Découverte, prise en main et appairage de la radiocommande DJI Smart Controller.

Le Mavic 2 est un coup de cœur et voir son utilisation s’améliorer avec un plus grand confort avec la radio DJI Smart Controller ne peut être qu’un plus.

L’article issu de la vidéo de la chaine Monsieur Jesaistout est composé en quatre parties :
  1. le unboxing de cet accessoire DJI
  2. la description : la prise en main et les fonctionnalités
  3. l’appairage avec votre drone
  4. mon avis, le plus objectif sur ses points forts et ses points faibles.

Unboxing (déballage) de la radiocommande DJI Smart Controller

Comme à son habitude depuis 2006, le constructeur chinois DJI assure dès les premières minutes, avec un packaging sobre, mais efficace pour accompagner ce nouveau produit, c’est très plaisant.

Dans le colis, on retrouve la radiocommande bien sûr, le chargeur rapide avec son câble USB type C, qui devient la norme

Deux petits joysticks supplémentaires, comme c’était déjà le cas avec la radio du DJI Mavic 2, mais on remarquera que ce ne sont pas les mêmes, le pas de vis est différent.

Et de la documentation, que malheureusement, comme tout bon français je ne lis jamais, avant de me plaindre que ça ne fonctionne pas, bref.

On n’en attendait pas plus, tout de suite, la deuxième partie!

 

Description, prise en main et fonctionnalités

 

▶︎ Découverte en détail de ce Smart Controller

 

Pour ceux qui connaissent déjà les radios DJI depuis les premiers Phantom jusqu’à celles des Mavic avant cette sortie, il y a beaucoup de similitudes bien sûr, mais je ne vais pas commencer à tout comparer, mais plutôt décrire simplement, dans le détail, quitte à être un peu répétitif pour ceux qui les connaissent déjà.

Sur le dessus de la commande, en haut : vous allez trouver au centre les LEDS de niveau de batteries, puis le bouton d’enregistrement vidéo. Toujours sur le dessus : la molette pour orienter vers le bas ou le haut votre caméra : le tilt. Une sortie HDMI pour utiliser votre retour vidéo comme sortie source et un emplacement pour une carte micro SD jusqu’à 128Go (je reviendrai sur ces deux points HDMI et carte mémoire en 4e partie).

Il y a également une prise USB, standard et de l’autre côté, le bouton de déclenchement photo qui sert également de bouton de mise au point lorsque vous êtes en mode vidéo et juste en dessous la seconde molète (pour le Mavic 2 zoom elle servira à zoomer, en avant et en arrière, c’est le principe du zoom!). Et pour le Mavic 2 Pro à régler l’ouverture et l’obturation en fonction du mode, si vous êtes en mode A, priorité à l’ouverture ou S, priorité à la vitesse.

De l’autre côté, une prise USB, cette fois-ci de type-C (pour la recharger et faire les mises à jour) et une première nouveauté, le microphone.

Globalement, la prise en main de cette radio DJI Smart Controller est très agréable et confortable.

Dessous : une seconde nouveauté, la présence de haut-parleurs au centre qui se justifient largement, puisque l’écran peut être utilisé à part entière comme une véritable tablette sous Android. On le verra tout à l’heure, c’est donc évidemment utile, comme le micro, mais également pour de futures fonctionnalités, ou même l‘utilisation avec le Mavic 2 Enterprise qui peut être équipé de haut-parleurs de diffusion, sur le drone, pour des opérations de recherches ou de sécurité par exemple.

Également, les deux boutons C1 et C2, personnalisables. Vous pouvez les définir depuis l’application DJI GO 4. La configuration par défaut du bouton C1 est la mise au point centrale et la configuration par défaut du bouton C2 est la lecture. L’emplacement des deux batteries, non amovibles, de 2h30 d’autonomie, disposées de chaque côté, on en reparlera dans la dernière partie.

Et enfin sur le dessus, face au pilote : le bouton de sélection des modes de vols :

  • le mode T de Tripod :

Très utile pour réaliser des plans en douceur, crème, sans à-coup il limite l’évolution du drone et ses mouvements à 1m/s sur tout le début de la plage d’utilisation des commandes.

  • le mode P – Position, normale, traditionnelle (un détail, vous remarquez qu’il n’y a pas la lettre) :

Le Mavic 2 évolue alors à 14m/s. C’est le mode automatique de tous vos décollages par défaut même si vous avez sélectionné un mode différent. Vous vous en rendrez compte à l’utilisation.

  • le mode S:

Le S pour sport à la réactivité accrue jusqu’à 20m/s, environ 75 km/h de vitesse de pointe, ça décoiffe.

La DJI Smart Controller comprend 3 modes de vol : T, P et S

À gauche de ce sélecteur, il y a un bouton pause, facilement accessible. Il est utilisable lorsque vous activez l’un des modes de vols intelligents et que votre drone est en train de réaliser un tracking, un hyperlapse, un panorama… et que vous souhaitez l’interrompre.

Puis, le traditionnel bouton RTH, return to home, jamais agréable à utiliser à gauche le bouton power.

Pour les nouveaux utilisateurs de la marque, je vous rappelle que pour la majorité de ces produits, la mise en route ne se fait pas d’une simple pression, mais d’un appui court de 1 seconde puis un autre de 3 secondes, que ce soit sur une batterie, une radiocommande, un drone, un stabilisateur.. chez DJI !

▶︎ Mini joystick 5D

Il permet l’application de 5 fonctionnalités. Si l’on appuie dessus, le menu des modes vols intelligents (Hyperlapse, Quickshot, ActiveTrack, Point of interest, TapFly et Cinematic Mode) apparait.

En revanche, vous devez ensuite naviguer par vous-même en tactile pour y accéder et les paramétrer. Sur le Mavic 2 Zoom à gauche vous réaliserez un zoom avant, à droite un zoom arrière.

Sur le Mavic 2 pro : à droite vous augmentez l’ouverture du diaphragme, pour plus de luminosité, et à gauche vous activez ou désactivez le verrouillage de l’exposition que vous pouvez ensuite aller définir au toucher sur les zones que vous souhaitez prioriser à l’ouverture.

En haut, on active le Tilt de la caméra à la verticale, souvent utile pour situer précisément l’appareil en vol, et pareil pour le remonter. En bas, on passe du mode portrait au mode paysage sur le zoom et sur le pro, on passe le sélecteur autofocus à ouverture. Ces fonctionnalités sont chacune paramétrable, excepté l’appui, avec 7 affectations possibles pour les 4 directions. C’est un peu répétitif à mon goût, puisque similaire à celles proposées pour les boutons C1 et C2, qui sont eux aussi personnalisables.

Deux nouveaux boutons hérités du Crystalsky, en haut à gauche et à droite : à gauche il vous permettra d’accéder aux fonctions puis de revenir en arrière si nécessaire dans les différents menus et à droite le bouton permet de confirmer une action. Il est également assignable durant les vols en bouton C3 suite des C1 et C2 du dessous.

Les antennes ont une particularité contraire aux précédentes.

 

DJI a communiqué sur le fait que leurs portées étaient optimales sur leur face supérieure, et non dans leur prolongation.

Lorsque vous pilotez avec le drone, à votre verticale, vous devez donc préférer une position des antennes parallèles à votre radio, dans leur prolongement. Lorsqu’il est devant vous, préférez une positon perpendiculaire, à l’équerre de votre radiocommande. Dans tous les cas, pour une utilisation en France, exceptés pour les pilotes professionnels qui évoluent en scénario S2 et S4 hors vue du pilote (avec un système de coupure moteur additionnel pour l’homologation, je le précise, bien que hors sujet ici), cette consigne ne vous sera pas d’une grande utilité, car vous serez limité au maximum à 200 mètres en loisirs comme pour les pros.

Donc peu importe la position des antennes pour un retour qualitatif, les 8 km de portée annoncée par le constructeur devront attendre votre visite dans un autre pays qui vous permettront de tester (ndlr: la réglementation ayant évolué depuis la rédaction de cet article et la vidéo qui l’accompagne, on peut aujourd’hui voler dans certaines conditions « à vue », mais ces conditions seront dans tous les cas bien inférieures à la portée maximale possible de cette radio).

Voilà, le tour du propriétaire est fait! 

 

Ecran de la radiocommande DJI Smart Controller

Ecran de 5,5 pouces et 1000 candélabres sur la radiocommande DJI

Son écran fait 5,5 pouces, tactile en 1080P (full HD), et surtout ultra-lumineux, pas moins de 1000 candélabres par mètre carré.

La DJI Smart Controller tourne sous Android, ce qui permet une certaine flexibilité dans l’utilisation et les évolutions, notamment l’installation d’applications tierces comme PIX4D Capture qui supporte maintenant le Mavic 2 Pro, pour la réalisation d’orthophotographie ou de modélisation 3D, ou encore LITCHI pour plus de fonctionnalités. Sans compter au quotidien des applications de jeux plus ludiques ou plus professionnels avec des applis de suivi de tâches par exemple… (si DJI concède à ouvrir son système d’exploitation à leur installation). Cette « tablette » pourrait parfaitement être utilisée au quotidien.

Si cette utilisation peut sembler marginale pour beaucoup d’entre nous, elle sera peut-être un argument supplémentaire pour ceux qui ne disposent pas d’un budget extensible.  

Attention, la DJI Smart Controller ne dispose pas d’emplacement pour carte SIM. Elle doit donc être reliée en Wifi ou Bluetooth pour disposer d’une connexion internet lui permettant de réaliser ces tâches. DJI a inauguré cette ouverture de produits ou plutôt de système, avec deux nouvelles applications : Go Share et SkyTalk.

  • Go Share

Comme son nom l’indique permet de partager facilement en wifi ou bluetooth ses réalisations, photos et vidéos, sur son smartphone ou tablette à proximité pour les publier sur les réseaux sociaux.

  • SkyTalk

Permet même de diffuser en direct votre vidéo sur Facebook ou Instagram (et pourquoi ne pas les commenter en direct avec le microphone de la radio!).

Vous pourrez également composer et créer de petits montages. Le menu glissant permet également d’effectuer comme sur n’importe quels smartphones ou tablettes une saisie d’écran, régler la luminosité de façon automatique ou manuelle, le niveau sonore…

Petite astuce que les utilisateurs d’Osmo connaissent bien, n’oubliez jamais qu’à n’importe quel moment, vous pouvez faire glisser votre doigt sur l’écran tactile, de façon subtile, comme sur smartphone et tablette d’ailleurs, pour orienter la gimbal de façon manuelle et créer des plans originaux, notamment en vol stationnaire.

 

▶︎ Autres caractéristiques de la Smart Controller

  • son poids : 690 grammes

Pour information, le poids de la radiocommande originale avec un smartphone Huawei P20 installé sur un support est de 550 grammes. C’est assez comparable et bien reparti.

  • la transmission :

Norme bluetooth 4.2 et transmission vidéo réalisée avec la technologie OcuSync 2.0, ce qui rendra cette radiocommande compatible avec tous les appareils qui l’utilisent. Elle change automatiquement de fréquences, entre 2.4 et 5.8 GHz pour éviter toutes interférences et toujours conserver une liaison fiable et une qualité, semble-t-il, encore améliorée.

  • les températures d’utilisation :

Elles sont données pour une plage allant de -20 à 40 degrés Celsius, de quoi couvrir déjà une bonne partie du globe. Mais pour l’heure, je vous rappelle que la gamme Mavic 2 est donnée pour une utilisation maximum à -10°, soyez donc prudent.

  • les batteries :

Le DJI Smart Controller dispose de deux batteries, non amovibles. Elles ont une autonomie annoncée de 2h30 mais certains premiers tests montrent qu’elles tiennent jusqu’à 3 heures pour les premières charges, soit 7 batteries complètes de Mavic 2. Cette autonomie dépend également des conditions d’utilisation, de la luminosité sélectionnée, du nombre de cycles de vos batteries bien sûr. Une recharge complète dure 2 heures. Attention à bien utiliser le chargeur rapide fourni avec pour cela!

  • son évolution :

Le Smart Contrôler sera facilement mis à jour depuis son ordinateur PC ou Mac avec l’application Assistant 2 comme pour nos Mavic qui le rend encore plus accessible à un large public.

 

Appairage de la radiocommande Smart Controller

 

Pour ceux qui n’ont pas souhaité acquérir la DJI Smart Controller d’origine avec un pack Mavic 2, ou qui viennent de le faire après l’achat de leur drone, vous devrez donc l’appairer avec votre machine.

Voici la manipulation :

Pour l’associer à votre DJI Mavic Air 2 ou Air 2S, c’est très simple, on allume la radio bien sûr, on la configure avec son compte DJIc’est sympa pour suivre ces heures de vols et surtout très utile pour les pros qui doivent le déclarer annuellement en France. On met le firmware à jour si nécessaire.

Prenez ensuite le Mavic 2 dos à vous et regardez à sa droite, sous le petit cache gris du bas, il y a le bouton appairage. Maintenez-le à portée de vous, sans l’enfoncer pour le moment.

Maintenant, saisissez votre nouvelle radiocommande. Appuyez simultanément sur les boutons C1 et C2 qui se trouvent dessous, plus, le bouton d’enregistrement, il se trouve au bout de votre main gauche… La radio émet un bip discontinu. Vous pouvez maintenant appuyer sur le bouton situé sur le côté de votre Mavic, repéré précédemment, la LED rouge s’allume.

Tout va aller très vite, et voilà !

Vous avez même une petite vidéo très ludique et intuitive qui débute pour vous accompagner dans cette manipulation, si vous préférez passer par le menu. C’est donc très simple et ça ne posera de problème à personne pour le faire très rapidement.

 

Avis DJI SMART CONTROLLER : avantages & inconvénients 

Dernière partie de cet article : mon avis sur ses points faibles et ses points forts. On débute bien sûr par les points faibles selon moi ou ceux qui méritent vos avis !

 
▶︎ Les points faibles
  • le prix

Le premier défaut que l’on devrait entendre avec la sortie de cette nouvelle radiocommande est son prix. Est-il trop élevé 649 € pour ceux qui l’achètent séparément d’un bundle et qui possèdent déjà leur drone? Même si je l’ai mis dans les points faibles, car ce sera l’argument de la plupart d’entre vous, au risque de ne pas être d’accord avec certains, personnellement, je ne crois pas. Pourquoi? Pour une utilisation professionnelle, pour commencer, cet accessoire améliorera notre confort au quotidien en réduisant encore de quelques précieuses secondes le temps de mise en œuvre.

C’est d’ailleurs l’un des arguments majeurs de la campagne de communication de DJI. On ne peut pas la comparer à l’utilisation avec un smartphone ou une tablette, car ce serait occulter un atout majeur, la luminosité!

Si l’utilisation de pare-soleil améliore cette situation, cela n’a rien à voir avec la qualité de visibilité de 1000 cd par m2 de cet écran ultra lumineux, contre en moyenne 4 à 500 cd par m2 pour les meilleurs smartphones et tablettes du moment. C’est beaucoup plus confortable et indispensable pour une précision et un rendu professionnel. En revanche, on peut la comparer à une utilisation avec le DJI Crystalsky qui a également ces mêmes caractéristiques. Les arguments avancés pour le comparer et avantager les écrans Crystalsky sont les batteries amovibles et l’utilisation sur plusieurs machines.

Mais combien d’entre-nous professionnels, disposons de plusieurs batteries de Crystalsky pour une utilisation intensive? Et même si c’est le cas de certains, est-ce qu’une utilisation intensive de ces écrans serait avec le drone DJI Mavic 2…? Je ne crois pas!

 

Je suis agacé de passer mes tournages avec mon smartphone sur le Mavic à voir les appels et les sms venir me perturber, sans compter les problèmes de batterie en fin de journée.

Pour mon utilisation avec tablette et pare-soleil, c’est déjà plus discutable. Finalement, chacun se fera son idée et surtout cela permettra, ou non, selon son budget et son utilisation qu’elle soit pour le loisir ou professionnel. Mais on aurait tous préféré un budget plus raisonnable autour de 400 €.    

  • La multitude de boutons

Certains sont paramétrables, mais de façon très limitée. Le bouton 5D ne serre qu’à s’embrouiller, à part la fonction Tilt verticale facilement paramétrable sur les touches C1 ou C2. Personnellement, je préfère naviguer directement depuis mon écran pour modifier ces réglages et choisir précisément mes valeurs.

Cela fait beaucoup de possibilités et je ne trouve pas cela très intuitif, vous me donnerez vos avis en commentaires et peut-être des utilisations et arguments pour me convaincre que c’est utile au quotidien.

J’utilise depuis un peu plus d’un mois le Mavic 2 pro, ça a été une période intensive avec plusieurs dizaines de tournages dans de nombreuses situations pour la réalisation de reportages, suivi de chantier et films de présentation. Je n’en ai pas trouvé l’intérêt avec l’ancienne radiocommande. Je ne vois pas ce qui me convaincrait sur la nouvelle.

Je rêverai plutôt d’une mise à jour avec le déclenchement de photos en HDR par exemple. Bien que je préfère traiter moi-même mes images en post-prod, et donc toujours une utilisation paramétree par defaut en manuel…

Quoi de plus sympa à la fin d’un plan vidéo que de cliquer et immortaliser facilement un paysage que l’on retrouvera quelque secondes après sur son smartphone, prêt à être partagé?

Pourquoi pas dans une future mise à jour?

 
▶︎ Les points forts

Sans révolutionner notre quotidien ou même l’usage de nos Mavic, pour moi, ils sont nombreux et pourraient bientôt l’être encore plus!

 

  • Transport

Il ne devrait pas poser de problème. Ça reste du petit équipement et qui tient en plus dans la sacoche livrée avec le Mavic 2 Fly More Kit.

 

  • Système ANDROID

Je l’ai déjà abordé dans la partie précédente de l’article. Il est beaucoup plus ouvert que IOS en terme de développement, et donc les possibilités futures, pour pouvoir pleinement exploiter cette machine, sont envisageables… Attendons de voir, mais c’est une excellente nouvelle. C’est un choix pourtant étonnant de la part de DJI très souvent hébergé en AppleStore, mais dans la continuité de ces précédents écrans.

 

  • Transmission

Elle a été encore améliorée, au-delà de la distance déjà évoquée précédemment. Que ça fait du bien de ne plus avoir de coupure comme sur la gamme Inspire et Phantom! On redécouvre le plaisir de travailler, sans insulter le matos, et ça devrait se confirmer davantage avec ce nouvel accessoire. Merci DJI de livrer un produit qui fonctionne bien.

 

  • Stockage

Côté stockage, 16Go en interne, pour les applications et quelques photos c’est suffisant, mais ça ne le sera pas pour vos rushs. En effet, vous pouvez sécuriser vos tournages en conservant à partir de la radio une copie en 1080P de vos tournages. Lorsque nous effectuons des missions à risques, notamment au-dessus de la mer comme c’est très souvent mon cas sur le littoral, ça me rassure, bien que ce soit uniquement psychologique, car je ne veux pas voir l’une de mes machines à l’eau!

L’emplacement est prévu pour une carte mémoire, micro SD, jusqu’à 128Go.

Petite parenthèse sur le choix de vos cartes mémoires : pour vos micro- SD, le choix est simple, préférez toujours des micros SD de Classe 10, c’est la norme minimum actuellement, mais surtout, pour une écriture rapide, notamment pour la 4K. Avec pour la classe de vitesse U3, l’inscription doit toujours se trouver sur la carte. Elle vous garantit une écriture à minimum 30mb/s nécessaire.

Restez prudent lors de votre achat, il y a énormément de fausses cartes mémoires vendues à des tarifs extrêmement bas sur le web. Privilégiez les marques connues et reconnues SANDISK ou LEXAR sur des stores connus et directement par les marques elles-mêmes.

 

  • Sortie HDMI

Elle permettra de coupler facilement un casque FPV mais également un écran externe pour le contrôle d’un réalisateur ou encore vers un encodeur, un serveur de diffusion… Les informations d’altimétrie sont bien sûr affichables ou non sur cette sortie. C’est un nouvel atout qu’apprécieront les professionnels.

 

  • Confort

La prise en main intuitive permet de bien visionner l’écran malgré sa position basse qui m’a toujours déplu et qui bouleverse mes habitudes. On jugera en situation, ça paraît très bien pensé à première vue.

Confort et rapidité avec la radiocommande DJI Smart Controller

Depuis que j’utilise le Mavic 2 pro, je suis toujours autant étonné par ses qualités, sa simplicité de transport et de mise en œuvre.

 

Il y a quelques mois encore, ceux qui comme moi utilisaient leur drone professionnellement, il nous fallait de longues minutes pour la mise en route. Le DJI F550 qui a été mon premier drone, le DJI S900, une vraie galère à transporter et à mettre en œuvre, les Inspire et leurs coupures de signal quotidien.

Personnellement, ce gain de temps me permet aujourd’hui de mieux me concentrer à l’approche d’une mission et d’avoir plus de temps pour checker les réglages et les conditions, ce que l’on avait tendance à zapper après 20 minutes de préparation.

 

Voir ces conditions encore s’améliorer est un vrai plus pour la créativité pour ceux qui travaillent dans le domaine de la production audiovisuelle. Bien qu’excellentes, les performances du Mavic 2 pro restent encore limitées pour certaines missions comme je l’ai déjà dit, dans mes précédents articles et vidéos sur le sujet.

 

Mon espoir et je terminerais cette longue présentation détaillée par cela, c’est de voir ce contrôleur de vol compatible rapidement avec de nombreux autres produits de la marque comme les Osmo, les RONIN, les prochains Phantom, de nouveaux Mavic (Mavic Air 2) et plein de belles surprises pour faire vivre notre passion et notre métier.

Incontestablement, DJI est pour l’heure bien au-dessus du lot.

 

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3 commentaires

  1. Gustave König on

    Bonsoir,
    Je suis l’heureux propriétaire d’un Dji Smart Controller pour mon Mavic 2 pro.
    Je suis très satisfait du produit mais j’ai un petit (gros) problème. Je désirerais installer des App tiers via Google Play. Je sais que d’origine cette fonction n’est pas pris en charge par le contrôleur, qu’il y a moyen de télécharger l’application Google Play mais non officiellement mais je ne trouve que la procédure à suivre que sur You Tube avec des tutos en anglais (americain) et lorsque j’essaye de trouver une réponse sur un tuto en français, ce sont tous des tutos copié/collé dans le sens où le tuto se résume à dire que cette commande est onéreuse à l’achat mais que l’écran est très claire. Pourriez-vous sortir du lot des « soit disant » expert en drones DJI et m’expliquer (en français) comment faire pour installer Google Play Store sur la commande. Merci de votre attention.

  2. Bonjour,
    Une autre petite remarque, nous sommes maintenant en 2022, et il n’y a toujours pas de langue francaise pour l’utilisation du smart controller! dommage. cela reste néanmoins un excellent appareil.

  3. Bonjour,

    Tout d’abord merci pour vos Tests et explications pour les Drones, toujours très intéressants…

    Je Possède en amateur un DJI Air 2S et très récemment une Radiocommande DJI RC Pro, dont j’ai
    visionné votre commentaire mitigé de celle-ci. Il est vrai que l’investissement est important, mais
    tellement facile à utiliser, sans être tributaire du Smartphone qui me sert aussi en Astreinte pour
    être appelé en urgence…

    Concernant cette dernière, est -il possible de dubliquer l’image de la Radiocommande sur une tablette
    ou un smartphone ? Ceci afin de partager en extérieur avec une autre personne un moment de pilotage
    du Drone. Ceci sans utiliser la prise HDMI de la radiocommande, mais en ayant une liaison sans fil…

    Un peu comme une application miroir, mais sans câble, ni Wifi.

    Je ne sais si c’est possible, c’est pourquoi je m’adresse à vous, en tant qu’expert Drone.

    Merci d’avance pour votre réponse et bonne fin de journée.
    Bien cordialement.
    BP.

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