Insta360 OneR module 1 pouce : Action ou vérité?
Je sais que ça en étonne beaucoup que certains comme moi prennent encore le temps de vous saluer sur YouTube, mais c’est sincère, vous avez la gentillesse de me suivre et je vous en remercie.
Dans un précédent article, je vous ai présenté la caméra d’action et caméra 360° One R de chez Insta360. Cette petite caméra, véritable révolution qui fait actuellement beaucoup de bruit et de l’ombre au leader GoPro, malgré la sortie de la Hero 9 Black, est très innovante avec ses modules interchangeables. Elle permet de passer en un claquement de doigts d’une caméra d’action à une caméra 360°.
Je vous propose de découvrir en détails, le module 1 pouce conçu en collaboration avec Leica, s’il vous plait!
Comme je vous le disais, je vous ai déjà présenté avec la caméra, deux des trois modules :
- le 4K pour en faire une caméra d’action standard comparable à la DJI Action ou à une GoPro Hero 9 qui vient de sortir,
- le module 360°, qui permet de filmer comme son nom l’indique en 360°, avec une véritable innovation qui permet de choisir ensuite en post-production seulement de conserver au montage le rendu 360° ou bien de recadrer sans aberration chromatique n’importe où dans l’image en FullHD grâce à leur format d’enregistrement propriétaire que l’on utilise avec leur logiciel gratuit Insta360Studio 2020.
Dans ma présentation du pack Twin Edition, je disposais des deux que je viens de vous citer et il me restait le troisième à tester, que je n’avais pas encore reçu, le module 1 pouce donc.
Ce fameux capteur de 1 pouce réalisé en collaboration avec Leica, je l’ai reçu il y a près de 15 jours maintenant.
Dans cet article issu de la chaine YouTube Monsieur Jesaistout, vous découvrirez à travers différents points de l’Insta360 OneR module 1 pouce tels que :
- la présentation détaillée de ses caractéristiques,
- mon avis, mon analyse sur cette caméra d’action,
- en conclusion les plus et les moins et la réponse à certaines de vos questions de l’article précédent sur cette caméra ainsi que la présentation d’un accessoire qui n’est pas de la marque Insta360 mais qui est vraiment idéal et permet de régler un de ces soucis majeurs, en ajoutant un aspect très pratique.
Présentation caméra Insta360 ONE R
▶︎ Son design
Pour commencer, l’esthétique, et bien c’est très impressionnant.
On se demande si le capteur ne s’est pas trompé de caméra vu sa proéminence. Déjà que j’étais fan de son design, très réussi, de ses couleurs et des matériaux utilisés, mais avec ce module appelé one INCH, 1 pouce en français, je me sens vraiment vidéaste globetrotter. On dirait presque déjà que ça nous promet de superbes performances. C’est nouveau dans ce format et ça fait du bien !
▶︎ Prise en main
La caméra est légèrement moins équilibrée qu’avec le module 4K ou le module 360° bien sûr, son poids est porté à 159 grammes alors qu’il est à 121 grammes pour le module 4K et légèrement moins, 118 grammes pour le module 360°.
Le module peut se clipser en quelques secondes dans les deux sens, idéal pour le mode selfie.
Petite parenthèse, une amélioration avec les mises à jour dont on peut se féliciter : on n’a plus de difficulté à accéder malgré la présence de l’objectif qui déborde sur l’écran au menu de gauche.
Vous pouvez le faire apparaître même depuis le centre de l’écran, un défaut corrigé sur cette Insta R. C’est le menu que l’on utilise le moins, mais il permet de consulter la bibliothèque de ses prises de vues.
La dernière mise à jour du firmware publiée il y a à peine quelques jours, a également fait disparaitre l’activation ou non de la stabilisation dans les réglages caméra qu’il fallait valider dans le coin, donc, plus aucun problème du côté de l’accessibilité au menu, même avec ce module.
Dans tous les cas, vu la simplicité de l’appairage entre la caméra et votre smartphone, il n’y a aucune raison de sans priver, privilégiez l’utilisation et les réglages depuis l’application ou même avec les commandes vocales, je vous le conseille à chaque utilisation de l’Insta360 OneR, car c’est également comme cela que l’on se familiarise avec les différentes fonctions créatives qui font le plus de cette caméra.
Mais dans cet article consacré à ce module, je sais que ce sont les performances intrasec du capteur et mon avis qui vous intéresse pour espérer monter en qualité malgré la taille de la caméra alors on poursuit.
Pour clore cette partie design et prise en main, avant les spécifications, il y a quand même un inconvénient majeur, surtout pour un produit qui prône la polyvalence et la simplicité pour switcher d’un module à l’autre, c’est l’obligation de dévisser le cache objectif pour faire entrer la caméra dans son boitier.
Que ce soit celui livré avec ou même celui en option sur le site qui est le même avec une grip pour y accrocher une torche ou un récepteur micro.
Ce qui ne sera bientôt plus utile, puisque l’on sait qu’elle sera compatible avec tous les micros bluetooth dans les mois à venir comme c’est déjà le cas avec les Airpods.
Cette manipulation n’a rien de naturel, c’est un peu embêtant surtout qu’on est à même de la manipuler assez régulièrement et même en utilisant différents accessoires. On tournera très peu caméra à la main, au minimum avec la perche magique donc ce n’est pas cool, surtout dans un environnement poussiéreux ou humide la lentille sera à nue, donc plus vulnérable.
Mais j’ai trouvé la solution, je vous la donne après la présentation, chaque chose en son temps.
Si je disais perche magique pour ceux qui ne l’a connaissent pas, elle disparait totalement de l’image avec l’utilisation du module 360.
Je trouve ça très sympa et ça permet des trucs de fou, surtout en moto, en kite surf, en plongée ce qui ajoute un vrai plus et même imiter « un peu », « en quelques sortes », la présence d’un drone…
Je vous disais un environnement humide aussi, car pour rappel, la caméra, une fois que vous aurez placé le module 5 heures dans le petit sachet livré avec, il aspirera l’humidité qu’il contient pour éviter la formation de buée, une fois sous l’eau avec la différence de température, il sera donc bien étanche lui aussi une fois pluggé, à 5 mètres!
Attention cependant, vous devrez patientez également après la baignade quelques heures qu’elle soit complètement sèche avant de la moduler à nouveau, comme pour les autres modules.Je vous conseille quand même l’utilisation du caisson étanche disponible pour quelques euros sur leur store en ligne, je vous met le lien en dessous, comme d’habitude également pour plus d’infos sur ce matos.
Les spécifications techniques de ce module.
▶︎ Côté vidéo
Il permet un enregistrement en 5,3K à 30 images par seconde, en 4K et 2,7K jusqu’à 60 images par seconde et jusqu’à 120 en FullHD 1080P au format .MP4 et non plus dans son format propriétaire qui est attitré maintenant au module et à la gestion du 360, suite à la mise à jour majeure dont je vais vous reparler.
La compression aux codecs H264 et H265 à privilégier, un bitrate à 200 Mbps, depuis la mise à jour, et différents profils colorimétriques dont le standard, qui comme son nom l’indique vous propose une image normale.
Le petit nouveau, le profil vivid, traduit par éclatant, qui boostera la saturation et le contraste à l’enregistrement, plutôt pour de la captation sans post-production colorimétrique.
Et enfin, le log, le profil colorimétrique dit plat, désaturé et décontrasté qui vous proposera l’enregistrement d’une image au rendu tout pale, mais qui vous laissera ensuite plus de largesse en post-production pour affiner votre exposition, vos contrastes, votre saturation et même appliquer un lut, un calque, un style colorimétrique pour donner une identité, un cachet à vos réalisations ou les faire matcher avec une seconde caméra par exemple.
J’imagine aussi que dans le métier, et notamment chez INSTA 360 à Shenzhen en Chine, on travaillait déjà à une réponse à cette nouvelle Go Pro.
Et bien Insta360, comme l’avait fait DJI en tuant le GoPro Karma dès sa sortie en dévoilant un drone plus performant et plus abordable, travaillait déjà depuis plusieurs semaines à l’amélioration de sa One R et vient de publier une grosse mise à jour. Je vous en ai déjà donné un exemple avec :
- l’enregistrement désormais en .mp4
- mais il y a aussi l’amélioration des couleurs sous-marines pour les modules 4K et 1 pouce,
- l’amélioration des photos de nuit avec le one shot HDR,
- l’utilisation en webcam avec les modules 4K et le 360° pour simuler par exemple deux caméras sur un même post en open space
- ou se filmer en commentant la présentation d’un produit face à soit.
Cela pourrait être idéal pour beaucoup de journalistes High-Tech et pleins d’autres utilisations à imaginer. La possibilité de Live sur YouTube et Facebook également. Bref beaucoup d’améliorations qui comblent en partie ses points faibles et permettent une nouvelle fois de rivaliser, surpasser pour l’avis de certains, la nouvelle GoPro 9 et sa horde d’influenceurs. On sait de toute façon que le marché et les consommateurs sont plus fort que la communication.
Je vous proposerais très rapidement un nouvel article avec la présentation de cette importante mise à jour de la One R, la présentation bien sûr dans le détail et le unboxing de la GoPro Hero 9 black et puis le match, entre ses deux caméras d’actions!
On aime voir la technologie au service de nos créations, on aime partager nos images et pour nous les pros, se simplifier la vie, avoir du matériel performant, polyvalent et peu encombrant. Si vous êtes passionné, accrochez-vous au wagon, on va en parler de ces deux là.
Revenons à nos moutons !
Le capteur vous l’avez compris, c’est son nom, il fait 1 pouce contrairement au module 4K qui fait 1/2.3 pouces comme la DJI Osmo Action ou même la GoPro Hero 9 black ses concurrentes. Cette caractéristique matérielle lui donne un avantage certain. Car même si les enregistrements seront aux format 5K pour la Hero 9 et 5,3K pour la One R 1 pouce, en revanche, la taille des pixels sera plus importante sur le 1 pouce et donc plus sensible à la lumière qu’il laissera entrer d’avantage.
C’est fondamental, notamment dans les scènes plutôt sombres où la dynamique, la faculté du capteur à aller chercher de l’information tant dans les noirs que dans les blancs la plus large possible, aura son importance.
Ceci étant dit, il reste bien sûr une part importante du travail réalisé par le traitement, le software, mais ce capteur de 1 pouce est sans nul doute un avantage certain pour la qualité de ses images et nos futures productions.
▶︎ Côté photo
Son capteur de 19 Millions de Pixels permettra d’enregistrer aux formats RAW, Brut, ou JPEG, compressé avec de nombreuses fonctions d’assistances, le mode HDR, la fonction Pure Shot pour vous assister vos photos de nuit en boostant les couleurs et réduisant le bruit.
Je n’ai pas évoqué les modes créatifs disponibles sur la caméra et utilisables bien sûr avec ce module mais c’est une évidence, le slow motion, l’hyperlapse, le timelapse…
▶︎ Workflow
Une information importante concernant votre workflow avec cette caméra, votre flux de travail, la façon dont vous aller traiter vos images une fois quelles sont tournées, il y a du nouveau…
Avec ce module 1 pouce, la caméra propose désormais depuis, l’importante mise à jour, l’enregistrement uniquement en .MP4 ce qui vous permet d’utiliser directement vos rushs dans votre logiciel de montage favori. Plus besoin de passer par le logiciel propriétaire Insta360 studio2020 pour les convertir.
Vous devrez quand même cependant faire un passage éclair par le logiciel d’Insta360, si vous souhaitez bénéficier des fonctionnalités comme le choix du cadrage, ultra-large, large, normal ou serré et l’activation ou non de la stabilisation « FlowState Stabilisation » pour retrouver la quintessence de vos rushs en 5,3K, soit 5312×2988 si vous filmez en mode pro. Ce fameux mode vous donne accès au 5,3K à 30 images par seconde, car vous pouvez également choisir le mode basic, qui vous proposera directement la stabilisation depuis la caméra, mais qui vous limitera à du 4K à 24 ou 25 images par seconde, c’est déjà énorme.
Petite parenthèse, si les utilisateurs d’Adobe Première Pro étaient déjà servis et avaient une passerelle pour effectuer directement ces choix dans leur logiciel de montage favori, c’est au tour des utilisateurs de Final Cut Pro, de recevoir eux aussi leurs pluggins et cette passerelle directe depuis le logiciel de Insta360.
Voilà, j’ai fait le tour de la partie « matériel » et « caractéristiques », retour sur le test terrain maintenant pour vous partager mon avis, les plus et les moins.
Mon avis sur la caméra d’action INSTA 360 One R
Une fois que l’on est convaincu par les fonctions intuitives de la caméra, sa facilité à s’appareiller à son smartphone, la simplicité de son logiciel de traitement, son encombrement, son autonomie, sa polyvalence et sa compatibilité avec les nombreux accessoires de l’attache GoPro devenue le standard des caméras d’actions.
On espère que ce capteur apporte un vrai plus à tout ce que l’on connait sur le marché dans le domaine, de par sa taille.
Ce qui est important de comprendre, au-delà du traitement de l’image apposée par Insta360 sur sa one R, et qui a déjà fait ses preuves en termes de qualité, c’est que sur un capteur de 1 pouce par sa taille, je vous le disais tout à l’heure sera, si vous acceptez son encombrement, forcément un plus et le traitement ne cessera de s’améliorer dans les mois à venir ce qui a déjà été son cas depuis son lancement.
Pour ce test j’ai tout de suite mis les pieds dans le plat en immortalisant un coucher de soleil.
Il est clair que si la scène est basique et même quotidienne pour tout humain que nous sommes sur cette terre, c’est souvent la scène la plus immortalisée dans nos voyages mais malheureusement la plus difficile à prendre pour ces petits capteurs de caméra d’action.
Pardon, je vais être un peu plat et basic dans mon discours, mais je vais l’argumenter. OUI, j’ai trouvé quelle avait de très bons résultats sur cette scène pour la petite caméra d’action qu’elle est.
Je trouve ça génial d’avoir ce genre de qualité dans la poche et ça conviendra à de très très nombreux utilisateurs. Cela fourmille un peu, monte en grain dans les noirs à un moment donné bien sûr et bien plus tôt que certains très bons capteurs du marché mais ça restera la meilleure dans ces conditions de luminosité. Les photographies sont vraiment superbes, la qualité est remarquable pour une caméra qui tient dans la poche.
Elle sera dans mes bagages et dans mes poches dans de très nombreuses occasions maintenant c’est certain!
▶︎ Côté stabilisation
Même appliqué en post-production, c’est très bon, sans valoir un stabilisateur bien sûr.
▶︎ Côté gestion des couleurs
Je trouve ça magnifique. Il n’y a même pas à retoucher pour un colorisation naturelle, légèrement saturée, oui c’est superbe, c’est mon coup de coeur. Clairement, tout comme en photo, c’est vraiment très qualitatif pour sa taille, quel progrès!
On est entrain de vivre, dommage qu’on ne puisse pas zoomer, jouer sur les profondeurs de champ, ça viendra.
Je remercie tous ceux qui m’ont filé un coup de main sur ce tournage et qui ont joué le jeu.
Les PLUS et les MOINS de cette caméra d’action
On poursuit avec un moment crucial que vous attendez, LES PLUS et LES MOINS de cette Insta360 OneR avec le module 1 pouce.
▶︎ Les moins
Si la taille du capteur joue sur la profondeur de champs, ne croyez pas pouvoir créer de magnifiques effets bokeh avec le mode selfie. Vous n’allez pas l’acheter pour ça ou vous ne l’avez pas acheté pour ça et vous avez bien raison!
La zone de netteté se situera à partir de 80 cm seulement, jusqu’à l’infini ce qui vous obligera pour vloger en front cam, à utiliser la perche qui bien sûr, contrairement à son utilisation avec le module 360, n’est pas invisible pour le coup.
Il faudra donc suffisamment s’éloigner, vous, comme votre sujet si vous l’utilisez de près.
Beaucoup de constructeurs comme Apple ou Samsung ont réglé ces « problèmes » de mise au point en utilisant plusieurs capteurs de focale différente pour reproduire sur leurs petits capteurs ces effets.
Pas de zoom, ça parait évidant pour les utilisateurs courant des actions cam, mais pas pour tout le monde, je le précise donc. Tous vos zooms, devront être réalisés en post-production et l’on y trouvera d’ailleurs ici un avantage certain avec le 5,3K qui nous permettra, comme pour améliorer la stabilisation, de venir zoomer au besoin dans la vidéo pour faire des plans sympas ou simplement les retravailler.
L’utilisation de l’écran pour calibrer son exposition, assister le cadrage, c’est difficile sur un écran de 1,39 pouce bien qu’il soit agréable à utiliser, malgré sa réactivité et ses menus très intuitifs. En plus, il se met en veille au moindre prétexte, même en tournage, pour économiser de la batterie d’accord, mais c’est pénible…
Son prix peut-être comparé à la GoPro Hero 9 et ses 479€, même 379€ au lancement, on le verra. À première vue ça peut en être un, mais je crois plutôt que c’est le prix de la polyvalence et de l’investissement pour l’avenir, donc une excellente transition vers les plus !
▶︎ Les plus
Son capteur, je ne vais pas revenir sur ses spécifications, c’est vraiment cool pour une caméra si petite,. Cela améliore considérablement ses performances photos et basse luminosité, et c’est loin de ne servir que sur le papier comme de trop nombreuses fois dans le high-tech avec les Pixels par millions par exemple.
Le cache objectif, s’il est un point faible, que j’ai résolu on va le voir, pour le mettre dans sa cage, en revanche, ça permet une adaptabilité très facile avec les filtres de nombreux fabricants comme Freewell par exemple et on imagine la suite que peut proposer Insta360 avec le support vissable et un certain nombre d’accessoires.
Les photos, c’est un vrai plus en run and gain.
Attention, comme je l’ai déjà dit, ce n’est pas un boitier photo plein format mais ce que je veux dire c’est qu’au quotidien, pour alimenter mes réseaux sociaux ou ceux de mes clients, en visites ou en famille, le mode HDR par exemple permet de partager rapidement et via l’application très facilement des photos et leur qualité a vraiment été améliorée avec ce module 1 pouce.
Un dernier point, je commence à l’utiliser à la vertical pour la réalisation de Stories Instagram pour mes clients. Je suis content de mes premières réalisations.
A suivre donc sur ce point, ça parait aussi simple que sur smartphone mais avec le petit plus qualitatif et surtout les nombreux supers modes créatifs.
Mais vous aurez toujours à traiter en post-production, ce qui n’est pas le choix de beaucoup d’entre vous pour cette finalité, mais ça évite de sortir le boitier hybride avec le stabilisateur pour apporter plus qu’un smartphone. C’est un bon compromis en utilisation pro sans que ce soit du cinéma, vous m’avez compris.
Avant de conclure, je partage avec vous une trouvaille qui m’a accompagné durant tous ces tests, je n’ai aucun mérite car c’est une marque dont je suis fidèle qui fabrique des cages pour nos boitiers audiovisuels, nombreux d’entre vous la connaisse déjà, SmallRig!
Il ne leur a pas fallut longtemps pour répondre aux critiques des utilisateurs de la cage d’origine pour nous pondre un produit parfait qui solutionne le problème tout en apportant leurs avantages habituels.
Regardez-moi ce petit accessoire sympa pour une quarantaine d’euros, c’est magique, c’est très solide, leur manufacture n’a plus rien à prouver, la griffe standard, les pas de vis standards, la fixation standard GoPro et sans concession le pas de vis 1/4.
Bref, l’accessoire qui simplifie bien la vie et règle le problème du démontage pénible et systématique de la cage d’origine pour le changement de module.
Pour terminer, une pensée et un conseil d’utilisation :
Je résumerais ce test par un excellent rapport qualité/prix avec un tarif affiché à 539 € pour la caméra équipée de ce module, pour son encombrement, sa polyvalence, son évolution possible tant matérielle que logicielle avec ses performances.
A ce prix, c’est une très bonne caméra qui conviendra aux novices comme aux pros, les globe-trotters, les motards, les sportifs.
Mon conseil, pour un résultat vraiment optimal : utilisez-là en mode manuel, avec le profil colorimétrique LOG, quitte à appliquer le LUT officiel ensuite que vous pouvez télécharger gratuitement sur leur site. C’est un peu plus de travail en post-production mais durant mon utilisation j’ai quand même constaté des réelles différences sur le rendu.
Vous savez que l’on peut poursuivre nos échanges en commentaires. Je répond à de nombreuses questions très régulièrement, n’hésitez pas, bien sûr si vous avez d’autres questions j’y répondrais.
On m’a interrogé sur la capacité maximum de la microSD pour cette caméra, c’est 1To, comme le précise le descriptif du constructeur. Mais idéalement, limitez-vous à 256Go, c’est déjà énorme et dangereux en cas de défaillance.
Je rappelle que vous devez vraiment prendre une carte à l’écriture performante, lorsque la caméra capture une image en mode nuit ou même enregistre une vidéo en 360°, après chaque prise de vue, le temps d’enregistrement sur la carte, pour vider la mémoire cache de l’appareil, est long.
C’est un point sur lequel il faut déjà être indulgent. Vous ne pouvez pas enchainer les prises de vues sur certains modes, alors ne compliquez pas les choses avec une carte microSD à l’écriture très lente.
Une batterie dure entre 1 heure et 1 heure 15 d’enregistrement intensif, et autant, 1 h 10 pour la recharger. Légèrement moins avec le module 1 pouce donc, ça tient de la minute donc imperceptible pour beaucoup d’entre nous.
Merci à tous d’avoir lu cet article jusqu’au bout, abonnez-vous, c’est un plaisir pour moi de partager avec vous, ça m’encourage.
