour varier mes plans au montage, surtout lorsqu’il y a plusieurs sites à immortaliser dans une même vidéo.

Il faut éviter de répéter sur tous les mêmes plans circulaires, verticaux vus et revus, même s’ils sont toujours magnifiques.

D’abord, et c’est une évidence, vos plans ne pourront qu’être réussis à condition de respecter une grande rigueur dans le choix de l’heure et de la météo pour vos tournages. C’est déjà ça l’un des secrets des plus belles images, se lever lorsqu’il fait encore nuit ou en fin de journée.

Et j’ai deux anecdotes à vous raconter au sujet de ce tournage.

Je suis monté au pic il y a quelques jours déjà , malheureusement, les rafales de vent que je croyais limitées à 30 km/h se sont vite transformées en 45 – 50 km/h et le drone m’a indiqué clairement « vent violent atterrissage en rouge ». Je n’ai pu que capter quelques minutes malgré un spectacle magnifique. J’aurais ainsi d’ores et déjà pu tester les limites du AIR 2S et il en ressort que la stabilisation est impressionnante, c’est bluffant, DJI assure de plus en plus sur ce point, mais ça aura été chou blanc pour cette première tentative.

Pour la seconde, levé à 6h du matin samedi pour ce tournage, mais malheureusement, le Mavic 2 Pro que je comptais utiliser c’est lancé dans une grosse mise à jour sur place, celle qui concerne les batteries avant le décollage, et on ne peut ni y couper en l’ignorant, ni y échapper en l’interrompant, j’ai perdu de précieuses minutes pourtant très importantes au lever du soleil.

Une fois que j’ai pu l’interrompre pour reprendre mon smartphone j’ai finalement décidé de les réaliser au DJI Air 2S qui étaient aussi avec moi, même si je ne dispose pas encore des filtres ND/PL, les neutres polarisants, que j’affectionne particulièrement lorsque le temps est humide.

Les plans ont été tournés en mode manuel, au profil D-LOG à 5,3K avec un filtre ND16, le tout retouché en post-production et recadré en 4K bien sûr.

 

RÉALISABLES AVEC N’IMPORTE QUEL DRONE

Bien sûr, les plans seront réalisables avec n’importe quel drone, cependant, certains vont faciliter les choses pour trois raisons :

  • Le comportement du drone : chaque drone dispose d’une sensibilité plus ou moins délicate. Utilisez également pour vos réalisations les modes de vols pour varier vos vitesses lorsque vous en disposez. Sur les drones DJI : le mode N normal, pour une évolution classique, le mode C pour le Cinesmooth au comportement très doux, presque lent et enfin le mode S pour Sport avec plus de vitesse et donc de dynamisme.
  • L’application utilisée : Sur certains drones, DJI ou autres, vous disposez de la possibilité de varier, de modifier la sensibilité des sticks. Selon votre expérience, en réduisant cette sensibilité, vous pourrez plus facilement entrer ces plans de façon très fluide.
  • L’utilisation des modes de vols : Même si les 7 plans que je vais vous partager n’ont rien à voir avec eux, pour les plans circulaires, utiliser l’assistance. Au contraire, ce sont des plans supplémentaires si le lieu de votre prise de vue vous permet de les rentrer, faites-les, ça n’en sera que plus simple au montage, ne les snobez pas sous prétexte que vous êtes un crack ou le Chuck Norris du drone.

 

Pour ceux qui s’essayent au montage, ou même d’ailleurs les aguerris qui montent depuis plusieurs années, c’est également l’abondance et la variété des plans qui laissent plus de place à la créativité et à l’osmose entre le style de musique choisi, le sujet et vos plans. Entrez-en plus que nécessaire! Je réalise donc toujours au minimum les 7 plans que je vais vous montrer.

Une fois effectué en mission, et qu’ils sont « rentrés », sur la micro-SD, j’ai sécurisé ce que je souhaitais immortaliser dans l’ordre et je suis maintenant serein pour laisser aller ma créativité. Il ne me restera plus qu’à choisir en post-production, soit pour les compiler et obtenir rapidement un petit montage, soit pour assembler différents lieux et ne pas reprendre les mêmes plans.

Votre drone est prêt, le mise à jour est faire, votre carte micro-SD est vidée, les batteries sont pleines, la météo est clémente, le ciel est beau, on y va !

 

Le plan circulaire

Le premier des 7 plans, il est inévitable, le plan circulaire. N’hésitez pas à varier la distance avec le sujet à immortaliser, la hauteur et l’inclinaison, et pourquoi pas la faire même varier en vol durant l’évolution du drone. C’est possible et je vous le recommande avec finesse.

Je débute très souvent par ce plan lorsque j’arrive sur une mission et que je me suis aperçu que c’était possible, même si je ne dois faire qu’un quart de cercle au lieu d’un 360 degrés, mais au moins je l’ai et il me permet de bien visualiser le lieu de la prestation et me situer. On ne voit pas toujours le danger depuis le sol, ce plan est idéal.

Il n’est pas toujours péjoratif de le tourner face au soleil, au contraire, vous pourrez décrocher parfois un beau flare, un reflet sur le capteur, un effet très cinématique en vidéo aérienne.

 

Le plan vertical en ascension

Au niveau des plans indispensables, mais toujours aussi original, le plan vertical en ascension. Sur les drones DJI en général, utilisez la touche FN pour ça, elle permettra au tilt de la caméra qui varie l’axe vertical de la nacelle de se mettre instantanément à la verticale à 90°.

Procédez à une élévation fluide, constante, tout en réalisant une légère rotation. Franchement, en variant sa vitesse en post-production, il fait toujours autant d’effet, tout dépendra aussi du sujet immortaliser, mais il fonctionne aussi très bien sur des humains. Ce qui est également intéressant, vous pouvez décaler de quelques mètres votre drone pour éviter de survoler ou mettre en danger quelqu’un sans que l’on s’en rende compte.

Pensez à être la aussi fluide sur les sticks, mieux vaudras ensuite traiter la vitesse en post-production avec un effet vélocité par exemple qui augmente progressivement la vitesse si nécessaire.

 

La découverte

Une fois l’élévation du plan précédent réalisée, profiter de votre hauteur, pour réaliser un autre plan sympa, la découverte. Positionnez-vous à une hauteur idéale pour votre sujet. Ca peut-être à quelques mètres de hauteur ou en revanche, près de la limite des 120 mètres et faites entrer par l’avant ou l’arrière le sujet, c’est vraiment sympa. Avec un peu de dextérité, vous pourrez en même temps utiliser la molette arrière du drone pour varier votre tilt et accompagner en fin de plan cette découverte.

 

La découverte en sens inverse

Cela nous emmène tout de suite naturellement au 4ème plan, la découverte en sens inverse. Pour que ce soit du plus bel effet, varier la hauteur et le sens, en entrée ou sortie avec le plan précédent pour qu’il n’y ai aucune impression de répétition.

Maintenant que vous maîtrisez l’évolution de votre drone, et que vous utilisez également la molette arrière pour varier le tilt, l’axe horizontal, on a fait le tour des axes possibles du drone : monter, descendre, droite, gauche et le tilt, l’axe vertical de la caméra. C’est la multiplication des différents axes durant l’évolution qui complique bien sûr la réalisation, mais apporte plus de créativité.

 

Le tilt en sens inverse

Je le répète assez régulièrement dans mes articles et vidéos mais l’utilisation du drone en audiovisuel ne signifie pas toujours que vous devez tourner à 40 ou 50 mètres de hauteur. C’est souvent un tort des débutants qui commence, même si je comprends que ce soit plus rassurant. 

Ce 5ème plan que j’utilise également c’est le tilt en sens inverse, en élévation. Ce n’est pas toujours possible, car ils ont tous une limite verticale, c’est un plan très original je trouve.

Pour les 5 premiers plans, même s’ils peuvent être adaptés, on a toujours veillé à garder notre sujet au centre. Vous pouvez d’ailleurs pour vous aider, activer l’affichage du quadrillage pour ça.

Mais sur l’avant dernier, ça va être différent. Pour certains lieux, notamment des paysages, le littoral, un hameau, il n’y a pas de sujet central. Bien sûr, vous pouvez adapter les plans vus précédemment. Mais dans un cas, comme un autre, c’est également intéressant de décentrer parfois votre sujet.

 

Multiplier les axes de la caméra

 

Je le disais, la créativité des plans passe par les mouvements du drone et plus vous les multipliez, plus l’effet sera au rendez-vous, même si ce n’est pas une science exacte. Pour découvrir une crête par exemple, un simple plan arrière, une découverte suffit à sublimer l’image, multiplier les axes de la caméra. Un mouvement horizontal en ascension par exemple, tout en baissant le tilt. C’est un effet qui peut être reproduit dans un sens, comme un autre.

 

Le vertigo / Le dolly zoom

Le 7ème et dernier plan, qui fonctionne à coup sur, même s’il ne peut pas être reproduit partout, car il nécessite que le sujet soit au centre, au premier plan, avec une perspective vers un second plan. Une personne avec un paysage derrière par exemple. C’est le fameux plan vertigo, appelé aussi dolly zoom. Pour le réaliser, c’est très simple, il y a deux possibilités.

Soit votre drone dispose d’un zoom, comme la plupart des drones DJI, soit vous devrez le réaliser en post-production avec l’effet Ken Burn par exemple ou en modifiant votre échelle avec des images clés pour zoomer.

Vous allez reculer avec un mouvement régulier assez rapidement pour donner du dynamisme et en même temps appliqué un zoom pour garder votre sujet principal plus ou moins de la même proportion. Ça aura pour effet de ne faire grossir que l’arrière-plan qui donnera un effet d’aspiration.

 

À VOUS DE JOUER

Voilà, j’espère que cette découverte, cette check-list « plans de vol » vous a plu.

Un petit tuyau pour ceux qui sont restés jusqu’au bout, les meilleurs, et que je dois remercier.

Il existe de petits plugins ou des effets sur presque tous les logiciels de montage pour zoomer automatiquement ou faire un effet dans votre image, un travelling, une rotation. Ils sont différents et à ne pas confondre avec les transitions. Si votre dextérité n’est pas encore au rendez-vous, que vous devez encore vous chauffez les pouces, vous pouvez les ajouter pour donner un petit plus à vos plans en attendant plus d’entrainement.

Eclatez-vous, mais pas par terre!

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