GOPRO 9 vs INSTA360 ONE R vs OSMO ACTION

Voilà un article qui restera dans les annales c’est certain car on n’a pas toujours la chance, les geeks, les passionnés de matos High-Tech, de vidéo, de photo de vivre avec un marché d’une telle effervescence et avec ce que l’on a vécu ces derniers mois, ça fait du bien de rêver un peu et de penser à autres choses…
Dans cet article issu de la chaine YouTube Monsieur Jesaistout, on va parler action cam et pas n’importe lesquelles. Vous l’avez lu dans le titre, on va se permettre de comparer les trois caméras d’action les plus vendues au monde, celles qui trônent en haut de la pyramide
  • la DJI Osmo Action qui vient de fêter ses 1 an et demi,
  • l’Insta360 One R annoncée au CES de Las Vegas début 2020
  • et enfin la GoPro Hero 9 black lancée il y a quelques jours mi-septembre.
Ce ne sera pas une simple comparaison, il y aura avant une présentation détaillée des caractéristiques et des spécificités de ces caméras pour qu’elles n’aient plus de secret pour vous, enfin je l’espère. 
J’ai décidé de ne pas faire les choses à moitié, on débutera par un tour complet des caméras, leur design, leur conception, puis je vous présenterais en détail leurs caractéristiques techniques, les promesses du papier, ce qui les différencient, et enfin, ce que les spécificités ne disent pas, la comparaison des images avec les tests terrain et la qualité des traitements apposés par les constructeurs.
Pour ce test que beaucoup d’entre-vous attendent, 
  1. J’ai pris mon temps, je ne vous ai pas livré une vidéo de comparaison 3 jours après les avoir reçues, notamment la Hero 9 qui vient de sortir et que je connaissais le moins. Vous le savez maintenant, je rentre dans le détail et je prend mon temps à chaque test avant de vous donner mon avis.
  2. Une fois de plus ce test est réalisé en toute objectivité et je ne prendrais pas de gants pour passer à la loupe les performances des caméras, leurs points forts et leurs points faibles. Peu importe que le matériel m’ait été prêté, donné, échangé, acheté, ça n’a jamais rien changé pour donner mon avis et ça continuera.
Et enfin, avant de commencer, ce n’est que mon avis, je vais vous donner la possibilité d’avoir le vôtre dans ce test avec une grande partie des images de comparaison que j’ai intégré dans cet article, c’est parti!
Autant vous le dire tout de suite, je suis super excité de vous présenter ces trois caméras-là dans un seul et même article et de les comparer, car même si on sait déjà, soit par leur ancienneté, soit par leur constructeur, qu’elles n’ont rien à prouver. Ce sont toutes de très belles caméras avec de très belles performances et peu importe celle que vous avez ou celle que vous allez acquérir, avec ces trois là, on sait d’ores et déjà qu’on ne peut pas être déçu.
Bien sûr, vous n’aurez pas le rendu d’un boitier hybride comme le Panasonic S5, évidement ou le GH5S qui me filme, mais on ne sera pas déçu avec cet encombrement et ce budget.
C’est idéal pour les vacances, les loisirs, les sportifs, les sports extrêmes, les plans additionnels pour les pros et les stories Instagram pour le quotidien des influenceurs ou des entreprises.

DJI OSMO ACTION

Design Pour commencer avec les mensurations, honneur à la plus vielle, la DJI Osmo Action. C’est de loin la plus petite de ces rivales avec 65 mm de longueur, 42 de profondeur et 35 mm d’épaisseur pour un poids de 124 gr. Elle dispose de deux boutons sur le dessus, le ON/OFF, le bouton REC bien sûr, avec une première petite LED verte sur le dessus pour vous informer que la caméra est en marche. C’est idéal lorsque vous avez activé la veille des écrans pour vous informer, tout comme sa couleur rouge lors d’un enregistrement. Sur le côté gauche il y a un troisième bouton, noté QS. Il permet de passer rapidement d’une simple pression d’un mode à un autre, du mode vidéo standard au mode ralenti ou HDR ou au mode photo standard, timelapse… Ce bouton est entièrement configurable à la demande avec toutes les possibilités à cocher pour les activer ou non depuis le menu afin qu’ils apparaissent. Une pression prolongée permet elle de passer de l’écran arrière à l’écran avant pour les vLOG, en mode selfie. Juste dessous une petite trappe pour l’accès à l’emplacement de la carte micro-SD et le port USBC et en dessous, l’insertion de la batterie, avec deux loquets à actionner en même temps pour la libérer. C’est sécurisant, ça lui permet également une bonne étanchéité. La fabrication est en plastique, en ABS, c’est très agréable. Son coloris est gris, (coloris habituel de DJI maintenant pour beaucoup de ses produits). À l’arrière, elle dispose d’un écran de 2,25 pouces, une pure merveille, un bel et grand écran tactile. Difficile de faire plus sur ce produit.

La taille est idéale pour ce type de caméra d’action.

  À l’avant un écran de 1,4 pouces non tactile, idéal pour les Vlog et les Selfies je l’ai déjà dit. Une LED est présente juste à côté du marquage pour vous alerter de son alimentation en vert ou d’un enregistrement en cours, en rouge.  Son objectif, le cache est dévissable pour le remplacer et y viser rapidement un filtre ND ou CPL par exemple.
Batterie
Un mot sur la batterie, elle fait 1300mAh, une autonomie d’environ 1 heure, jusqu’à 2h15 sans la stabilisation et avec les écrans désactivés en 1080P, pour un temps de charge de 90 minutes. Une batterie supplémentaire coute 25€.
La DJI Osmo Action est étanche à 11 mètres sans boitier et utilisable entre -10 et 40 degrés.

INSTA360 ONE R Module 1 INCH

  La Caméra Insta360 One R présentée avec le module One Inch, son gros point fort, vous le savez, c’est la possibilité de se moduler pour changer de batterie, changer le sens de son unique écran ou ses modules objectifs. Vous pouvez y mettre un module 4K, un module 360° ou le module 1 pouce co-conçu avec Leica et qui sera l’objet de la comparaison dans cet article.  
Pour retrouver l’ensemble de sa présentation et de ses autres modules, j’ai déjà réalisé deux autres articles avec des présentations et des tests détaillés, je vous y renvois pour ceux à qui ça intéresse.
L’Insta360 One R fait 79 mm de longueur, 54 mm de largeur et 48mm de hauteur. Son poids est de 159 grammes
Sur le haut de son module cerveau, on retrouve les deux uniques boutons de ce modèle avec le ON/OFF et le bouton REC ou déclenchement.
Sur le côté , on trouve une trappe qui est bien conçue et s’ouvre aussi facilement que sur l’OSMO pour accéder à la prise USBC là aussi et l’emplacement de la carte microSD. Là, en revanche, on y accède aussi difficilement que l’OSMO Action, pour la mettre, comme pour la retirer.
Sur le devant, une LED bleue vous signale sa mise en route, juste à côté de son identité One R. Il se transforme en rouge lors des enregistrements, au dos du module, qui peu être l’avant si vous l’avez inversé pour Vloger, vous retrouverez cette même led au dessus de l’écran tactile de 1,39 pouce très sensible, très agréable.
Le module 1 pouce, son cache objectif est dévissable, de part sa taille, on voit tout de suite que ça cache quelque chose à la dimension inhabituelle.
On y reviendra pour comparer ce 1 pouce au 1/23 pouce de ses concurrentes.
Pour le reste, la batterie est changeable très facilement. Elle se clipse en 1 claquement de doigt, idéal pour la remplacer lorsque sa capacité de 1190mAh est épuisée. Vous aurez alors tourné environ 1h15. Vous devrez patienter elle aussi 90 minutes pour la recharger complètement. Une batterie supplémentaire vous en coutera 35€, mais elle dispose aussi d’une batterie grande capacité à 55€ avec, pour gros avantage, l’ajout de l’attache standard GO PRO d’intégrée. C’est astucieux, dommage que ça ne soit pas le cas sur celle du pack.

Sa finition est très soignée, il y a une réelle attention portée sur son design extérieur, c’est très réussi.

L’Insta360 One R est étanche à 5 mètres sans boitier et utilisable entre -20 et 40° degrés.

GOPRO HERO 9 BLACK

  La GOPRO HERO 9 Black maintenant, après les outsiders, le leader américain qui vacille actuellement!  
Dimensions
Elle fait 71 mm de largeur, 55 mm de hauteur et 34 mm de profondeur pour un poids de 158 grammes.
Sur le dessus, un simple bouton, plus gros qu’à l’accoutumée pour lancer les enregistrements ou déclencher une photo.
Sur le côté gauche, le bouton marche/arrêt qui a lui aussi, été « bodybuildé ». Une simple pression permet de le transformer en bouton de changement de fonction pour passer du mode accéléré au mode photo ou vidéo.
Juste dessous, ce n’est pas une trappe, ne perdez pas votre temps à essayer de l’ouvrir, c’est juste l’anti-goutte pour évacuer l’eau.
À droite, l’unique trappe de cette caméra qui renferme la batterie, une toute nouvelle batterie de 1720mah pour une autonomie d’un peu plus d’une heure en 5K.
Il vous faudra patienter légèrement plus que ses concurrentes, à ce que j’ai pu constater, jusqu’à 1h45 pour la recharger, mais les batteries supplémentaires sont très abordables chez GoPro 20€, 14€ si vous avez le programme d’abonnement, pourquoi s’en priver!
Il y a également le port USBC et l’emplacement de la carte Micro-SD qui est facilement accessible. Comme quoi, c’est possible même sur de petites caméras.
Dessous on retrouve l’attache Go Pro qui avait fait son apparition sur la version précédente, la 8 Black, c’est un avantage sérieux.
À l’avant, un écran 1,4 pouce, comme la DJI Osmo Action, non tactile, c’est très pratique. Pour une fois que GoPro copie sur un autre et non l’inverse.
Vous trouverez la traditionnelle LED bleue pour le fonctionnement, rouge lorsque vous enregistrez, le cache objectif déclipsable pour y ajouter un module grand angle, sortie en même temps ou des filtres. On retrouve le micro en face avant, je ne l’ai pas précisé, mais c’est le cas de toutes.
À l’arrière, un bel écran tactile pour accéder lui aussi à tous les réglages et toujours la LED bi-couleur.
La Gopro Hero 9 Black est étanche à 10 mètres sans boitier.
Pas de données précises fournies par GoPro pour les conditions de son utilisation mais lorsque l’on sait que le modèle précédent tenait à une température de -30° celsius et qu’ils l’ont amélioré, ça fait froid dans le dos, elle n’est pas prête de vous lâcher.

CONCLUSION SUR LE DESIGN

 
Voilà, on a fait connaissance dans le détail avec le design de ces 3 actions cam, une première analyse. 
 
Côté esthétique, j’ai un vrai coup de coeur pour l’Insta360 One R, mais je regrette la taille de son écran. Bien qu’interchangeable et la complexité pour insérer la micro-SD tout comme l’Osmo Action, la DJI est bien pensée à un point que GOPro l’a copié sur sa dernière caméra : la Hero 9 pour l’écran frontal.
Elle est plus petite que les autres bien que son écran soit similaire à la GoPro.
Sa couleur et ses matériaux sont en revanche un peu vieillissants. GoPro a repris ce qui fonctionnait bien chez eux, c’est sobre, efficace, sans fioriture, la présence de l’attache, sa me plait. Dommage que ça manque un peu d’audace et de nouveauté sur ce point du design.

SPECIFICITES DES ACTIONS CAMS

 
Ces trois-là ne sont pas seulement belles, elles en ont aussi plein dans le ventre et c’est ce qu’on va voir avec les caractéristiques techniques!
DJI OSMO Action
Elle affiche de bonnes performances en vidéo.
Elle peut filmer en 4K à 60 images par seconde tout comme en 2,7K; en passant bien sûr par le 50, 48, 30, 25 et 24 images par seconde, et en 1080P jusqu’à 100, 120, 200 et même 240 images par seconde pour de superbes ralentis, les slow motions.
Son capteur fait 1 sur 2,3 pouces; l’objectif ouvre à F2.8 avec un angle de 145 degrés,17,8mm en plein format.
La vidéo HDR et les timelapses également jusqu’à 30 images par seconde en 4K.
Le tout en .MOV et .MP4 au codec H.264 à 100 Mbps.
Et pour la photo, son capteur fait 12 Millions de pixels, 4000 x 2250 et enregistrera en RAW et en JPEG.
INSTA360 One R
Elle propose l’enregistrement jusqu’en 5,3K à 24, 25 et 30 images, en 4K à 60 images par seconde, comme en 2,7K et jusqu’à 120 images par seconde en 1080P au format MP4, aux codecs H.264 et H.265 à 200 Mbps!
Le capteur fait donc 1 pouce, l’objectif ouvre à F3.2 avec une focale équivalente à un 14,4mm.
Et pour la photo, son capteur fait 19 Millions de pixels, 5312 x 3542 et enregistrera en RAW et en JPEG.
GoPro Hero 9 black
Elle propose un enregistrement en 5K à 30 et 24 images par seconde, en 4K à 24 et 30 par seconde, mais aussi 60, ça monte à 120 images par seconde en 2,7K et en 1080 jusqu’à 240 comme l’Osmo Action.
Bien sûr, je n’ai pas oublié la 5K à 25 images par seconde, le 2,7K à 100, 50 et 25, ainsi qu’en 1080 le 200, 100, 50 et 25 images par seconde.
A chaque fois un multiple de 25, qui vient s’ajouter à toutes les cadences, le nombre d’images par minute, que j’ai énuméré juste avant mais avec GoPro, elle ne s’affiche pas si vous avez réglé la fréquence, le scintillement, à 40Hzt, en NTFS, la norme américaine. Alors qu’en Europe, on est à 50 Hzt, ce qui vous évite d’avoir des images qui scintillent sous certains éclairages artificiels ou en filmant un écran de smartphone ou une télé.
Soyez-y attentif et pensez à le modifier si vous utiliser votre GoPro en Europe ou en Asie, ce n’est pas son cas par défaut.
Son capteur fait 1 sur 2,3 pouce, le standard du marché, excepté pour la One R.
L’objectif à une focale équivalente à 16mm, légèrement moins que la One R mais plus que l’Osmo Action.
Le format d’enregistrement est .MP4 avec une compression maximale à 100 Megabits par seconde si vous choisissez de l’augmenter via le menu, et la compression est en H264 ou en HEVC (l’autre appellation du H265).
Pour la photo, son capteur fait 20 Millions de pixels, 5184 x 3888 et enregistrement en JPEG et GPR, l’extension des images brutes, les RAW chez GoPRO.
CONCLUSION SPÉCIFICITÉS
 
Pour résumer les spécificités techniques, seule la One R monte à 5,3K, la GoPro à 5K et l’Osmo à 4K, mais elle fait merveilleusement bien le slow motion à 240 images par seconde en 1080P seulement alors que la GoPro monte à 120 en 2,7K.
Lors de la présentation des caractéristiques techniques, vous avez pu remarquer concernant mes tests d’action cam, que je parle très peu de la montée en ISO, jusqu’à 3200 en l’occurence.
Au delà de 400, on commence déjà à avoir du bruit. On en reparlera donc lorsque le traitement sera performant, comme c’est aujourd’hui le cas sur de nombreux boitiers vidéos, mais pas encore sur ces petites caméras, pour l’heure, on se consacrera aux tests terrain pour les juger dans ces basses conditions de luminosité et non à des chiffres.
Il y a de quoi faire sur toutes ces caméras, mais on voit d’ores et déjà sur le papier se distinguer les deux plus récentes et c’est normale je dirais, même si elles subissent régulièrement des mises à jour firmware que je me suis assuré d’avoir fait avant les tests. Elles ne peuvent pas évoluer éternellement et la DJI Osmo Action est logiquement en retrait.
On va voir si elle va se rattraper dans la partie la plus importante, les comparaisons terrain, juste avant un balayage important, le rappel de leurs spécificités et du work flow. On n’oubliera pas bien sûr les plus et les moins de ces trois là après de longues heures de tests.

LES PETITS PLUS, LES APPS, LES LOGICIELS

 
Lorsqu’on acquiert l’une de ces trois caméras d’actions, on ne peut pas passer à côté des modes créatifs.
Les fabricants savent bien qu’elles vont être utilisées la plupart du temps par des amateurs, même avertis, et qu’il faut leur simplifier les choses pour retravailler leurs prises de vues et diffuser rapidement leurs créations.
Toutes ces étapes, du tournage à la publication, sont appelées le workflow, le flux de travail…
On va faire un tour d’horizon pêle-mêle de tous ce qui est proposé par ses trois là, leur application, leur logiciel de traitement et leurs différentes fonctions je dirais « bonus » qui les démarquent des autres.
DJI Osmo Action
Elle peut-être gérée depuis l’application DJI MIMO.
L’application se connecte très facilement en wifi, on peut sereinement dire que c’est l’un de leur point commun et c’est agréable. L’application permet d’uploader les fichiers contenus sur la caméra, dans la bibliothèque de médias pour les diffuser sur vos réseaux sociaux ensuite.
Elle propose également une petite fonction de montage plutôt sympa et intuitive avec une sélection de templates et quelques morceaux de musique si vous ne disposez pas des vôtres.
Avec la DJI Osmo Action, rien de sensationnel, rien de tape à l’oeil mais en revanche, la latence entre la caméra et l’application est quasiment inexistante. Vous n’aurez aucune difficulté à cadrer à partir de l’application et effectuer vos réglages caméras, même si c’est très simple depuis son menu également.
Seule avancé majeure face à ces concurrentes et DJI là déjà démontrer sur ces drones, la présence de la vidéo HDR!
Insta360 One R Côté avancée, on est servi! Insta360 propose un logiciel et une application.
En plus des fonctions de base comme sur l’Osmo Action, ils ont complété ces possibilités avec moult modes créatifs pour faire des vidéos et des montages de fou avec le module 360, mais avec le module 1 pouce, vous êtes plus limité. Seule la stabilisation « flow state stabilisation » pourra être ajoutée en post-production si vous tournez en 5,3K, sinon c’est limité à 4K avec la stabilisation depuis la caméra. Bien sûr vous pouvez télécharger les vidéos et photos avant de les partager, mais surtout les prévisualiser sans avoir besoin de les télécharger.
C’est top, surtout que c’est parfois très long. Vous bénéficierez aussi d’un gros soutient logiciel pour les images tournées sous l’eau avec un traitement spécial des couleurs, comme pour les photos de nuit. 
La latence est plus importante que l’Osmo Action, sans être médiocre, mais les réglages caméra s’appliquent en direct. C’est idéal pour le mode manuel, que je conseille vivement sur celle-ci.
L’application est très intuitive, très claire, il y a des tutoriels en ligne, une communauté, un accès au store pour les accessoires et les dernières infos de mise à jour. C’est beaucoup moins vieillot que chez DJI.
Un mot sur le logiciel de traitement Insta360 Studio, téléchargeable gratuitement. Ce n’est pas un logiciel de montage, mais il vous permettra sans tronquer la qualité, de traiter vos rushs avant de les exporter vers votre logiciel de montage pour y ajouter la stabilisation native et le choix de l’angle :
  • ultra wide,
  • wide,
  • linear,
  • et near.
Contrairement à ses concurrentes, sans aberration chromatique, la One R permet de les sélectionner qu’après le tournage sans faire de concession sur la qualité, c’est énorme. C’est un gros avantage contre quelques minutes de perdu sur leur logiciel, sans que ce soit obligatoire.
GoPro
C’est sympa, elle a elle aussi ajouté un certain nombre de nouvelles fonctionnalités. Elles sont très simples mais peuvent vraiment s’avérer utiles, comme la programmation de l’heure de démarrage de la caméra.
Une fois que vous l’avez mise à l’heure bien sûr, idéale pour immortaliser un levé du jour sans sortir de la tente ou même programmer son extinction ensuite dans 15 secondes, 30 secondes, 1 minute, 5 minutes, 15 minutes, 30 minutes, 1, 2 ou jusqu’à 3 heures….
Ils ont également ajouté une fonction très sympa, HindSight, qui permet d’enregistrer en cache 15, ou 30 secondes avant le début de la prise de vue, et même en photo appelé LiveBurst, pour enregistrer 1,5 seconde avant et après la prise de vue pour garder le meilleur cliché, comme sur les iPhone.
C’est top pour ne rien rater tout en permettant de ne rien enregistrer d’inutile, je pense à mes amis dans les skate parc, nul besoin de remplir la carte de figures ratées.
Avec GoPro et son abonnement, vous avez également un espace cloud, idéal pour stocker à l’abri, depuis l’application ses images.
C’est le genre de fonction qu’on oublie rapidement et pourtant très utilise en voyage, le stockage est illimité.
Paradoxalement, avant de clore cette partie gestion de ces actions cams, celle qui m’a le plus déçu dans sa latence entre la caméra et l’application, la lenteur de son menu et sa complexité par defaut bien que personnalisable pour quelques fonctions, c’est vraiment GoPro.
Ils ont beaucoup à apprendre de leurs concurrents et notamment DJI avec un menu hyper intuitif sur l’Osmo Action que même un enfant serait maitriser parfaitement en un quart d’heure, c’est vraiment bluffant.
Je n’ai pas de doute que tout cela s’améliorera rapidement chez GoPro, ils progressent tellement côté matériel, il n’y a aucune raison que ça continue de trainer pour la gestion des réglages depuis le menu ou l’application.
J’allais oublier, les trois caméras disposent de la commande vocale pour les fonctions de base, et croyez moi, c’est pas trop peu, surtout en moto ou au ski avec les gants, ça rend bien service d’en apprendre deux ou trois par coeur.
Je l’ai déjà évoqué dans un autre article, mais notamment en moto, il faut parler très fort pour que cela fonctionne, mais ça marche, sinon, vous avez toujours les applications pour ça.
L’Insta360 et la GoPro également disposent de la fonctions LIVE pour diffuser sur YouTube et les réseaux sociaux, tout comme la fonction WebCam.
Cela permettra à beaucoup d’influenceurs et YouTubeurs d’améliorer la qualité de leur direct tout en gardant leur téléphone disponible.
Insta360 vient de l’ajouter en réponse à GoPro dans sa nouvelle mise à jour dont je vous ai promis un article détaillé de présentation.

TESTS TERRAIN DES CAMERAS D’ACTION

 
▶︎ Les comparaisons des images sur le terrain maintenant.
 
Pour ces tests, voici l’installation que j’ai utilisé, je vous l’accorde, elle est rudimentaire, elle a même été dangereuse en moto, mais au moins on ne trichera pas et tout le monde sera sur le même piédestal.
Idéal pour voyager léger, ces caméras d’action sont loin d’être de très bon boitier de prise de vue. 
La taille de leur capteur leur interdit d’espérer jouer sur la profondeur de champ. Elles ne sont donc bonnes qu’à immortaliser des paysages en pleine netteté et ça tombe très bien, c’est ce qu’on va leur demander. Pour ce test, nous sommes en automatique sur les trois et en JPEG. Bien que je vous conseille l’inverse, c’est-à-dire de shooter en RAW pour travailler en post-production votre exposition et globalement votre image, tout comme les réglages manuels qui évitent à la caméra de faire de mauvais choix de balances des blancs, d’exposition, d’ouverture ou de sensibilité.
Mais il faut l’avouer, une très grande majorité des utilisateurs ne le feront pas. J’ai donc choisi de proposer ces tests, ces comparaisons en mode automatique, jugez par vous-même!
J’ai shooté au format natif des capteurs 4/3. Vous savez que les caméras ne font que recadrer lorsque vous leur demandez de passer en mode 16/9, c’était donc intéressant ici d’utiliser la totalité du capteur, quitte à recadrer ensuite en post-production pour vous faire bénéficier d’une image en plein écran.
DJI Osmo Action
 
L’image est pâle, presque désaturée. C’est correct, la dynamique entre le blanc du ciel et les noirs du bois est respectée, pas de flou sur les véhicules et l’arrière plan est net.
Dommage que l’image soit trop contrastée, l’aberration chromatique encore trop présente, surtout à gauche.
GoPro Hero 9 black
 
Encore une légère aberration chromatique, l’horizon arrondi, l’image est plus nette dans toutes les zones de l’image, presque trop. 
On voit que c’est forcé au traitement, mais les couleurs sont parfaitement restituées, tout comme le contraste. Très belle performance.
Insta360 One-R
 
D’abord, aucune aberation chromatique, c’est une première sur ce type de caméra d’action avec un angle pourtant supérieur à ses concurrentes. 
L’image est nette partout, le contraste est un peu poussé ce qui est à la limite parfois dans le ciel. Mais elle remporte largement cette comparaison photo avec un résultat bien devant les deux autres. C’est évidemment le premier effet de la taille beaucoup plus importante de son capteur.
Passage rapide par le mode HDR  
Si j’ai du les compiler pour l’Osmo et la One R en post-production, la Hero 9 s’en est chargée et c’est elle d’ailleurs, qui se démarque sur cette fonction créative en photo en fournissant du prêt à publier superbe.
L’image est cette fois-ci plus lissée et plus saturée, mais c’est ce qu’on attend d’une prise de vue HDR, Hight Dynamic Range, qui je vous le rappelle est une compilation de différentes expositions de la photo pour accentuer la dynamique.
Je n’ai pas pu intégrer tous les modes dans cet article, il nous aurait fallut passer une soirée ensemble.
J’ai également testé les modes Hyperlapse, autrement appelés Timewarp sur la GoPro. Encore une fois, je ne vous ai pas tout mis, mais un petit bout de celle réalisée avec l’Osmo Action qui sur ce point s’en sort très très bien, ça mérite d’être souligné et mis en lumière!
▶︎ Les comparaisons des vidéos sur le terrain.
 
Pour rappel, les caméras sont en mode automatique, au maximum de leur qualité afin de vous faire un premier avis et constater leurs différences, notamment la stabilisation !
De gauche à droite : Insta360 One R / GoPro HERO 9 Black / DJI Osmo Action
▶︎ Les tarifs.
 
Les tarifs, ça à son importance car ils sont très différents!
  • Actuellement, l’Insta360 One R module 1 pouce est à 540€ sur leur store,
  • la GoPro Hero 9 Black au tarif de lancement à 380€ avant de passer à 480€ dans quelques jours
  • la DJI Osmo Action est actuellement à 279€ alors que son prix de base est de 379€
C’est le genre d’information qui n’est pas anodin lorsque l’on compare un produit. Je vous disais en introduction qu’aucune de ces trois caméras ne vous décevra et c’est bien vrai car au quotidien, vous n’allez pas la comparer et tourner avec les autres à côté. Leurs performances sont déjà énormes, mais on ne peut pas éluder que l’Osmo Action est presque deux fois moins cher actuellement que la One R 1 pouce. Et elle marchera parfaitement avec des images d’un drone DJI par exemple, pensez-y !    

Débrief sur les tests des Actions cam

 
On va enchainer tout de suite avec les Moins et les Plus de ces caméras, une excellente façon de faire le bilan de ce comparatif.
▶︎ Les moins pour commencer
L’Insta360 souffre vraiment de la taille de son écran comparé à ses concurrentes qui en ont presque mi-partout où c’était possible maintenant, et le traitement de ses fichiers : il faut patienter à chaque fin de prise de vues, n’en parlons même pas en 360°, avant de recel de nouveau.
Ce qui m’a le plus déplu clairement durant ce test, au risque de me répéter, c’est le menu de la GoPro, de loin le moins réactif et le moins intuitif. Oui, ça s’est amélioré au fil des années, mais il leur reste encore du boulot, ne vous endormez par sur vos lauriers.
L’image de l’Osmo Action est trop pâle, déjà que ses performances, ses caractéristiques techniques sont en deçà de ses concurrentes. Ca là place en mauvaise posture. L’image doit systématiquement être retravaillée en post-production car elle est pour moi trop désaturée pour une caméra d’action.
▶︎ Les plus maintenant!
Le menu de la DJI Osmo Action, ce qui en fait un allié redoutable sur le terrain pour être réactif, tant pour sa latence inexistante avec l’application, que sa vitesse de mise en route, la simplicité de son menu est un gros avantage à son utilisation.
En Hyperlapse, elle fait des merveilles, il faut le saluer, tout comme la présence d’un mode vidéo HDR!
L’Insta360 One R, sa modularité, on peut faire d’elle le couteau suisse des caméras d’action avec ces trois modules. Mais surtout, son capteur 1 pouce, c’est vraiment une réussite, mais ça à un prix, vous l’avez vu…
La GoPro Hero 9 Black, l’américain surf sur ce qui fonctionne depuis des années, une caméra sympa, simple à utiliser, avec les meilleures performances vidéos, quelques nouvelles fonctionnalités, simples, mais bien pensées et utiles, tout comme l’attache intégrée. Il en faut parfois peu pour faire la différence, et enfin une communauté qui sera faire le reste, attention quand même aux petits nouveaux.
Si Insta360 a fait très fort avec sa stabilisation, GoPro ne se laisse pas démonter et fait encore des merveilles avec l’Hypersmooth 3.0 alors qu’ils perdent le match sur la qualité de images.
Le plus important pour moi, en ne jouant pas dans la même cour avec un capteur à la taille désormais dépassé, comme beaucoup j’étais persuadé qu’il passerait à leur tour au 1 pouce, mais il se l’à joue à la mode iPhone en surfant sur une technologie vieillissante mais qui fonctionne.
Une mention spéciale dans les plus à Insta360 pour le design de sa One R, on aime quand c’est beau même quand ça serre à rien !
Cependant, GOPro qui a su démocratiser, bien malgré eux, leur attache, pour en faire le standard des caméras d’action ce qui rendra une multitude d’accessoires de facto compatibles avec ces trois là et fera faire des économies à beaucoup d’entre nous.
 

Conclusion

En conclusion pour moi, c’est un match très serré entre GoPro et Insta360, je vais me mouiller et choisir le petit poucet Insta360 avec la One R.
En revanche, il faudra accepter de se passer d’une stabilisation remarquable pour ceux qui vont du VTT ou de la marche sportive notamment et le rendu des couleurs GoPro qui est toujours un succès.
Avec un tarif très légèrement supérieur, la One R aura beaucoup plus de chance d’évoluer dans le futur alors que les batteries des anciennes GoPro ne sont même plus compatibles avec le nouveau modèle.
Voilà, ce comparatif est terminé, où presque, vous savez que ça ne s’arrête jamais vraiment puisque je vous propose de poursuivre nos échanges en commentaires, à vous de me donner votre avis, partagez vos propres retours aux autres utilisateurs, posez-nous vos questions si j’ai oublié quelque chose, bref, échangeons, c’est le principe même et l’essence de ce blog.
MERCI d’avoir suivi cet article, et à très vite. 
 
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